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Le président des riches

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08092010

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Le président des riches Empty Le président des riches





Enquête sur l’oligarchie dans la France de Nicolas Sarkozy



INTRODUCTION. DE LA LUTTE À LA GUERRE DES CLASSES

Jouissance et capitalisme : l’impératif du fun« Il y a une guerre des classes, c’est un fait, mais c’est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner. » Warren Buffett, un des hommes les plus riches du monde, éclaire avec un franc-parler rare l’état des rapports sociauxnote.

LE PRÉSIDENT SUR TOUS LES FRONTS

Depuis l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, la France est devenue l’un des champs de cette « guerre des classes » où les combats se font nombreux et âpres. Dans la nuit du 6 au 7 mai 2007, un grand conseil de guerre se réunit au Fouquet’s Barrière, un nouveau palace parisien. Nicolas Sarkozy y fête son élection au milieu de ses amis du CAC 40. Une victoire qui est aussi celle de patrons de presse, de politiciens, de vedettes du showbiz et de sportifs célèbres. Deux points communs dans ce patchwork surprenant : la richesse des participants et leurs liens avec l’ancien maire de Neuilly.

Le ton est donné. Dans les semaines et les mois qui suivent, les cadeaux pleuvent. Symboliques, avec une généreuse distribution de médailles de la Légion d’honneur. Plantureux, avec un renforcement du bouclier fiscal et la défiscalisation des droits de succession. Opérationnels, avec des nominations stratégiques au gouvernement et dans les entreprises publiques. Indirects, en supprimant les recettes publicitaires de la télévision publique avec l’espoir de leur transfert sur les chaînes privées.

Les puissances d’argent menant le combat, Nicolas Sarkozy s’attaque aux poches de résistance. La politique d’ouverture induit des défections dans le camp de la gauche. Les réformes mettent à mal les collectivités locales. L’indépendance de la presse et celle de la justice sont touchées. Le prolongement de La Défense menace le territoire de Nanterre, le Grand Paris est convoité par les entreprises économiques et financières.

Mais le conquérant se heurte à des oppositions, parfois même dans son camp, comme à Neuilly lors des élections municipales de 2008, où il veut imposer le futur maire. Les facilités accordées à la famille de l’émir du Qatar pour une rénovation importante de l’hôtel Lambert à Paris vont mettre en émoi le monde du patrimoine historique. Si la candidature de Jean Sarkozy, fils cadet de Nicolas Sarkozy, à la tête de l’établissement public qui gère le plus grand centre d’affaires européen, La Défense, a été si mal accueillie, y compris parmi les électeurs de droite, c’est peut-être parce qu’il ne faut jamais vendre la mèche… L’arbitraire de la domination et le népotisme ne doivent pas apparaître au grand jour pour laisser aux classes dominées l’illusion que les qualités et le mérite sont bien à la base des choix du président de la République.

La guerre sur le terrain s’accompagne d’une guerre psychologique, avec des discours contradictoires et un double langage permanent renforcé à l’occasion de la crise financière de 2008. Elle connaît quelques échecs, lorsque le discours apparaît comme trop en contradiction avec la réalité. Les fanfaronnades de celui qui prétendait vouloir « refonder » le système capitaliste n’ont guère été suivies de mesures. Au contraire, les paradis fiscaux, les fonds spéculatifs, les bonus des traders et les cadeaux aux banques ont permis au capital financier de retrouver de sa superbe.

Mais la France, dont l’opinion est mesurée par les sondages, manifeste son mécontentement. Le faible taux de participation aux élections révèle un désarroi d’autant plus profond que l’on descend dans l’échelle sociale. Les belligérants sont inégalement préparés au combat. Les classes populaires, désarmées et désabusées par la désindustrialisation, voient leurs états-majors politiques et syndicaux hésitants et divisés.

UNE « DRÔLE DE GUERRE »

Le brouillage idéologique n’est-il pas total ? Le capitalisme est proclamé comme indépassable depuis les échecs du socialisme des pays de l’Est. La loi du marché semble être devenue la forme sociale la plus achevée que puisse atteindre l’humanité. La phase actuelle de cette guerre n’est-elle pas semblable à celle de la « drôle de guerre » de 1939-1940, alors que, le conflit n’étant pas déclaré, les forces populaires attendent, peu disposées à retourner au carnage, tandis que les dominants s’entraînent et préparent l’assaut final ?

Parmi les armes dont disposent les puissants, il faut ajouter, à la force physique et à la propriété des moyens de production, le savoir et notamment celui de la finance mathématisée. Le glaive et l’usine perdent de leur efficacité au profit des logiciels, des mathématiques et des ordinateurs. Financiarisé et mondialisé, le système économique ne profiterait-il plus qu’à ceux qui possèdent les codes d’accès à cette nouvelle planète, unifiée sous l’impérialisme de l’argent ? Les dirigeants français alignent leurs revenus sur les plus élevés à l’échelle du monde, tout en délocalisant les emplois industriels, puis tertiaires vers les zones où le travail est payé au plus bas. Les ouvriers chinois ou philippins sont la référence et les travailleurs français licenciés se voient proposer des emplois de remplacement à des centaines ou des milliers de kilomètres de chez eux, au tarif local, celui de la misère.

Mais, pour que cela soit accepté et acceptable, il faut encore que les puissants du monde investissent dans les médias pour contrôler les cerveaux. Dans le magma indistinct de la pensée contemporaine, la lutte des classes est renvoyée aux poubelles de l’histoire. La notion de classe sociale disparaît du langage politiquement correct. Les mouvements sociaux sont dénoncés comme archaïques. Les droits arrachés de haute lutte par les travailleurs, dans les combats du passé, deviennent des privilèges inadmissibles pour les jongleurs de la finance qui, sur un coup de Bourse, peuvent engranger quelques millions au détriment de l’économie réelle.

Les effets d’annonce et les manœuvres populistes d’un adversaire qui se présente comme porteur d’un avenir meilleur brouillent les cartes. Dans cette phase, Nicolas Sarkozy ne joue-t-il pas le rôle d’un sauveur qui va pouvoir apporter par la « rupture » les moyens de faire reculer les nuées menaçantes ? Cette bonne volonté simulée a pu séduire quelques personnalités de la gauche que les errements du leader ont sans doute bien vite refroidies. Il reste que ces dévoiements ont accentué le trouble et les interrogations dans une opposition de gauche quelque peu déroutée par l’agitation sarkozyste. Et inquiétée par une personnalisation du pouvoir inusitée. La parole du chef de l’État s’infléchit et se contredit selon les circonstances. Mais les ruptures ne vont-elles pas toujours dans le même sens, celui d’un grignotage systématique des libertés et des acquis sociaux ?

Le temps est lourd de menaces, mais on ne sait quand et comment l’orage va éclater. La guerre des tranchées, celle de la société industrielle où patrons et ouvriers étaient dans un face-à-face constant, parfois violent, mais qui avait le mérite de permettre à l’échange d’exister, a laissé la place à un conflit où ceux qui contrôlent la mondialisation, ses échanges multiples et ses flux financiers dominent sans partage. L’arme atomique a remplacé le fantassin. La suprématie aérienne de la haute finance, bien au-dessus de l’économie réelle, empêche d’identifier l’ennemi, puissant mais insaisissable. Ce sont les marchés qui attaquent. Mais qui sont les marchés ? La force de frappe est impressionnante, mais on ne sait d’où vient le coup.

CONNAÎTRE L’ADVERSAIRE
Ce combat incertain exige que soient dévoilés les moyens et les méthodes de l’adversaire. Pour le vaincre, ne faut-il pas le connaître ? Aussi cet ouvrage prétend-il ouvrir quelques portes. Dans un souci constant de transparence et de lisibilité, nous donnons à lire des faits, des preuves, nous multiplions les histoires et les exemples pour emmener le lecteur sur la réalité du terrain, à La Défense, à Neuilly et dans les lotissements chics où l’entre-soi permet la consolidation des réseaux. Les sources sont indiquées : il faut vaincre l’opacité du pouvoir, l’un de ses remparts les plus solides.

Il fut un temps où la légitimité était l’arme par excellence des possédants. La culture, le caritatif, la simplicité apparente, la politesse envers le personnel qui servait, et le rôle économique indéniable de l’industriel, du patron connaissant son affaire : la domination sociale pouvait donner le change. Mais qu’est-ce qui peut rendre légitimes les bonus pharaoniques, les prises de bénéfice à la Bourse, les plus-values démentielles des spéculateurs ? Les dominants ne sont plus légitimes : ce sont simplement les plus forts.

Dans la France de Nicolas Sarkozy, l’argent est décomplexé, assumé, et l’appât du gain est la raison nécessaire et suffisante de l’enrichissement. L’obscurité calculée des manœuvres financières, les formules mathématiques comme tenues de camouflage, la prétention des grands discours technocratiques des politiques et des dirigeants des banques centrales, la dispersion des lieux stratégiques et leur invisibilité : les classes populaires ne sont-elles pas hors jeu ?

En mai 1968, on mettait le feu à la Bourse. En 2010, où est le champ de bataille, où est le point à frapper ? Le transfert des connaissances est stratégique : il faut vaincre le mur de l’obscurantisme moderne, mettre au jour les manœuvres et les pièges tendus, dévoiler les mécanismes. Le capitalisme a changé. Il ne s’agit pas de le refonder, les capitalistes le font très bien eux-mêmes. Il s’agit de le confondre pour pouvoir espérer lui substituer la liberté, l’égalité et la fraternité.

Dès le 7 mai 2007 au matin, nous avons décidé de collecter et classer les articles de presse et les documents permettant de conserver la mémoire de cette avalanche de changements et de ruptures aux fortunes diverses, initiés sous le règne sarkozyste. Ce simple effort quotidien a permis de sauvegarder une mémoire mise à mal par le flot impétueux qui submerge sans cesse l’actualité. Conserver la chronologie des événements, leur enchaînement, la trace des déclarations tonitruantes, est le moyen de mettre en évidence les tours de passe-passe d’un pouvoir déguisé en magicien.

Le Monde, chaque jour, et Le Canard enchaîné, le mercredi, ont été nos sources d’information régulières. De nombreux autres journaux, hebdomadaires et mensuels, des sites sur Internet ont été également mis à contribution, de même que les innombrables livres consacrés au chef de l’État. Des enquêtes spécifiques ont complété ces matériaux. Nos travaux antérieurs sur les classes dominantes ont été mobilisés pour donner à voir la spécificité de l’oligarchie politico-financière dont Nicolas Sarkozy est devenu le porte-parole.

L’adversaire est fort, la classe dominante est mobilisée sur tous les fronts. Ce constat risque d’être désenchanteur. Aussi terminons-nous en suggérant, à partir de réflexions sociologiques, des lieux où porter le regard et l’action. Pour contrer la collusion des élites, la connaissance de leur fonctionnement est un premier combat, mais aussi la condition d’une posture critique vis-à-vis de ceux qui mènent une guerre psychologique résolue contre les peuples désemparés. Le lecteur pourra s’y appuyer pour ne plus se laisser intimider et berner par les prétendues ruptures d’un pouvoir qui demeure ferme et constant dans son orientation de classe.



Sommaire
1. LE FOUQUET�S : LES AMIS DU CAC 40 AU CŒUR DE LA FÊTE
2. LES RICHES, PREMIERS SERVIS
3. UNE OLIGARCHIE AU POUVOIR
4. LA TÉLÉVISION : LES GUIGNOLS DE LA PUB
5. NICOLAS SARKOZY, AVOCAT D�AFFAIRES
6. ÉTAT, FAMILLE, COUPLE : LE MÉLANGE DES GENRES
7. INTERLUDE : PROMENADE EN SARKOZIE
8. LES MOTS POUR NE PAS LE DIRE

lire la suite sur http://www.editions-zones.fr/spip.php?page=lyberplayer&id_article=116
brusyl
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Le président des riches :: Commentaires

Mister Cyril

Message Mar 31 Jan 2012 - 21:41 par Mister Cyril

Le député René Dosière a présenté mardi son livre sur les comptes de l'Elysée et de Matignon


C'est l'opiniâtre du quinquennat, l'investigateur obstiné des comptes de l'Elysée, de Matignon et des ministères Depuis 2007, le député de l'Aisne apparenté PS René Dosière a posé un total de 425 questions «écrites, précises, ciblées» pour lesquelles il a obtenu un taux de réponse de 78%. Grâce à lui, on sait que François Fillon utilise l'avion deux fois plus que Villepin. On apprend que l'Elysée compte 121 véhicules sous Sarkozy, contre 55 sous Chirac. Ou encore que le président sortant dépense plus de quatre fois plus en sondages que son prédécesseur.

De ce travail parlementaire rigoureux, le parlementaire zélé a fait un livre (L'Argent de l'Etat, un député mène l'enquête, Seuil). Mardi matin dans un bureau de l'Assemblée nationale, il en a fait l'article devant des journalistes avides de chiffres croustillants sur le train de vie de l'Etat. Ils n'ont pas été déçus même si Dosière a tenu à souligner des «améliorations dont il faut créditer» l'actuel locataire de l'Elysée. «Depuis 2008, une grande partie des financements des ministères sont regroupés dans un budget ''consolidé'' désormais soumis au contrôle de la Cour des comptes», s'est-il ainsi félicité en soulignant qu'il préconisait ces mesures depuis des années. Pour ce qui est du budget de la présidence à proprement parler, 113 millions d'euros, Dosière regrette quand même que 30 millions de dépenses présidentielles soient toujours «dispersées dans les budgets ministériels» et que «la transparence sur les dépenses demeure très incomplète».

Ce n'est pas par simple obsession des chiffres que Dosière tient les comptes précis des Palais de la République. Mardi, il a cité Charles Péguy: «La mystique républicaine, c'était quand on mourait pour la République, la politique républicaine, c'est à présent qu'on en vit». En choisissant de citer l'auteur de Notre Jeunesse (1910), le député de l'Aisne se place d'entrée de jeu sur le terrain de la morale publique, qui se nourrit selon lui de la transparence des comptes et de la modestie des dépenses.

Mais ausculter celles du Palais et des services du Premier ministre devient de plus en plus difficile en cette période pré-électorale: «Curieusement, ironise Dosière, les ministres ne répondent plus dans les délais qui leur sont imposés aux questions que je leur pose. Si cette attitude, qui est contraire au règlement de l'Assemblée, avait été mise en application depuis plus longtemps, je n'aurais jamais pu mener les investigations auxquelles j'ai procédé», a-t-il souligné.

Augmentation des rémunérations dans les cabinets

Le satisfecit délivré à l'actuel président pour son quinquennat est donc bien relatif et, comme le martèle l'auteur, «les dépenses de l'Elysée ont été beaucoup plus importantes (durant l'actuel quinquennat) que sous Jacques Chirac». Car si les éléments de comparaison sont rares, reconnaît-il, «quelques chiffres sont significatifs». Et Dosière de déplorer la hausse de 49% des déplacement aériens («le Président passe en moyenne 24h par semaine en vol»), l'explosion des sommes consacrées aux sondages (500.000 euros par an sous Chirac contre 2.2 millions d'euros sous Nicolas Sarkozy), mais aussi «le doublement voire le triplement des forces de sécurité mobilisées à l'occasion des déplacements présidentiels». De ce dernier point, le député tire cette formule assassine: «Jacques Chirac aimait aller au contact des Français, alors que Nicolas Sarkozy dépense des sommes folles pour les tenir à distance».

René Dosière a également calculé qu'un ministre coûte en moyenne chaque année 16.72 millions d'euros à la collectivité. Un total qui comprend les frais de personnel, la communication, le loyer théorique, les frais de fonctionnement et le train de vie. Et le député d'affirmer que «réduire le nombre des ministres à 15, comme cela avait été envisagé, permettrait une économie de l'ordre du milliard d'euro sur la durée du quinquennat». Regrettant par ailleurs que le budget du premier ministre, dont la masse budgétaire est 3,2 fois supérieure à celle de l'Elysée, soit encore «plus opaque» que celui de la présidence, le député a l'honnêteté intellectuelle de mettre cette réalité sur le compte d'une plus grande complexité.

Malgré des documents budgétaires trop incomplets à son goût, René Dosière a toutefois relevé que François Fillon «utilise beaucoup trop l'avion»: 674 heures en moyenne par an contre 404 heures pour Raffarin et 335 pour Villepin. Des dépenses a priori prises en charge par le ministère de la Défense pour les déplacements en France, par celui des Affaires étrangères pour ceux hors de nos frontières. Le député s'alarme également que «ces dernières années dans le gouvernement de François Fillon, les rémunérations les plus élevés (aient) augmenté de 10 à 50%».

La moyenne mensuelle des trois rémunérations les plus élevées du cabinet du ministre des affaires européennes est ainsi passée de 6695 euros en juillet 2010 à 10403 euros en mai 2011, soit une hausse de 55%. Sur la même période, Dosière pointe +24% au ministère de la Défense, +30% au Sport, +32% à la Ville et +10% aux relations avec le Parlement. «C'est insupportable pour les Français et je pense en particulier aux fonctionnaires qui affrontent sur le terrain des usagers qui constatent la dégradation du service public. Nous n'arriverons pas à redresser la situation si les responsables politique n'ont pas un comportement exemplaire», affirme le parlementaire, convaincu qu'«un Etat modeste est un Etat fort, parce qu'il est fort de la confiance populaire».

A moins de trois mois de l'élection présidentielle, et alors que le candidat socialiste François Hollande s'est pour l'instant contenté de promettre une baisse de 30% de la rémunération du président de la République et des membres du gouvernement, René Dosière a décidé de profiter de la campagne électorale pour faire 7 propositions (voir ci-dessous) concernant le budget de la présidence. Lui qui estime à 500000 euros le coût annuel d'un député, affirme en tout cas avoir déjà fait gagné 10 millions par an au budget de l'Etat grâce à son travail méticuleux

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Donald11

Message Lun 13 Sep 2010 - 22:47 par Donald11

country skinner a écrit:ce qui prouve que ca ne sert pas seulement à tenir salon, mais aussi à emporter l'adhésion (et qu'il faut donc connaitre précisément ces méthodes pour s'y opposer).
Peux-tu me citer les opposants qui ont tout compris à ces méthodes ? L'adhésion de qui ça emporte ? Ca me parait bien léger comme preuve !!! En fait, tu veux dire que la démocratie est un jeu de dupes et que les électeurs sont les dindons de la farce, non ?
Ou alors j'ai rien compris à ton discours ...

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country skinner

Message Lun 13 Sep 2010 - 13:08 par country skinner

Le canard a écrit:Il est vrai que j'ai fait bac scientifique et que je me suis beaucoup emmerdé avec la philosophie, la sociologie et la linguistique ... tous ces trucs qui permettent de tenir salon, à la BHL, mais qui ne servent pas à grand chose au bout du compte... Comme preuve l'âge de la retraite repoussé à 62 ans ... et toutes les lois sécuritaires adoptées à l'unanimité, juste après quelques effets de manches
Mais justement mon canard, tu fais une "demonstratio in adjecto" : Malgré toutes les preuves scientifiques et mathématiques, ces lois scélérates ont été adoptées au contraire par des effets de manche "sophistiques" (de l'ordre du discours et non de la preuve scientifique), ce qui prouve que ca ne sert pas seulement à tenir salon, mais aussi à emporter l'adhésion (et qu'il faut donc connaitre précisément ces méthodes pour s'y opposer).

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Mister Cyril

Message Dim 12 Sep 2010 - 11:25 par Mister Cyril

"Je ne suis pas loin de penser que le genre humain est une erreur de la nature et qu'il serait temps qu'il disparaisse de la surface de la planète pour qu'elle ait une petite chance de tourner en paix jusqu'à la disparition naturelle de notre joli soleil."

Du calme mon bon canard, parfois on a tous ce genre de pensées misanthropo-apocalyptiques...mais perso je suis quand même un amoureux du genre humain; réflexe de survie reptilien, corporatisme...peut être...et même si le pessimisme l'emporte je ne souhaite ni holocauste, ni jugement dernier. Alors promis je vais faire un effort sur les énergies fossiles (j'utiliserai moins de charbon de bois lors de mes prochains barbs) et l'eau potable (plus qu'un bain par trimestre, ça m'arrange)...mais calme toi! Souffle, respire...voilàà!!!

(et respecte la philo de Bru, la socio de Country et la linguistique du poussin...hein????)

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Donald11

Message Dim 12 Sep 2010 - 0:32 par Donald11

brusyl a écrit:Nan mais ce vocabulaire a un petit quelque chose de désuet, de bien attachant : "lutte des classes, "impérialisme bourgeois"," masses populaires", "dialectique", tout est "objectivement" le témoignage d'une certaine praxis relativement comparable à celle que je pratiquais dans mon enfance chrétienne.. faudrait un jour qu'un sociologue ou un linguiste fasse une comparaison entre ces deux lexiques : beaucoup moins en opposition qu'on pourrait le croire ! si, si, sérieux
Et puis, le vocabulaire de ce livre est bien marqué mais n'empêche pas le sérieux de l'étude sociologique faite par ces deux chercheurs
J'ai rien trouvé dans googleux pour me traduire ça en français moyen et je ne vois pas ce que ta jeunesse chrétienne apporte comme élément nouveau dans la "lutte des classes" ... Il est vrai que j'ai fait bac scientifique et que je me suis beaucoup emmerdé avec la philosophie, la sociologie et la linguistique ... tous ces trucs qui permettent de tenir salon, à la BHL, mais qui ne servent pas à grand chose au bout du compte ... Comme preuve l'âge de la retraite repoussé à 62 ans ... et toutes les lois sécuritaires adoptées à l'unanimité, juste après quelques effets de manches pour ventiler l'assemblée !!! Je sais, j'amalgame, je raccourcis, je caricature ... Je ne suis pas loin de penser que le genre humain est une erreur de la nature et qu'il serait temps qu'il disparaisse de la surface de la planète pour qu'elle ait une petite chance de tourner en paix jusqu'à la disparition naturelle de notre joli soleil. Le pillage des énergies fossiles et des ressources en eau potable que nous avons joyeusement entrepris nous promet un bel avenir mort-rose. Enfin, on va s'en sortir avec notre parc d'éoliennes et nos radars automatiques ...
Ben oui, brasser du vent, on sait faire ...
Au point où on en est, je vais me prendre un bon bain chaud. Tu vois pas que ce soit le dernier !!!
Bonne nuit ma belle ...

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Donald11

Message Sam 11 Sep 2010 - 23:58 par Donald11

Mister Cyril a écrit:il y a que le palmipède qui préfère parler de papier toilette...chacun son lexique!
C'est quand même plus élégant que torche-cul, non ?

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Mister Cyril

Message Sam 11 Sep 2010 - 12:06 par Mister Cyril

Au fait camarade Sylvie RDV ce soir au stand du Tarn vers 20h à la fête de l'Huma...pas de La Croix hein, l'Huma!!!

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Mister Cyril

Message Sam 11 Sep 2010 - 11:16 par Mister Cyril

Mais bien sûr qu'elle progresse à notre contact la Bru même s'il reste encore du boulôt, regardez l'évolution de son vocabulaire de plus en plus dialectique "lutte des classes..." "praxis" ça c'est du ratounet etc...il y a que le palmipède qui préfère parler de papier toilette...chacun son lexique!

Bizz à tous ,bon week CAMARADES!!!

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brusyl

Message Ven 10 Sep 2010 - 23:50 par brusyl

Ma chère Sylvie, te convertirais-tu au communisme ?

Nan mais ce vocabulaire a un petit quelque chose de désuet, de bien attachant : "lutte des classes, "impérialisme bourgeois"," masses populaires", "dialectique", tout est "objectivement" le témoignage d'une certaine praxis relativement comparable à celle que je pratiquais dans mon enfance chrétienne.. faudrait un jour qu'un sociologue ou un linguiste fasse une comparaison entre ces deux lexiques : beaucoup moins en opposition qu'on pourrait le croire ! si, si, sérieux
Et puis, le vocabulaire de ce livre est bien marqué mais n'empêche pas le sérieux de l'étude sociologique faite par ces deux chercheurs

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Donald11

Message Jeu 9 Sep 2010 - 23:56 par Donald11

Mister Cyril a écrit:Désolé mais je suis un vieux con qui aime le papier...et faire un petit geste politique en rétribuant des auteurs anti-pensée unique, un has been quoi...
Moi aussi ! Surtout le matin aux toilettes !!!
Ami de la poésie, bonsoir !!!

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Donald11

Message Jeu 9 Sep 2010 - 23:55 par Donald11

"Lutte des classes" ....
"Complot " ....
Ma chère Sylvie, te convertirais-tu au communisme ?

Le président des riches 66252 Le président des riches 532399 Le président des riches 684690 Le président des riches 881167 Le président des riches 262523 Le président des riches 89998 Le président des riches 402252 Le président des riches 84523 Le président des riches 13959 Le président des riches 856130 Le président des riches 373312

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brusyl

Message Jeu 9 Sep 2010 - 22:19 par brusyl

salutations du soir "vieux con d' has been"
pffff, susceptible comme une chochotte ?
c'était juste histoire de créer des liens, moi aussi j'aime bien le papier ! à fond dans le papier de verre en ce moment, je refais la chambre de ma fifille !

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Mister Cyril

Message Jeu 9 Sep 2010 - 21:05 par Mister Cyril

Désolé mais je suis un vieux con qui aime le papier...et faire un petit geste politique en rétribuant des auteurs anti-pensée unique, un has been quoi...
Le président des riches 987242

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brusyl

Message Jeu 9 Sep 2010 - 19:55 par brusyl

pô b'soin d'lachter !!! le livre est presque en intégral sur le lien...

Tu vois mister, les liens cela sert quelquefois à cela....

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Mister Cyril

Message Jeu 9 Sep 2010 - 19:21 par Mister Cyril

J'osais pas le dire!!!

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Donald11

Message Mer 8 Sep 2010 - 23:39 par Donald11

C'est pas ça qu'on a appelé la lutte des classes, il y a bien longtemps ?

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Mister Cyril

Message Mer 8 Sep 2010 - 23:08 par Mister Cyril

Je l'achète samedi...à condition qu'il n'y ait pas que des attaques "ad hominem"!!!

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Mister Cyril

Message Mer 8 Sep 2010 - 23:04 par Mister Cyril

Excellent, bonne synthèse, on aura l'occasion d'en reparler CAMARADE!!!

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