Hasta la victoria...
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29092010
Hasta la victoria...
Piquets devant les usines, files d'attente aux arrêts de bus, kiosques vides faute de journaux : l'Espagne a vécu au ralenti, mercredi, la première grève générale de l'ère Zapatero. Les syndicats se sont empressés de saluer l'importance de la mobilisation, contrebalançant les appels au calme du gouvernement.
Pour le secrétaire général de l'UGT (Union générale des travailleurs), Candido Mendez, la grève contre une réforme du marché du travail déjà en vigueur a été "un succès de participation et un succès démocratique", et elle devrait entraîner "une rectification en profondeur de la politique du gouvernement". D'après l'organisation syndicale, la grève était suivie "à plus de 70 %" et par plus de dix millions de salariés dans le pays, voire à 100 % dans des secteurs comme la sidérurgie, l'énergie et les services de propreté.
De son côté, le gouvernement a assuré de "l'absolue normalité" de la journée avec des services minimum respectés, tout en cherchant à jouer la modération avec les syndicats. "Je salue la responsabilité avec laquelle la grève est suivie", a déclaré le ministre du travail, Celestino Corbacho, relevant que les services minimum étaient respectés à 98 %. Les centrales CCOO (Confédération syndicale des commissions ouvrières) et UGT avaient accepté de garantir, pour la première fois, des services minimum dans les transports, avec par exemple au moins 20 % des vols internationaux et 25 % des trains de banlieue.
Dans l'ensemble du pays, plus d'une vingtaine de personnes ont été blessées lors des heurts entre policiers et grévistes aux abords d'usines, et la police a procédé à une soixantaine d'arrestations. A Barcelone, des affrontements ont eu lieu entre policiers et militants d'extrême gauche "anti-système" en marge de la grève.
Pour le secrétaire général de l'UGT (Union générale des travailleurs), Candido Mendez, la grève contre une réforme du marché du travail déjà en vigueur a été "un succès de participation et un succès démocratique", et elle devrait entraîner "une rectification en profondeur de la politique du gouvernement". D'après l'organisation syndicale, la grève était suivie "à plus de 70 %" et par plus de dix millions de salariés dans le pays, voire à 100 % dans des secteurs comme la sidérurgie, l'énergie et les services de propreté.
De son côté, le gouvernement a assuré de "l'absolue normalité" de la journée avec des services minimum respectés, tout en cherchant à jouer la modération avec les syndicats. "Je salue la responsabilité avec laquelle la grève est suivie", a déclaré le ministre du travail, Celestino Corbacho, relevant que les services minimum étaient respectés à 98 %. Les centrales CCOO (Confédération syndicale des commissions ouvrières) et UGT avaient accepté de garantir, pour la première fois, des services minimum dans les transports, avec par exemple au moins 20 % des vols internationaux et 25 % des trains de banlieue.
Dans l'ensemble du pays, plus d'une vingtaine de personnes ont été blessées lors des heurts entre policiers et grévistes aux abords d'usines, et la police a procédé à une soixantaine d'arrestations. A Barcelone, des affrontements ont eu lieu entre policiers et militants d'extrême gauche "anti-système" en marge de la grève.
Mister Cyril- Nombre de messages : 2391
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