La contre-révolution s'organise!!!
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16032011
La contre-révolution s'organise!!!
Des soldats saoudiens et des policiers des Emirats arabes unis ont été envoyés à Bahreïn pour soutenir le pouvoir sunnite après l'intensification de la contestation menée par une population majoritairement chiite, loyale à l'Iran.
Manama, la capitale, était quasi paralysée lundi à la suite d'un appel à une grève générale. Les rues étaient désertes et les écoles fermées tandis que le quartier des affaires, au coeur de la ville, était placé sous haute protection policière. (c) Afp
L'entrée de troupes de pays du Golfe à Bahreïn porte un message à l'Iran : le club des monarchies sunnites n'est pas prêt à permettre la chute du régime de l'un de ses membres, estiment des analystes. "La sécurité de Bahreïn est sous menace de l'Iran et de l'opposition dominée par les chiites dont des loyalistes à l'Iran. Et ce n'est pas seulement une menace intérieure mais aussi extérieure", a affirmé à l'AFP Mustafa al-Ani, directeur du Gulf Research Center, basé à Dubaï. "Bahreïn est une ligne de front pour le Conseil de coopération du Golfe (CCG) qui ne peut permettre que son régime soit ébranlé. Une chute du régime bahreïni aurait de graves conséquences pour le reste du CCG", a dit M. Ani.
Bahreïn : les manifestants veulent marcher sur l'ambassade saoudienne
Une "force d'occupation"
Des soldats saoudiens et des policiers des Emirats arabes unis ont été envoyés à Bahreïn à la rescousse du pouvoir sunnite après l'intensification de la contestation menée par une population majoritairement chiite. L'opposition, menée par les chiites, y a vu une "force d'occupation" et une "guerre non déclarée au peuple de Bahreïn". Sans soutenir ouvertement la révolte à Bahreïn, Téhéran a estimé mardi que l'intervention des forces du Golfe était inacceptable et ne ferait que "rendre la situation plus compliquée", selon le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.
"Aucune preuve suggérant que l'Iran ait initié une révolution"
Lors d'une visite vendredi à Bahreïn, le secrétaire américain à la Défense Robert Gates a dit n'avoir "aucune preuve suggérant que l'Iran ait initié l'une ou l'autre des révolutions populaires ou des manifestations dans la région". "Mais il y a des preuves tangibles que si la crise se prolonge, et tout particulièrement à Bahreïn, les Iraniens cherchent des moyens de l'exploiter et de créer des problèmes", a-t-il souligné. M. Ani a rappelé que l'Iran avait revendiqué Bahreïn pendant 17 ans et jusqu'en 1971 et que la revendication a été répétée plusieurs fois depuis.
"Un message à l'Iran"
Outre Bahreïn, le CCG comprend l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Oman, le Qatar et le Koweït. "L'affrontement entre le régime (sunnite) de Bahreïn et l'opposition chiite reflète celui qui existe entre les Arabes du Golfe et l'Iran", a estimé pour sa part l'analyste Abdulwahab Badrakhan, basé à Londres. "L'envoi de troupes est certainement un message à l'Iran et l'opposition chiite (de Bahreïn) pour qu'elle abaisse le niveau de ses demandes très radicales et d'accepter le dialogue avec le pouvoir qui se dit prêt à des concessions significatives", a ajouté M. Badrakhan.
"L'action des pays du Golfe part de l'hypothèse d'une ingérence de l'Iran"
Les radicaux parmi les opposants chiites appellent à la chute de la monarchie sunnite qui règne depuis plus de 200 ans. Certains veulent instaurer une république mais le gros des opposants se défendent de tout lien avec l'Iran et disent ne vouloir qu'une monarchie constitutionnelle. "L'action des pays du Golfe part de l'hypothèse d'une ingérence de l'Iran à Bahreïn (...) et de celle de la présence d'éléments infiltrés parmi les manifestants qui sont soutenus et financés par des parties étrangères", soutient Sami al-Faraj, chef du Strategic Reseach Center du Koweït. "N'oublions pas que le CCG a été fondé en 1981 sous forme d'alliance contre la menace iranienne au début de la guerre irako-iranienne. L'histoire se répète aujourd'hui", a ajouté M. Faraj.
L'Arabie saoudite envoie un message à sa propre population chiite
Neil Partrick, associé au Royal United Services Institute de Londres spécialisé dans les affaires de sécurité, a estimé qu'en intervenant à Bahreïn, "l'Arabie saoudite veut aussi envoyer un message à sa propre population chiite" qui a tenté récemment de manifester dans l'est du pays. Environ un dixième de la population saoudienne est chiite et est concentrée dans la zone orientale riche en pétrole. Cette proportion atteint le tiers au Koweït et Oman a une petite minorité chiite.
Manama, la capitale, était quasi paralysée lundi à la suite d'un appel à une grève générale. Les rues étaient désertes et les écoles fermées tandis que le quartier des affaires, au coeur de la ville, était placé sous haute protection policière. (c) Afp
L'entrée de troupes de pays du Golfe à Bahreïn porte un message à l'Iran : le club des monarchies sunnites n'est pas prêt à permettre la chute du régime de l'un de ses membres, estiment des analystes. "La sécurité de Bahreïn est sous menace de l'Iran et de l'opposition dominée par les chiites dont des loyalistes à l'Iran. Et ce n'est pas seulement une menace intérieure mais aussi extérieure", a affirmé à l'AFP Mustafa al-Ani, directeur du Gulf Research Center, basé à Dubaï. "Bahreïn est une ligne de front pour le Conseil de coopération du Golfe (CCG) qui ne peut permettre que son régime soit ébranlé. Une chute du régime bahreïni aurait de graves conséquences pour le reste du CCG", a dit M. Ani.
Bahreïn : les manifestants veulent marcher sur l'ambassade saoudienne
Une "force d'occupation"
Des soldats saoudiens et des policiers des Emirats arabes unis ont été envoyés à Bahreïn à la rescousse du pouvoir sunnite après l'intensification de la contestation menée par une population majoritairement chiite. L'opposition, menée par les chiites, y a vu une "force d'occupation" et une "guerre non déclarée au peuple de Bahreïn". Sans soutenir ouvertement la révolte à Bahreïn, Téhéran a estimé mardi que l'intervention des forces du Golfe était inacceptable et ne ferait que "rendre la situation plus compliquée", selon le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.
"Aucune preuve suggérant que l'Iran ait initié une révolution"
Lors d'une visite vendredi à Bahreïn, le secrétaire américain à la Défense Robert Gates a dit n'avoir "aucune preuve suggérant que l'Iran ait initié l'une ou l'autre des révolutions populaires ou des manifestations dans la région". "Mais il y a des preuves tangibles que si la crise se prolonge, et tout particulièrement à Bahreïn, les Iraniens cherchent des moyens de l'exploiter et de créer des problèmes", a-t-il souligné. M. Ani a rappelé que l'Iran avait revendiqué Bahreïn pendant 17 ans et jusqu'en 1971 et que la revendication a été répétée plusieurs fois depuis.
"Un message à l'Iran"
Outre Bahreïn, le CCG comprend l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Oman, le Qatar et le Koweït. "L'affrontement entre le régime (sunnite) de Bahreïn et l'opposition chiite reflète celui qui existe entre les Arabes du Golfe et l'Iran", a estimé pour sa part l'analyste Abdulwahab Badrakhan, basé à Londres. "L'envoi de troupes est certainement un message à l'Iran et l'opposition chiite (de Bahreïn) pour qu'elle abaisse le niveau de ses demandes très radicales et d'accepter le dialogue avec le pouvoir qui se dit prêt à des concessions significatives", a ajouté M. Badrakhan.
"L'action des pays du Golfe part de l'hypothèse d'une ingérence de l'Iran"
Les radicaux parmi les opposants chiites appellent à la chute de la monarchie sunnite qui règne depuis plus de 200 ans. Certains veulent instaurer une république mais le gros des opposants se défendent de tout lien avec l'Iran et disent ne vouloir qu'une monarchie constitutionnelle. "L'action des pays du Golfe part de l'hypothèse d'une ingérence de l'Iran à Bahreïn (...) et de celle de la présence d'éléments infiltrés parmi les manifestants qui sont soutenus et financés par des parties étrangères", soutient Sami al-Faraj, chef du Strategic Reseach Center du Koweït. "N'oublions pas que le CCG a été fondé en 1981 sous forme d'alliance contre la menace iranienne au début de la guerre irako-iranienne. L'histoire se répète aujourd'hui", a ajouté M. Faraj.
L'Arabie saoudite envoie un message à sa propre population chiite
Neil Partrick, associé au Royal United Services Institute de Londres spécialisé dans les affaires de sécurité, a estimé qu'en intervenant à Bahreïn, "l'Arabie saoudite veut aussi envoyer un message à sa propre population chiite" qui a tenté récemment de manifester dans l'est du pays. Environ un dixième de la population saoudienne est chiite et est concentrée dans la zone orientale riche en pétrole. Cette proportion atteint le tiers au Koweït et Oman a une petite minorité chiite.
Mister Cyril- Nombre de messages : 2391
Date d'inscription : 15/08/2008
Localisation : Région parisienne
La contre-révolution s'organise!!! :: Commentaires
Re: La contre-révolution s'organise!!!
Vi mais justement tu ne trouveras personne pour défendre Khadafi, même les pays du golfe ont proposé une aide militaire...comme ils s'organisent pour baillonner leurs opposants et mater les opposants voisins (Bahrein, Yémen, gauchistes de Tunisie et d'Egypte...) comme le proposait Alliot-Sainte-Marie...plutôt un dictateur qu'Al Qaïda mon cul...plutôt un dictateur que perdre des pétros-dollars...alors désouder le vilain Lybien ça masque déjà une grosse contre-révolution dans les pays arabes...mais si en plus on peut parler du Japon même l'autre fada ne sert plus à rien; quant aux ivoiriens moua moua
Concernant la Lybie et son "conducator", j'ai lu ça : les Chinois aurait bien manoeuvré en empêchant le conseil de sécurité de taper sur Khadafi. Comme ça, dans quelques temps, après avoir repris les choses en main, il pourra virer Total et Eni et traiter avec la Chine et l'Inde pour leur vendre ses 1,5 millions de barils. Et avec le pognon, il s'achètera l'armement nécessaire auprès des russes pour que cela ne puisse pas se reproduire.
C'est vrai que le risque élévé de catastrophe nucléaire au Japon retient toutes les attentions. Et tant pis pour les "rebelles" lybiens, et tous leurs homologues arabes ... Ces adeptes de la démocratie passeront par pertes et profits dans les poubelles de l'histoire.
Je sais pas vous, mais moi ça me donne envie de gerber tout ça !
C'est vrai que le risque élévé de catastrophe nucléaire au Japon retient toutes les attentions. Et tant pis pour les "rebelles" lybiens, et tous leurs homologues arabes ... Ces adeptes de la démocratie passeront par pertes et profits dans les poubelles de l'histoire.
Je sais pas vous, mais moi ça me donne envie de gerber tout ça !
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