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Taxer les super riches : premier fumigène de rentrée ?

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22082011

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Taxer les super riches : premier fumigène de rentrée ? Empty Taxer les super riches : premier fumigène de rentrée ?





Lancé aux Etats-Unis, le débat arrive en France par le PDG de Publicis


"On peut être super riche et se montrer super citoyen !" Même le 20 heures de TF1 n'en revient pas : en raison de la crise de la dette, de grands patrons veulent payer davantage d'impôts pour renflouer les caisses de l'Etat. Ce mouvement de générosité est parti de l'autre côté de l'Atlantique : c'est le milliardaire américain Warren Buffett qui a lancé le débat aux Etats-Unis en réclamant une hausse des impôts pour les "méga-riches" dans une tribune publiée le 14 août dans le New York Times.


Cette riche idée a ensuite été reprise en France : le PDG de Publicis et président de l'Association française des entreprises privées (AFEP), Maurice Lévy, a lui aussi pris sa plume pour réclamer une plus grande taxation des plus riches dans une tribune publiée dans Le Monde. Interrogé par RTL le même jour, l'homme d'affaires Pierre Bergé (co-propriétaire du Monde) a abondé dans son sens.

Un milliardaire américain, deux tribunes et deux fortunés français, les ingrédients sont réunis pour lancer "legrandébat" sur la taxation des super riches. De TF1 à La Tribune, en passant par Le Parisien ou encore RTL, les grands médias s'y sont précipités. Seul hic : la tribune de Maurice Lévy (proche de Sarkozy) est très différente de celle de Warren Buffet. S'agit-il du premier fumigène de la rentrée ?

Et si on taxait les super riches ? Le débat est parti des Etats-Unis en pleine crise de la dette. Dans une tribune publiée le 14 août dans le New York Times, et reprise notamment par Le Figaro, le milliardaire Warren Buffett réclame davantage d'impôts pour les plus riches.


Selon lui, les "méga-riches" ne sont pas suffisamment taxés : "Nos dirigeants ont appelé à un sacrifice partagé, écrit-il. Mais quand ils ont fait cette demande, ils m'ont épargné. J'ai vérifié auprès de mes amis méga-­riches pour savoir à quels sacrifices ils s'attendaient. Eux non plus n'avaient pas été touchés". Principal problème pour Buffett : le taux d'imposition anormalement trop bas des contribuables les plus aisés. "Warren Buffett a mené sa petite enquête: l'an dernier, son taux d'imposition représentait 17,4% de ses revenus imposables, alors que celui des 20 personnes travaillant dans son bureau était compris entre 33% et 41%", explique Le Figaro. Il souhaite donc proposer la création de tranches d'imposition nouvelles pour les revenus supérieurs à un million de dollars, et en surtaxant ceux qui ont des revenus dépassant les 10 millions.

Deux jours après la publication de cette tribune, le PDG de Publicis, Maurice Lévy, emboîte le pas de Buffett. Dans une tribune publiée dans Le Monde mardi 16 août, il se dit favorable à "une contribution exceptionnelle des plus riches, des plus favorisés, des nantis". Selon lui, il est "indispensable que l'effort de solidarité passe d'abord par ceux que le sort a préservés", Interrogé à ce sujet sur RTL mardi midi, l'homme d'affaires Pierre Bergé (co-propriétaire du Monde) est allé dans le même sens. A un détail près : il a émis des doutes sur la mise en œuvre d'une telle politique par Nicolas Sarkozy. Mais peu importe le scepticisme de Bergé, la tribune de Lévy, après celle de Buffet, donne le coup d'envoi du "grandébat".

Dans la presse, la proposition de Lévy fait plutôt recette : "Warren Buffet - Maurice Lévy... même combat pour taxer les riches" titre par exemple Le Midi Libre. "Taxer les riches : une idée qui fait son chemin", relève La Tribune. Le Parisien s'est aussi intéressé à "ces ultrariches qui veulent payer plus d'impôts". "Legrandébat" est partout, et qui dit débat, dit forcément débat participatif. Le Parisien a par exemple posé la question qui tue à cinq lecteurs : "Si vous étiez riche, accepteriez-vous de payer plus d'impôts ?" Quatre d'entre ont répondu favorablement (seule Marie, la retraitée, a fait la fine bouche).


Ultrariches ultragénéreux

Mêmes résultats épatants à la question d'Europe1.fr : "Réduction des déficits : les "méga-riches" doivent-ils davantage contribuer ?" Résultat garanti : 91% des internautes ont répondu oui ce jeudi à 14h.

Du côté de TF1, le 20 heures évoquait hier soir ces "capitaines d'industrie", ces "super citoyens", "très riches", "très généreux", constatant que l'appel de Maurice Lévy "fait des émules"
picto...même si un super-riche, lucide, précise que ça ne suffira pas à résorber le déficit

Pourquoi ce débat a-t-il autant de succès ? Sans doute parce qu'il montre que l'idée de taxer les plus riches "n'est pas forcément l'apanage de gauchistes indécrottables" relève Le Monde dans un éditorial ( favorable à l'initiative, faut-il le préciser ?) intitulé "Taxer les riches, avec leur bénédiction". Justement : Maurice Lévy est la 238e fortune de France. Président de l’Afep (Association française des entreprises privées) et du Groupe Publicis, Lévy est surtout un proche de Nicolas Sarkozy. C'est lui qui a par exemple suggéré et organisé l'eG8 de Sarkozy. Comment interpréter dans ces conditions sa proposition, qui va plutôt à contre-courant de toute la politique fiscale de son "ami" ?


proposition floue d'un Sarkozyste pour mieux faire passer la rigueur ?

En signant une tribune deux jours après celle de Warren Buffett, Lévy a réussi son coup : c'est sa proposition de taxer les riches qu'une grande partie de la presse a retenue. Or, la lecture complète de son texte permet de comprendre que cet effort supplémentaire des super riches est considéré comme une contrepartie à d'autres efforts bien plus douloureux.

Contrairement à la tribune de Warren Buffett, Lévy n’évoque pas seulement l’imposition des plus riches, sa tribune comporte quatre propositions. D'abord, il se prononce pour "une réduction brutale, immédiate, du déficit public. Et sans attendre une seule seconde". Brutale comment ? "Il s'agit autant de couper dans la dépense que de raboter ou supprimer des niches fiscales" en agissant dès 2011 "avec vigueur", précise-t-il. Et sur les coupes dans les dépenses, Lévy a sa petite idée. Sa proposition 3 suggère "une vraie, une sérieuse, une profonde réforme de nos structures administratives et de nos systèmes sociaux, pour pouvoir à l'avenir réduire drastiquement nos coûts afin de pouvoir servir la dette, la réduire (au besoin et en complément, par un programme de privatisation dédié exclusivement au désendettement), et investir dans l'avenir. Osons nous attaquer aux vaches sacrées".


Traduction : les vaches sacrées qui doivent partir en cure d'amaigrissement sont la fonction publique et la sécurité sociale. Enfin, quatrième proposition pour relancer l'économie : "Redonner à notre économie les moyens de sa compétitivité (...) Réduire sensiblement les coûts des charges qui pèsent sur les salaires afin de regagner le terrain perdu et se donner les moyens de créer de la richesse et des emplois dans notre pays".

De toutes ces mesures - réduction "brutale", "drastique" des dépenses et allègement des charges pour les entreprises - c'est la proposition de taxer les plus riches qui a davantage retenu l'attention des médias, alors même qu'elle reste relativement floue et probablement limitée. Quand l'Américain Buffett suggère une réforme du système fiscal américain avec une hausse des taux d'imposition pour les plus riches, Lévy ne parle que d'une "contribution exceptionnelle". S'agit-il d'une taxe pérenne ou prélevée une seule année ? A partir de quels revenus ? Pour un montant total estimé de combien ? Lévy ne le précise pas. Ce qui faire dire à Monique Pinçon-Charlot, la sociologue spécialiste des riches que nous avions reçue sur notre plateau, que cette contribution "ne serait pas très contraignante" puisqu'en parlant de taxe "exceptionnelle", il "sous-entend qu’elle sera provisoire".

Interrogée par 20 minutes, la sociologue décrypte ce débat naissant : "A la suite de la sortie de notre livre Le Président des riches, nous avons passé 8 mois à sillonner la France, explique-t-elle. Nous avons pu mesurer à quel point il y a un sentiment de révolte dans le pays de Nicolas Sarkozy parmi les classes moyennes et populaires. Compte tenu des affaires Servier, Tapie, Bettencourt et Wildenstein qui touchent de près le président de la République, ses amis se devaient de faire un geste pour apaiser la tension. C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre la tribune de Maurice Lévy". Et "quand bien même, une contribution exceptionnelle serait appliquée, le montant resterait très symbolique au regard de leur richesse", estime-t-elle.


La proposition est également prise avec scepticisme à gauche : "Cette proposition relève de l’écran de fumée pour protéger les amis du CAC 40 de Nicolas Sarkozy, tacle le porte-parole du PS, Benoît Hamon, dans Libération. Réelle réflexion de fond ou vrai fumigène ? Il n'est pas certain que ce "grandébat" qui, faute d'autre chose, donne la mesure du désarroi programmatique des super-privilégiés, tienne la route jusqu'à la présidentielle.
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=4249
brusyl
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Taxer les super riches : premier fumigène de rentrée ? :: Commentaires

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Message Mar 23 Aoû 2011 - 17:32 par Invité

J'ai lu cette info ce matin, je suis tout ébaubi de tant de générosité teinté de patriotisme. Voilà qui efface la réputation de rapacité des gentils membres du MEDEF, nous leur en serons à tout jamais reconnaissants notamment à la veille (9 mois) d'élections législatives. Grand merci à eux.
Pour tempérer ma reconnaissance vis à vis de ces généreux donateurs qui ont la main sur le coeur, je rappellerai seulement que depuis que la droite réac est revenue au pouvoir, la tranche supérieure de l'impôt sur le revenu a été abaissé de 65% à 40% (50% hors CSG); donc 1 à 2% de nouvelle surtaxe, ça laisse 23 à 24% de rab. Pendant 30 ans, les prélèvements sociaux augmentant, plus particulièrement sur les revenus les plus élevés, les cadres dirigeants ont dû à regret s'augmenter bcp pour conserver leur pouvoir d'achat Avec les cadeaux de Sarkozy, ils se retrouvent avec des montagnes d'argent dont ils ne savent plus que faire et qui leur gâchent leurs vacances de voir tant de pauvreté étalée devant leurs yeux, des domestiques sales et renfrognés. Aussi veulent-ils bénévolement contribuer à sauver la France (leur gagne-pain) et participer à cet élan national.
Ben moi, ça me fait penser à tous les miséreux qui attendaient à la sortie de l'église, un geste des aristocrates et grands bourgeois et se confondaient en remerciements car l'inéquité de l'époque moyen-âgeuse est de retour.
Merci aux grands Seigneurs!

Foulques

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Donald11

Message Mar 23 Aoû 2011 - 16:19 par Donald11

Avant la taxe annuelle, la main au pot volontaire ... Faudrait pas non plus que ca devienne une mauvaise habitude gouvernementale ... Et puis ca va faire plaisir a la plebe, encore appele populace !!!

Seize patrons d'entreprises françaises et très grandes fortunes ont signé un texte demandant "l'instauration d'une "contribution exceptionnelle" qui toucherait les contribuables français les plus favorisés" afin de réduire le déficit budgétaire de la France.

"Nous sommes conscients d'avoir pleinement bénéficié d'un modèle français et d'un environnement européen auxquels nous sommes attachés et que nous souhaitons contribuer à préserver", écrivent-ils dans cet appel publié sur le site du Nouvel Observateur et dans son édition à paraître jeudi.

"Au moment où le gouvernement demande à tous un effort de solidarité, il nous semble nécessaire d'y contribuer", ajoutent-il.

Cet appel est signé par Jean-Paul Agon, PDG de L'Oréal, Antoine Frérot, DG de Véolia Environnement, Denis Hennequin, PDG d'Accor, Marc Ladreit de Lacharrière, président de Fimalac, Maurice Lévy, PDG de Publicis, Christophe de Margerie, PDG de Total, Frédéric Oudéa, PDG de la Société Générale, Jean Peyrelevade, président Leonardo France, Franck Riboud, PDG de Danone, Stéphane Richard, PDG d'Orange, Louis Schweitzer, président de Volvo et de AstraZeneca, Marc Simoncini, président de Meetic, Jean-Cyril Spinetta, président d'Air France-KLM et président du Conseil de surveillance d'Areva et Philippe Varin, président du directoire de PSA Peugeot-Citroën.

Claude Perdriel, président du Conseil de surveillance du Nouvel Observateur et Liliane Bettencourt, actionnaire de L'Oréal, y ont également apposé leur signature.


Au moins on a la liste de tous ceux qu'il faut pendre par les c------s, avant de promener leurs tetes au bout d'une pique !!!

Et une tres grande fortune repondant au nom de Richard, ca vous fait pas venir un sourire narquois ?
En tout cas, le PDG de Free n'est pas dans la liste !!!
Taxer les super riches : premier fumigène de rentrée ? 99936

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Donald11

Message Lun 22 Aoû 2011 - 17:12 par Donald11

C'est le type même d'une non information fumeuse.
Moi, je m'engage a payer un euro d'impots de plus pour renflouer les caisses vides de l'état de merde ...

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brusyl

Message Lun 22 Aoû 2011 - 12:40 par brusyl

Rusés richards...

Ils sont mignons, les riches.
Pendant des années et des années, ils n'ont pas eu le moindre scrupule à accumuler et accumuler et accumuler sans la moindre vergogne. Et à présent qu'ils comprennent - enfin - que dans une période de crise systémique qu'ils ont eux-même provoquée, on pourrait finir par un tout petit peu leur en vouloir, voire même suprême audace leur demander un tout petit peu des comptes, ils se mettent à minauder qu'en fait, bon d'accord, ils sont un petit peu trop riches et veulent bien accorder la pièce aux manants.
Mais allons, ne soyons pas trop méchants : tenez, si c'était sincère, ce serait même touchant.

Touchant surtout parce qu'ils semblent penser que tout le monde sera dupe.
Warren Buffet veut qu'on augmente ses impôts. Fort bien. La belle affaire. D'autant qu'il sait pouvoir se permettre ce genre de munificence puisque même taxé à 99 % de ses revenus, il sera quand même très riche...
Au fait, qu'en est-il de cette affaire de redistribuer l'essentiel de sa fortune à des associations ou assimilés ? On avait parlé que de ça il y a quelques mois, lui et Billou Gates avait fait jurer leurs grands dieux à leur acolytes milliardaires que promis juré craché par terre deux fois, ptou ptou, ils allaient faire de même...et ?
Mais nous ne pouvons évidemment pas croire que ces tonitruantes annonces n'aient été que de la poudre aux yeux de la part de gens qui préféreraient crever plutôt que se délester d'un seul cent. On est de gauche, n'est-ce pas, et partant on a confiance en la nature humaine.

Et même en France, tenez, l'exemple semble faire des émules. Ainsi Maurice Lévy, président de Publicis et médefiste fanatisé nous récite son compliment dans Le Monde. Vous l'avez peut-être lu ailleurs puisque d'autres journaux ont repris la partie la plus amusante, à savoir :

"Une contribution exceptionnelle des plus riches, des plus favorisés, des nantis. Il semblera peut-être curieux à certains de voir que le président de l'Association française des entreprises privées (AFEP) préconise une telle mesure, mais il me paraît indispensable que l'effort de solidarité passe d'abord par ceux que le sort a préservés. J'ai toujours considéré que la grande majorité des dirigeants méritaient leur rémunération, et pour certains plus encore. Mais je considère avec la même force qu'il est normal que nous, qui avons eu la chance de pouvoir réussir, de gagner de l'argent, jouions pleinement notre rôle de citoyens en participant à l'effort national. Oui, une contribution des plus riches s'impose à mes yeux."

Wow.
Nous sommes très très impressionnés...
Et la journaille doit l'être encore plus puisque depuis deux jours, elle semble prendre ce genre de déclaration au sérieux et assène que "face à la crise, les plus riches prennent conscience de leurs responsabilités et sont prêts à mettre a main à la poche blablabla", vous entendez ce genre de choses, quoi.
Ce qu'on va synthétiser par : après avoir spolié des millions de gens - quand votre employeur refuse de vous augmenter, la différence au bout du bout va dans la poche de Warren Buffet et de Maurice Lévy, en gros -, certains disent, attention : il ne le font pas : il disent qu'il faudrait le faire, certains disent que bon, allez, on veut bien donner la pièce.
Je suis curieux, sincèrement, de savoir qui les croit.
Si quelqu'un lit ce billet en étant émerveillé de tant de générosité, je l'invite à expliquer pourquoi dans les commentaires. Pour essayer de comprendre. Ça m'intrigue.

Parce que contrairement aux journalistes, j'ai juste fait l'effort de lire le texte en entier. Ce qui est fort peu de choses on en conviendra. Mais que voulez-vous c'est plus fort que moi : quand je lis un texte, je le lis complètement. Y compris jusqu'à la dernière ligne, sisi, je vous assure. Même ceux qui font plus de 200 signes, mais je suis fou c'est vrai.
Parce que Maurice Lévy veut bien y aller de son obole ; mais il y met des conditions. Des grosses.

"Une réduction brutale, immédiate, du déficit public. Et sans attendre une seule seconde. Il s'agit autant de couper dans la dépense que de raboter ou supprimer des niches fiscales. Agir dès 2011, avec vigueur, pour améliorer le taux de déficit de l'année en cours et des années à venir"

Fichtre.
Voilà qui tempère quelque peu la générosité byzantine en question.
Le reste de la tribune n'est que le sabir néolibéral habituel, "profonde réforme de nos structures administratives et de nos systèmes sociaux", "réduire drastiquement nos coûts", "indispensable suppression de nos déficits", "réduire sensiblement les coûts des charges qui pèsent sur les salaires" blablabla, le volapük classique, banal et conformiste de tous les caniches de marché qui ont table ouverte toute l'année dans les médias qui mentent. La même indigence moutonnière depuis 30 ans, à nous exposer des idées à la con qui me marchent pas et ne marcheront jamais.
Sauf évidemment pour les très riches.

Et voilà dévoilée toute l'astuce.
Parce que sous couvert - assez grossier il est vrai mais fondamentalement ces gens sont grossiers - de faire semblant d'admettre qu'ils exagèrent quelque peu à l'occasion, les Maurice Lévy savent pertinemment que ce qui sortira un peu d'une poche devant les caméras sera remplacé au centuple dans l'autre poche par l'application de leurs caprices monétaristes. Payer plus d'impôts ? Mais avec grand plaisir voyons, puisque réductions des dépenses publiques et privatisations leur permettront de se gaver encore plus. Redistribuer dans ces conditions là n'est même plus une contrainte : c'est un vrai plaisir.

La ficelle est un peu grosse tout de même. Et il n'est pas certain qu'elle passe aussi bien auprès des opinions que les fois précédentes.
Opinions qui, du moins c'est à souhaiter, finiront par en venir à vouloir "

http://comite-de-salut-public.blogspot.com/

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