Référendums : débâcle pour Berlusconi
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13062011
Référendums : débâcle pour Berlusconi
Référendums : débâcle pour Berlusconi
Par Europe1.fr avec agences
Le Cavaliere a reconnu son échec lors des votes organisés en Italie dimanche et lundi.
C'est la débâcle pour Silvio Berlusconi. Le chef du gouvernement italien a reconnu lundi, avant même la clôture du scrutin, sa défaite sur "tous les thèmes" des référendums organisés dimanche et lundi. Des votes qui ont connu une participation exceptionnelle, et à travers lesquels les Italiens ont massivement rejeté un retour au nucléaire, la privatisation de l'eau et surtout l'immunité judiciaire du Cavaliere.
Selon des données encore partielles, une majorité énorme des votants, 94 à 96%, a voté contre ces lois proposées par le gouvernement Berlusconi. Après son humiliation aux dernières municipales, c'est donc un nouveau revers pour le chef du gouvernement italien, actuellement jugé dans trois procès, dont celui sur le scandale sexuel Rubygate.
Mobilisation exceptionnelle
Les premiers résultats officiels révèlent un taux de participation de 57% pour les quatre consultations populaires, après dépouillement de 83% des bulletins. Le quorum de 50% sera donc aisément atteint. Cela faisait 16 ans que le quorum - 50% plus une voix - n'avait pas été atteint en Italie pour ce type de référendum d'initiative populaire.
Un enjeu très personnel pour le Cavaliere
Mais, outre le désaveu des Italiens, ce que Silvio Berlusconi craignait tout particulièrement, c’était la fin de son immunité judiciaire. Il est actuellement poursuivi dans trois procès, notamment le très médiatisé scandale sexuel du Rubygate. Le Cavaliere avait d’ailleurs appelé ses partisans à ne pas se prononcer en particulier sur le référendum sur la justice, afin de ne pas atteindre le quorum et d’invalider le scrutin. En vain.
Par Europe1.fr avec agences
Le Cavaliere a reconnu son échec lors des votes organisés en Italie dimanche et lundi.
C'est la débâcle pour Silvio Berlusconi. Le chef du gouvernement italien a reconnu lundi, avant même la clôture du scrutin, sa défaite sur "tous les thèmes" des référendums organisés dimanche et lundi. Des votes qui ont connu une participation exceptionnelle, et à travers lesquels les Italiens ont massivement rejeté un retour au nucléaire, la privatisation de l'eau et surtout l'immunité judiciaire du Cavaliere.
Selon des données encore partielles, une majorité énorme des votants, 94 à 96%, a voté contre ces lois proposées par le gouvernement Berlusconi. Après son humiliation aux dernières municipales, c'est donc un nouveau revers pour le chef du gouvernement italien, actuellement jugé dans trois procès, dont celui sur le scandale sexuel Rubygate.
Mobilisation exceptionnelle
Les premiers résultats officiels révèlent un taux de participation de 57% pour les quatre consultations populaires, après dépouillement de 83% des bulletins. Le quorum de 50% sera donc aisément atteint. Cela faisait 16 ans que le quorum - 50% plus une voix - n'avait pas été atteint en Italie pour ce type de référendum d'initiative populaire.
Un enjeu très personnel pour le Cavaliere
Mais, outre le désaveu des Italiens, ce que Silvio Berlusconi craignait tout particulièrement, c’était la fin de son immunité judiciaire. Il est actuellement poursuivi dans trois procès, notamment le très médiatisé scandale sexuel du Rubygate. Le Cavaliere avait d’ailleurs appelé ses partisans à ne pas se prononcer en particulier sur le référendum sur la justice, afin de ne pas atteindre le quorum et d’invalider le scrutin. En vain.
brusyl- Admin
- Nombre de messages : 3110
Date d'inscription : 17/07/2008
Référendums : débâcle pour Berlusconi :: Commentaires
Il faut continuer à rire ! sinon, qu'est ce qu'il nous resterait ?
Ouais ben moi ca me fait pas rire ... On est reparti comme en 2007 avec gougourde ... Et on a eu ce qu'on meritait. Alors pour 2012, Marine, Flamby ou le nabot ? A moins que, le soleil et la plage ce jour la nous rassemblent ailleurs qu'aux urnes ...brusyl a écrit:Purée, aller espérer qu'Hollande sauvera la France faut être soit sourd et aveugle soit avoir deux neurones dans la tête !
Et sarko qui remonte qui remonte, comme la petite bête...
Enfin tout de même un bon coup de rigolade aujourd'hui avec la définition d'Hollande par Mélenchon : "capitaine de pédalo en tempête". Il est difficile de faire mieux et plus juste définition en ces quelques mots
Tu monologues alors ? En fait, je peux venir te dire que je suis d'accord, mais ca va pas changer la face du monde., helas !Mister Cyril a écrit:Bein vi en ce moment ici je dialogue avec toi et moi-même je tout seul (et même là j'arrive pas à être d'accord tout le temps)...
Budget serre, meme pour les nerfs !!!j'ai souvent lu cette phrase mais effectivement là "on est dans une régression sans précédent" dans sa violence et surtout sa rapidité. Je pense que la fin de la partie sera sifflée (ou pas) quand il y aura une contestation à la hauteur de l'arrogance et du sentiment de toute-puissance de l'oligarchie, du marché, des exploiteurs...etc...bref un vrai rapport de force qu'on ne voit pas venir mais qui peut se propager à la même vitesse que notre communication post-moderne...en attendant mieux vaut être patient et s'économiser les nerfs face à l'apathie générale.
ben non, je suis là, toujours...
Je t'avais répondu mais sur un autre fil.
Pour te dire que je suis dans la même analyse que toi, dans la même inquiétude et dans le même désespoir de voir la résignation des gens.
Purée, aller espérer qu'Hollande sauvera la France faut être soit sourd et aveugle soit avoir deux neurones dans la tête !
Et sarko qui remonte qui remonte, comme la petite bête...
Enfin tout de même un bon coup de rigolade aujourd'hui avec la définition d'Hollande par Mélenchon : "capitaine de pédalo en tempête". Il est difficile de faire mieux et plus juste définition en ces quelques mots
Je t'avais répondu mais sur un autre fil.
Pour te dire que je suis dans la même analyse que toi, dans la même inquiétude et dans le même désespoir de voir la résignation des gens.
Purée, aller espérer qu'Hollande sauvera la France faut être soit sourd et aveugle soit avoir deux neurones dans la tête !
Et sarko qui remonte qui remonte, comme la petite bête...
Enfin tout de même un bon coup de rigolade aujourd'hui avec la définition d'Hollande par Mélenchon : "capitaine de pédalo en tempête". Il est difficile de faire mieux et plus juste définition en ces quelques mots
Bein vi en ce moment ici je dialogue avec toi et moi-même je tout seul (et même là j'arrive pas à être d'accord tout le temps)...j'ai souvent lu cette phrase mais effectivement là "on est dans une régression sans précédent" dans sa violence et surtout sa rapidité. Je pense que la fin de la partie sera sifflée (ou pas) quand il y aura une contestation à la hauteur de l'arrogance et du sentiment de toute-puissance de l'oligarchie, du marché, des exploiteurs...etc...bref un vrai rapport de force qu'on ne voit pas venir mais qui peut se propager à la même vitesse que notre communication post-moderne...en attendant mieux vaut être patient et s'économiser les nerfs face à l'apathie générale.
Bizz ma belle!
Bizz ma belle!
je constate c'est tout!!!
Tu te réponds à toi tout seul ?
Mais tout à fait d'accord avec ton interprétation. En ce moment les italiens font la fête pour célébrer le départ de berlu... demain ils pleureront quand ils sentiront les effets des mesures épouvantables que va prendre le nouveau gouvernement.
A titre d'exemple, le Portugal . Si on lit l'article ci dessous on s'aperçoit d'une logique atroce. On vote des budgets d'austérité mais comme on sait que ces budgets vont provoquer une récession et donc moins de rentrées,on vote à l'avance un budget encore plus sévère... où va s'arrêter cette escalade infernale ?
Portugal : Le Parlement adopte un budget 2012 d'une rigueur draconienne
Le Parlement portugais a adopté vendredi en première lecture le budget 2012 d'une rigueur draconienne et qui va au delà des mesures recommandées par l'UE et le FMI, alors que l'austérité provoque au Portugal un regain de mécontentement social. (© AFP Patricia de Melo Moreira)
LISBONNE (AFP) - Le Parlement portugais a adopté vendredi en première lecture le budget 2012 d'une rigueur draconienne et qui va au delà des mesures recommandées par l'UE et le FMI, alors que l'austérité provoque au Portugal un regain de mécontentement social.
Le budget prévoit des mesures très impopulaires comme la suppression des 13e et 14e mois pour les fonctionnaires et les retraités aux revenus mensuels supérieurs à 1.000 euros et l'augmentation d'une demi-heure de la durée quotidienne du travail dans le secteur privé.
Le texte a été adopté sans problème en première lecture, le gouvernement de centre-droit du Premier ministre Passos Coelho disposant à l'Assemblée d'une confortable majorité tandis que le Parti socialiste, première force d'opposition, a choisi de s'abstenir pour ne pas saper la crédibilité internationale du Portugal. Le vote définitif est prévu le 30 novembre.
"L'ajustement budgétaire (...) est considérablement supérieur à ce qui était prévu pour 2012 dans le programme d'assistance économique et financière" afin de respecter les engagements pris en mai auprès de l'Union Européenne et du FMI, avait admis à la veille du vote le Premier ministre de centre-droit Pedro Passos Coelho.
Troisième pays de la zone euro après l'Irlande et la Grèce à avoir sollicité une aide exceptionnelle, le Portugal a obtenu un prêt de 78 milliards d'euros et s'est engagé en échange à appliquer un vaste plan d'austérité et de réformes.
L'un des principaux objectifs du gouvernement est de ramener cette année à 5,9% du PIB le déficit public et à 4,5% l'année prochaine.
Alors que le Portugal est de plus en plus préoccupé par les conséquences de la crise que traverse la zone euro et redoute de subir le même sort que la Grèce, M. Passos Coelho a souligné qu'il était impossible de faire "abstraction du moment d'urgence nationale, de la crise européenne et de l'incertitude dans laquelle nous nous trouvons depuis longtemps".
Les mesures de rigueur prévues au budget 2012 devraient toutefois, selon des estimations du gouvernement, entraîner une récession de l'économie portugaise de 2,8%, la Commission européenne tablant même sur une contraction de 3%, soit la plus mauvaise performance de l'UE.
Parallèlement à la récession, le chômage, actuellement de 12,5% devrait atteindre en 2012 le taux record de 13,4%, une perspective qui a provoqué un net regain de la grogne sociale.
Les principaux syndicats ont ainsi annoncé une grève générale pour le 24 novembre, tandis que les fonctionnaires, la catégorie la plus touchée par les mesures d'austérité, ont prévu de manifester samedi à Lisbonne.
Le même jour et de manière très inhabituelle, des militaires doivent également organiser une marche de protestation contre l'austérité.
Le vote du budget 2012 intervient alors que la Troïka (BCE-FMI-UE), représentant les créanciers du Portugal, effectue une deuxième mission d'évaluation de la mise en oeuvre du plan d'aide pour décider du versement de la troisième tranche du prêt accordé au Portugal, d'un montant de quelque 8 milliards d'euros.
M. Passos Coelho a rejeté l'éventualité de demander une rallonge à ses partenaires européens et au FMI mais a indiqué que des "ajustements" au plan d'aide pourraient être sollicités.
pantin des pantins, ce sinistre clown a été porté au pouvoir par le vote démocratique et sorti par des magouilles de couloir sous pression de M.Marché...je constate c'est tout!!!
A noter que "les marchés" ont eu la peau de Berlusconi en moins de 3 semaines, là où pressions populaires et suffrages institutionnels l'ont mis au pouvoir puis rendu incontournable pendant 20 ans...je dis ça je dis rien
Le vote, acte individuel délégant à d’autres le pouvoir d’agir, n’encourage à rien. La révolte engage à tout. (R.I. Mogard in "Vivoter, le nouveau mode politique")
C'est souvent comme ça qu'on se retrouve avec la gueule de bois, après avoir bu pour oublier !!!brusyl a écrit:c'est vraiment à pleurer d'écoeurement
Amicalement.Franz a écrit:Jusqu'au bout ils nousprendrontprennent pour des cons.
JJ
oui, j'ai lu cela, les actions collectives sont définitivement remisées au rayon "pas toucher cela va faire de la peine au MEDEF" . Cet amendement, pourtant voté par la commission des affaires économiques a été barré par le gouvernement : ils ont parait-il promis de créer d'ici la fin de l'année un groupe de travail dessus selon le principe bien connu : vous voulez enterrer un problème, créez une commission !
Pratiquement aucun commentaire dans les medias, c'est vraiment à pleurer d'écoeurement
Pratiquement aucun commentaire dans les medias, c'est vraiment à pleurer d'écoeurement
En effet, c'est de la belle ouvrage. Aux réticences politiques s'ajoute la culture de notre Etat centralisé. Qui veut que l'on ne souhaite en aucun cas que le peuple puisse s'inviter dans la décision publique. A noter également que les plaintes collectives par le biais de groupements de consommateurs ont été définitivement abandonnées. Le ministre du commerce a expliqué que les commerçants et industriels n'avaient pas besoin de ça dans ces temps difficiles.
Jusqu'au bout ils nous prendront pour des cons.
Bises
Franz
Jusqu'au bout ils nous prendront pour des cons.
Bises
Franz
@ François
Même si les lois organiques avaient été prises pour mettre en oeuvre la réforme constitutionnelle, je ne pense pas qu'objectivement, on puisse appeler cela un "referendum d'origine populaire"
en effet il faudrait pour le mettre en oeuvre qu' un cinquième des parlementaires (soit 184 parlementaires sur 920), soutenus par un dixième des électeurs (soit environ 4,4 millions de Français), le demandent.
Donc si tu lis bien l'article 11 ce n'est pas un referendum d'initiative populaire mais parlementaire : impossible pour les citoyens de déclencher par eux même la procédure. Ils ne sont là qu'en renfort de l'initiative des représentants.
Même si les lois organiques avaient été prises pour mettre en oeuvre la réforme constitutionnelle, je ne pense pas qu'objectivement, on puisse appeler cela un "referendum d'origine populaire"
en effet il faudrait pour le mettre en oeuvre qu' un cinquième des parlementaires (soit 184 parlementaires sur 920), soutenus par un dixième des électeurs (soit environ 4,4 millions de Français), le demandent.
Donc si tu lis bien l'article 11 ce n'est pas un referendum d'initiative populaire mais parlementaire : impossible pour les citoyens de déclencher par eux même la procédure. Ils ne sont là qu'en renfort de l'initiative des représentants.
Si, si, le réferendum d'initiative populaire existe en France. Il a même été voté en 2008, je crois. Mais il attend toujours ses décrets d'application.
En revanche, quand la loi sur les jeux en ligne a été votée, les décrets d'application ont été publiés dans l'heure. Histoire d'aider un peu ce pauvre Courbit qui plume la mère Bettencourt.
Amicalement
Franz
En revanche, quand la loi sur les jeux en ligne a été votée, les décrets d'application ont été publiés dans l'heure. Histoire d'aider un peu ce pauvre Courbit qui plume la mère Bettencourt.
Amicalement
Franz
Donald11 a écrit:A quand en France un référendum "pour ou contre l'élimination du nabot et de toute sa clique" ?
Pour nos zélites, le petit peuple ne sait pas voter : il ne comprend rien et ensuite il faut annuler le référendum.
A quand en France un référendum "pour ou contre l'élimination du nabot et de toute sa clique" ?
Quoi en Italie il existe des referendum d'initiative populaire ? Et la France toujours à la traine ?
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