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Tout petit précis pour les anti-marxistes qui savent pas pourquoi!!!

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20062011

Message 

Tout petit précis pour les anti-marxistes qui savent pas pourquoi!!! Empty Tout petit précis pour les anti-marxistes qui savent pas pourquoi!!!




Bon le "je" bien sûr c'est pas moi mais c'est pour enbêter bru et franz...et cette contre-culture révolutionnaire qui a donné les mythes de la main invisible ou de la fin de l'Histoire m'irrite plus que tout...

... je parle de Karl Marx, en l’appelant : « celui dont on a effacé le nom ». Bien sûr, on sait encore qui il est mais je parle là essentiellement de lui dans le cadre de la « science » économique et il est vrai qu’on y a effacé son nom pour une raison bien simple : parce qu’il avait eu le mauvais goût de compléter sa réflexion économique d’un projet révolutionnaire. Il avait dit, comme on sait : « Les philosophes n’ont jusqu’ici qu’interprété le monde, il s’agit maintenant de le transformer ». Cela a déplu énormément : un besoin se faisait sentir à la fin du XIXe siècle, celui de justifier ce que faisaient les financiers dans leur pratique, et plus particulièrement l’inflexion qu’ils étaient en train de donner à leurs activités en les centrant de plus en plus sur de la spéculation pure et simple, sur ce que je distingue dans ce qu’on appelle de manière un peu vague « la spéculation », comme étant des paris sur les fluctuations de prix.

Le capitalisme, c’est le partage biaisé de la richesse que l’on peut créer quand on rassemble des ressources naturelles, du minerai, le soleil, la pluie, et du travail, humain ou machinique. Partage biaisé parce qu’une part disproportionnée de la richesse va au capitaliste, le détenteur du capital, qui est simplement l’ensemble des ressources qui manquent là où elles sont nécessaires pour produire ou pour consommer, en raison d’une définition particulière de la propriété privée.

Marx dit du capitalisme qu’il est mortel, et de cela, on n’a absolument pas voulu entendre parler dans les endroits qui comptent : dans les banques, à la tête des industries. Alors, on a encouragé des économistes – et certains se sont montrés particulièrement enthousiastes à la tâche – à produire un discours qui aurait deux finalités : premièrement que l’on n’évoque plus jamais la fin du capitalisme, et deuxièmement, qui ferait en sorte que cette fin n’advienne jamais. Comme on a pu le constater en 2008, les économistes se sont beaucoup mieux acquittés de la première tâche que de la seconde.

La réflexion théorique de Marx se situait dans une tradition bien particulière, celle de l’économie politique, dont les représentants les plus éminents furent Adam Smith et David Ricardo, et au sein de laquelle l’attention se portait sur les groupes humains ayant des fonctions économiques spécifiques, ce qu’on appelait alors des « états », des « conditions » ou, comme le fit Marx, des « classes ». Quand on jeta Marx comme un malpropre, on jeta le bébé de l’économie politique avec l’eau du bain. Enfin presque, puisqu’on sauva une phrase de l’œuvre d’Adam Smith, un véritable ami du peuple, un ami de la Révolution Française : celle où il affirmait qu’il existait une « main invisible », qui faisait qu’en dépit du fait que les hommes ont tendance à poursuivre leur intérêt égoïste, ils peuvent néanmoins œuvrer au bien commun.

Je suis partisan bien sûr d’en revenir à une conception de la réflexion économique qui appartienne à part entière à l’économie politique, et qui s’apparente du coup à l’œuvre de Marx en économie. Ceci dit, les théories de Marx m’ont souvent fait faux bond, et j’ai été obligé de fabriquer de mon côté d’autres outils que ceux qu’il avait conçus. Ça a été le cas quand j’ai dû expliquer la formation des prix, telle que je l’avais vue à l’œuvre aussi bien sur les marchés du poisson en Afrique comme en Bretagne, que sur les marchés financiers. Ainsi aussi quand j’ai dû expliquer le partage biaisé de la richesse créée. Et là, le paradoxe a chaque fois été que j’ai dû « radicaliser », comme j’ai eu l’occasion de le dire, l’approche de Marx. Alors que Marx et Engels affirmaient dans la phrase par laquelle débute le Manifeste du parti communiste que « L‘histoire de toutes les sociétés jusqu’ici a été l’histoire de la lutte des classes », dans la théorie de la formation des prix de Marx et dans son explication du partage de la richesse créée, la lutte des classes a paradoxalement été mise entre parenthèses. Je suis persuadé qu’il ne s’agissait, dans un cas comme dans l’autre, que d’une négligence de sa part, et que si on avait attiré son attention sur cette bizarrerie, il se serait écrié : « Ach ! Mais bien sûr ! ». Le problème auquel je me heurte souvent aujourd’hui, ce sont deux dogmatismes symétriques : l’un qui veut qu’il est impossible qu’il y ait quoi que ce soit de vrai dans les analyses de Marx, et l’autre, qui n’est pas moins un obstacle à un progrès dans la pensée économique : qu’il est impossible qu’il y ait quoi que ce soit de faux dans ses analyses.

Mister Cyril
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Tout petit précis pour les anti-marxistes qui savent pas pourquoi!!! :: Commentaires

Mister Cyril

Message Ven 17 Fév 2012 - 15:59 par Mister Cyril

Lutte des classes et liens du sang

C’est un condensé de Grèce dans lequel crise économique et solidarité familiale s’emmêlent jusqu’à l’absurde. C’est l’histoire de Themistoklis et Panaiota Panagopoulou, ennemis de classe, frère et sœur de sang. Elle est racontée par "Iota", 54 ans, dans son petit appartement des faubourgs sud de Patras.

Themistoklis et Panaiota ont grandi à Borsi, un village du Péloponnèse de quelques centaines d’habitants. Une enfance pauvre – "petite, j’allais pieds nus", dit Panaiota –, un père agriculteur mort tôt et Iota qui prend en charge, avec sa mère, l’éducation de Themistoklis, de neuf ans son cadet. On l’imagine sévère, sérieuse, et infiniment tendre.

Les années passent. Themistoklis a le sens des affaires, il fait ses classes dans le commerce et finit, en 1993, par ouvrir Pan Medica Line, un grossiste en vêtements médicaux. Panaiota, elle, est syndicaliste jusqu’au bout des ongles : elle sera vendeuse, et ne rêve de rien d’autre.

En 2000, à 42 ans, Panaiota est renvoyée du magasin qui l’emploie. "Trop vieille, trop indocile", aucun employeur à Patras ne veut d’elle. Sauf Themistoklis, qui l’engage. "Il m’a sauvée du chômage et je lui en suis reconnaissante, mais dès le début les choses ont été claires : je suis l’employée, il est le patron."

Pas question pour Panaiota d’abandonner ses activités syndicales, elle prend la tête de l’association des employés du commerce de Patras. Themistoklis le lui reproche fréquemment : "Tu as introduit le conflit dans mon magasin !", dit-il. On croit entendre une boutade dans la réflexion, il n’en est rien : "Quand j’ai pris la défense d’une camarade qui avait abusé de son congé maladie, nous ne nous sommes pas parlé pendant un mois", raconte Panaiota.

"S’il ne me renvoie pas, c’est que je fais mon travail sérieusement, poursuit-elle. C’est souvent moi qui ouvre et ferme le magasin." C’est presque à son corps défendant qu’elle concède : "Bien sûr que moralement, il aurait du mal à me mettre dehors. Et puis vis-à-vis de notre mère, ce serait compliqué…"

Mais la crise est passée par là, impitoyable pour les commerçants de Patras. Les trois derniers mois ont été durs et Themistoklis a dû oublier ses scrupules pour ramener le salaire de Panaiota à 700 euros, au lieu des 903 euros prévus par la convention collective. Sans égard pour son loyer de 380 euros ou ses arriérés qui atteignent 914 euros auprès de la compagnie d’électricité. Lui ne se verse plus de salaire.

Clientèle aux abois, crédit bancaire inaccessible, l’improbable duo entre le frère et la sœur touche à sa fin. "Au rythme où vont les choses, Themistoklis a prévu de fermer le magasin dans deux mois", conclut Panaiota. Pour elle, la lutte continuera.

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Mister Cyril

Message Mar 20 Déc 2011 - 17:41 par Mister Cyril

La crise européenne réveille le spectre de Karl Marx

Depuis la chute du mur de Berlin, on le croyait mort et enterré. Or la crise prolongée du capitalisme financier ne cesse de le ressusciter. "Marx est mort", clamait le philosophe Jean-Marie Benoist, en 1970. "Dieu est mort, Marx est mort et moi-même, je ne me sens pas très bien", ajoutait avec humour le cinéaste Woody Allen... Nietzsche nous avait prévenus : "Dieu est mort : mais, puisque sont ainsi faits les hommes, il y aura peut-être encore pendant des milliers d'années des cavernes où l'on montrera son ombre"...
Et voici que Karl Marx revient nous hanter. Ou plutôt nous éclairer. Car les communistes militants ne sont plus les seuls à en faire une boussole pour notre temps. Les néolibéraux s'en emparent aujourd'hui. Les essayistes Alain Minc ou Jacques Attali, peu connus pour avoir animé des stands prolétariens à la Fête de L'Humanité, lui ont consacré des analyses et biographies. Bien sûr, ceux-ci s'intéressent davantage au Marx qui fit l'apologie de la bourgeoisie et du libre-échange qu'au théoricien d'un monde où les classes sociales seraient abolies. Mais le fait qu'un journal comme Le Monde publie un hors-série intitulé Marx, l'irréductible (122 p. , 7,90 €) est un signe des temps. Car Marx est devenu un classique.

En effet, il est possible aujourd'hui de s'y référer sans être relégué du côté des affreux jojos du soviétisme, des amoureux des défilés militaires de la Corée du Nord ou des adeptes du stalinisme tropical. Car il convient de défendre Marx contre le marxisme. D'ailleurs le vieux Karl l'avait dit à la fin de sa vie : "Tout ce que je sais, c'est que je ne suis pas marxiste. " Bien sûr, les ambiguïtés de sa pensée ne sont pas levées, comme son économisme ou sa façon de réduire les droits de l'homme à la défense de "l'homme égoïste" de la société bourgeoise. Mais, dégagé de l'idéologie, Marx permet de penser nos temps de crises en série.

La critique du fétichisme financier est chez lui portée à son acmé. Exilé à Londres, il s'est beaucoup intéressé aux paniques financières de la City - en 1857, 1866 et 1873 - qui rappellent singulièrement les nôtres. Il a vu la manière dont est né "tout un système de filouterie et de fraude au sujet d'émission et de trafic de titres" bancaires mais aussi que, chez le rentier "l'argent acquiert la propriété de créer de la valeur tout aussi naturellement que le poirier porte des poires".

L'illusion politique

C'est en tout cas dans ce contexte qu'Actuel Marx fête ses 25 ans. Dans une correspondance avec le cofondateur de la revue Jacques Texier, l'historien François Furet explique que Marx n'est paradoxalement pas un penseur de l'égalité, mais qu'il cherche surtout à dévoiler "l'aliénation de l'homme moderne dans l'illusion politique".

Les contributions sont prestigieuses : André Gorz (sur l'écologie politique), Judith Butler (sur la violence d'Etat), Jacques Rancière (sur la politique de l'art), Axel Honneth (sur la philosophie sociale)... De son côté, le philosophe Etienne Balibar remarque que l'idée communiste n'est pas morte. Qu'il soit conçu selon lui comme "une alternative au populisme", ou qu'il prenne la forme d'une "démocratie radicale" (Chantal Mouffe), le communisme n'a donc pas disparu du vocabulaire de notre monde post-soviétique. La preuve : née aux éditions L'Harmattan en 1987 puis éditée aux Presses universitaires de France, Actuel Marx a gagné en âge et en légitimité.


Le Monde des livres.

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Mister Cyril

Message Dim 26 Juin 2011 - 11:34 par Mister Cyril

Franz a écrit:Ben oui. J'aime bien Jorion. Mais il fait partie des économistes qui se contentent d'analyser la macro économie, d'en dénoncer, à juste titre, les perversions mais qui ne débouchent sur pas grand chose. Car, se plaçant au niveau international, ils posent des préalables qui concernent cette échelle. Incontestables mais Inaccessibles aux citoyens.

Ca donne une posture intellectuelle brillante, ça pose l'expert parce qu'à ce niveau, il dispose de tous les chiffres et données possibles mais il ne nous aide pas beaucoup pour le reste.

Amicalement
Franz

Pas faux...mais quand je parlais de con de barbu qui ne proposait "aucune solution" je désignais le grand Karl pas la paulo hein? C'est vrai pourquoi ils portent tous la barbe ces gauchistes???

Salutations et bon dimanche franz!

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Message Dim 26 Juin 2011 - 11:29 par Invité

Ben oui. J'aime bien Jorion. Mais il fait partie des économistes qui se contentent d'analyser la macro économie, d'en dénoncer, à juste titre, les perversions mais qui ne débouchent sur pas grand chose. Car, se plaçant au niveau international, ils posent des préalables qui concernent cette échelle. Incontestables mais Inaccessibles aux citoyens.

Ca donne une posture intellectuelle brillante, ça pose l'expert parce qu'à ce niveau, il dispose de tous les chiffres et données possibles mais il ne nous aide pas beaucoup pour le reste.

Amicalement
Franz

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Mister Cyril

Message Sam 25 Juin 2011 - 21:59 par Mister Cyril

Franz a écrit:"Le problème auquel je me heurte souvent aujourd’hui, ce sont deux dogmatismes symétriques"

Oui.

Et après, on fait quoi ? Il a conclu quelque chose le monsieur ? Il n'a rien d'autre à nous mettre sous la dent ?

J'ai déjà dit quelque part, que Marx avait de plus en plus raison avec le temps. Pour le constat. Et pour ce qu'on m'en a dit. D'ailleurs, à Attac où l'on rencontre la plus belle brochette de Marxistes pur jus, on y lit l'analyse la plus fine de la situation. Mais pas la moindre proposition.

Amicalement
Franz

Bein le monsieur c'est Jorion pour le reste voir son blog; désolé mais la plus belle brochette ne se rencontre pas à Attac même si forcément il y en a; une analyse fine de la situation c'est déjà pas mal pour les propositions j'ai pas tout lu mais c'est vrai que ce con de barbu il ne dit rien sur Leman Brother's ni sur la Grèce...pffft encore un intello raté! Hé les gars si le sujet ne vous intéresse pas (pour ce qu'on vous en dit) vous êtes pas obligés de faire des commentaires de 3 lignes, perso je me fais engueuler par Bru pour plus que ça...
Tout petit précis pour les anti-marxistes qui savent pas pourquoi!!! 987242

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Message Sam 25 Juin 2011 - 20:55 par Invité

"Le problème auquel je me heurte souvent aujourd’hui, ce sont deux dogmatismes symétriques"

Oui.

Et après, on fait quoi ? Il a conclu quelque chose le monsieur ? Il n'a rien d'autre à nous mettre sous la dent ?

J'ai déjà dit quelque part, que Marx avait de plus en plus raison avec le temps. Pour le constat. Et pour ce qu'on m'en a dit. D'ailleurs, à Attac où l'on rencontre la plus belle brochette de Marxistes pur jus, on y lit l'analyse la plus fine de la situation. Mais pas la moindre proposition.

Amicalement
Franz

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Message Mar 21 Juin 2011 - 22:38 par Invité

Mister Cyril a écrit:

Quelle simplification à outrance...mais on a le droit d'ignorer les sujets que l'on décide. Quant au FN je ne vois pas trop ce qu'il vient faire là, et je refuse de le mettre au milieu de toute réflexion et surtout débat;
Salutaions!

Ben moi non plus, le FN ne me gène pas mais dans les milieux de gauche, la récupération que fait le FN du souverainisme et de la crise de l'Euro provoque de l'embarras et aussi chez Lordon, ATTAC, E.Todd. Voir le rapport de terra Nova.

Foulques

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Mister Cyril

Message Mar 21 Juin 2011 - 22:24 par Mister Cyril

Foulques Deletang a écrit:
Mister Cyril a écrit:"je" bien sûr c'est pas moi mais c'est pour enbêter bru et franz" (sic)

pffffft à ce mode de comm...je parlais du brouillage des pistes bouriquette!!!

Désolé pour le reste, CP c'est pas mon niveau préféré! Grosse fatigue bizz!

Dans le message original, il est juste dit que l'oeuvre de Marx ne doit pas être pris en référence comme la bible, mais que tout n'est pas faux pour autant. Donc, on prend ce qu'on veut et on jette ce qu'on veut : avec ça il est possible de réconcilier la Terre entière sauf les pro et les anti Marx. Si on s'en tient aux propos de Todd, nul doute que mêm le FN y trouvera des éléments à picorer.

Foulques

Quelle simplification à outrance...mais on a le droit d'ignorer les sujets que l'on décide. Quant au FN je ne vois pas trop ce qu'il vient faire là, et je refuse de le mettre au milieu de toute réflexion et surtout débat; alors si les fachos décident de se drapper d'un discours ouvrier ou anti-capitaliste c'est leur problème ainsi que le problème que ceux qui sont tenter par les sirènes brunes...demain ils peuvent citer Marx (comme le nabot a cité Jean Jaurès) ça me fait ni chaud, ni froid...il parait même que Marine a prétendu que la mer est salée et plus chaude en été.

Salutaions!

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Message Mar 21 Juin 2011 - 22:09 par Invité

Mister Cyril a écrit:"je" bien sûr c'est pas moi mais c'est pour enbêter bru et franz" (sic)

pffffft à ce mode de comm...je parlais du brouillage des pistes bouriquette!!!

Désolé pour le reste, CP c'est pas mon niveau préféré! Grosse fatigue bizz!

Dans le message original, il est juste dit que l'oeuvre de Marx ne doit pas être pris en référence comme la bible, mais que tout n'est pas faux pour autant. Donc, on prend ce qu'on veut et on jette ce qu'on veut : avec ça il est possible de réconcilier la Terre entière sauf les pro et les anti Marx. Si on s'en tient aux propos de Todd, nul doute que mêm le FN y trouvera des éléments à picorer.

Foulques

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Mister Cyril

Message Mar 21 Juin 2011 - 22:00 par Mister Cyril

"je" bien sûr c'est pas moi mais c'est pour enbêter bru et franz" (sic)

pffffft à ce mode de comm...je parlais du brouillage des pistes bouriquette!!!

Désolé pour le reste, CP c'est pas mon niveau préféré! Grosse fatigue bizz!

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brusyl

Message Mar 21 Juin 2011 - 19:20 par brusyl

je ne me serais pas sentie plus visée que cela si tu n'avais pas spécifié, dans la portion du texte que tu as écrit : "je" bien sûr c'est pas moi mais c'est pour enbêter bru et franz" (sic)

C'était bel et bien nominatif non ? ... donc ma réaction relève bien davantage de ta propre logique que de mon prétendu nombrilisme

pour le reste de ton message :
Ensuite et enfin je ne sais pas moi non plus si j'y adhère vu que je n'ai pas tout compris (et loin de là) à quoi ça sert...mais par contre je sais à qui ça sert la démarxisation de l'Histoire et de la philosophie comment des esprits brillants peuvent revendiquer un anti-marxisme primaire...pas des esprits totalement libres et libérés du bourrage de crâne pensée unique libérale.

J'ai compris que pouic, tu peux répéter niveau CP s'il te plait ?

Dernière édition par brusyl le Mar 21 Juin 2011 - 22:19, édité 1 fois

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Mister Cyril

Message Mar 21 Juin 2011 - 19:16 par Mister Cyril

Mister Cyril a écrit:
brusyl a écrit:Bravo pour ton honnêteté d'avouer que ce n'est pas de toi.
mais je m'en étais bien rendue compte ... quand je suis parvenue à la quatrième ligne.

Par contre, j'ai la rage contre toi " pour les anti marxistes qui ne savent pas pourquoi" : à quoi ont donc alors servi ces quatre années où je m'escrime à t'expliquer justement POURQUOI je ne peux adhérer à cette idéologie ! . Il fait partie de cette période, des Lumières Ecossaises.

[/i]
Texte intégral : http://revolution-lente.coerrance.org/noam-chomsky-adam-smith.php

Dis donc ma Bru le titre est "pour ceux qui ne savent pas pourquoi" et non "pour ceux qui ne veulent pas adhérer" tu n'étais donc pas visé par ce texte...oh la la le nombril du maquis.

Ensuite et enfin je ne sais pas moi non plus si j'y adhère vu que je n'ai pas tout compris (et loin de là) à quoi ça sert...mais par contre je sais à qui ça sert la démarxisation de l'Histoire et de la philosophie comment des esprits brillants peuvent revendiquer un anti-marxisme primaire...pas des esprits totalement libres et libérés du bourrage de crâne pensée unique libérale.

Pour le reste c'était juste manière d'alimenter la petite querelle avec les jeunes padawans et agacer franz et mélody avec un petit jeu de piste!

Bizz à tous!

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brusyl

Message Mar 21 Juin 2011 - 0:41 par brusyl

Bravo pour ton honnêteté d'avouer que ce n'est pas de toi.
mais je m'en étais bien rendue compte ... quand je suis parvenue à la quatrième ligne.

Par contre, j'ai la rage contre toi " pour les anti marxistes qui ne savent pas pourquoi" : à quoi ont donc alors servi ces quatre années où je m'escrime à t'expliquer justement POURQUOI je ne peux adhérer à cette idéologie ! Tu veux que je récapépète depuis le début ? on recommence niveau CP ?
1) lutte des classes. Lutte : caca ! je refuse une dialectique historique basée sur ce seul éclairage : la sympathie, la solidarité, la compassion font tout autant partie de l'être humain. Ce n'est pas parce qu'on en parle pas que de telles aspirations ne sont pas à l'origine de l'action humaine
2) classes : moyen moyen... petites boîtes pour bien ranger, société plus complexe que cela
3) le tout économie : caca encore ! l'être humain a d'autres dimensions que ce qu'il fabrique, ce qu'il vend, ce qu'il gagne, ce qu'il possède, ce qu'il consomme
4) c'est une théorie basée sur le productivisme : Marx n'a pas vu à quoi mènerait cette croissance infinie : surproduction chronique de biens et pénurie des ressources naturelles
5) Les marxistes prétendent que leur interprétation sociale est scientifique alors que ce n'est qu'une idéologie parmi d'autres, qui reflète les propres choix moraux de Marx et écrite dans but de mobiliser les couches populaires pour une révolution.

Je pourrai également critiquer sa théorie de la valeur et de la plus-value, mais ce sera pour quand tu seras passé en classe supérieure !



N'empêche que le bon Jorion (qui est marxiste comme tu es boudhiste mister) aurait du lire l'article de Chomsky sur Adam Smith, il en aurait peut être sorti autre chose que la main invisible

petit extrait :

Je n’ai pas du tout fait de recherches sur Smith. Je l’ai juste lu. Il n’y a pas de recherches. Je l’ai lu tout simplement. Il est pré-capitaliste, c’est une des figures des Lumières. Il mépriserait ce que nous appelons capitalisme. Les gens lisent des bribes d’Adam Smith, les quelques phrases qu’ils enseignent à l’école. Tout le monde lit le premier paragraphe de « La Richesse des Nations » où il dit combien la division du travail est merveilleuse. Mais peu poursuivent des centaines de pages plus loin, où il dit que la division du travail détruira les êtres humains et transformera les gens en créatures aussi stupides et ignorantes qu’il est possible de l'être pour un humain. Et que par conséquent, dans toute société civilisée, le gouvernement devra prendre des mesures pour empêcher la division du travail d’atteindre ses extrêmes.

Il a donné un argument en faveur des marchés, mais l’argument était que sous condition d’une liberté parfaite, les marchés mèneraient à l’égalité parfaite. C’est l'argument en leur faveur, parce qu’il pensait que l’égalité de condition (pas seulement l’opportunité) était ce que à quoi l’on devait tenter d’aboutir. Et ça revient toujours et toujours. Il donna une critique dévastatrice de ce que nous appellerions les politiques Nord-Sud. Il parlait de l’Angleterre et de l’Inde. Il a sévèrement condamné les expériences que les britanniques menaient à l’époque et qui étaient en train de dévaster l’Inde.

Il a aussi fait des remarques, qui devraient être des truismes, sur la façon dont l’Etat fonctionne. Il signala qu’il est totalement absurde de parler d’une nation et de ce que nous appellerions aujourd’hui les « intérêts nationaux ». Il a simplement observé au passage, parce que c’est trop flagrant, qu’en Angleterre, qui est le sujet dont il discute – et c’était alors la société la plus démocratique -, les principaux architectes de la politique sont « les marchands et les manufacturiers », et qu’ils s’assurent que leurs propres intérêts soient, selon ses propres mots, « particulièrement pris en considération », quelqu’en soit l’effet sur les autres, y compris le peuple anglais qui, c’est ce qu’il soutient, a souffert de leurs politiques. Il n’avait pas les éléments pour le prouver à cette époque, mais il avait probablement raison.

Un siècle plus tard, ce truisme fut appelé analyse de classe, mais vous n’avez pas besoin de lire du Marx pour la trouver. C’est très explicite chez Adam Smith. C’est si flagrant qu’un enfant de 10 ans peut le voir. Il n’en a donc pas fait grand cas. Il l’a juste mentionné. Mais c’est correct. Si vous lisez ses travaux, il est intelligent. C’est une personne qui vient des Lumières. Sa motivation principale était l’hypothèse que les gens sont guidés par la sympathie et les sentiments de solidarité ainsi que le besoin de contrôler leur propre travail, tout comme les autres penseurs des Lumières ou du début du Romantisme. Il fait partie de cette période, des Lumières Ecossaises.

La description qu’on fait de lui aujourd’hui est tout simplement ridicule.

Texte intégral : http://revolution-lente.coerrance.org/noam-chomsky-adam-smith.php

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Message Mar 21 Juin 2011 - 0:23 par Invité

Mister Cyril a écrit:Putaing ces jeunes faut tout leur prémâcher...allons un effort jeune padawan...mais demain promis je te donne la réponse (petit jeu puéril qui n'amuse que moi)

Bizz la belle verte (je parlais de ton avatar bien sûr!)

lien ici
C'est chiant ton jeu de cache-cache, j'ai pas que ça à f... ;-))

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Mister Cyril

Message Lun 20 Juin 2011 - 23:16 par Mister Cyril

Putaing ces jeunes faut tout leur prémâcher...allons un effort jeune padawan...mais demain promis je te donne la réponse (petit jeu puéril qui n'amuse que moi)

Bizz la belle verte (je parlais de ton avatar bien sûr!)

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Message Lun 20 Juin 2011 - 23:12 par Invité

Bah, t'aurais pu préciser les références de cet extrait de Jorion (c'est quel bouquin ?)
Tout petit précis pour les anti-marxistes qui savent pas pourquoi!!! 840346
Le problème auquel je me heurte souvent aujourd’hui, ce sont deux dogmatismes symétriques
Comme souvent dans le domaine cognitif : on se heurte à un obstacle que l'on doit franchir en dépassant ce qui a déjà été expliqué et que l'on connaît déjà.
Bon et la suite c'est pour quand ? car ça a l'air passionnant. C'est "la formation du prix" ou "le capitalisme à l'agonie "? histoire que je me trompe pas d'investissement ;-))

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