Le capitalisme à l'agonie de P.Jorion
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11122010
Le capitalisme à l'agonie de P.Jorion
Argumentaire du livre à paraître
À la chute du mur de Berlin en 1989, le capitalisme triomphait : privé d’ennemis, il cessait d’être un système économique parmi d’autres pour devenir la manière unique dont un système économique pouvait exister. En 2007, dix-huit ans seulement plus tard, autrement dit pratiquement au même moment à l’échelle de l’histoire humaine, il devait être aspiré lui aussi dans le maelström d’une destruction prochaine. Le capitalisme est aujourd’hui à l’agonie. Qu’a-t-il bien pu se passer ?
A posteriori, les dix-huit ans qui séparent la chute du capitalisme de marché à l’occidentale de celle du capitalisme d’État de type soviétique, apparaîtront anecdotiques, et les explications produites durant ces dix-huit années pour expliquer la supériorité intrinsèque du système qui a survécu de peu à son rival, anecdotiques elles aussi. L’Histoire retiendra l’ironie de cette conjonction. Une hypothèse rarement émise s’impose du coup : capitalisme et communisme furent-ils terrassés par le même mal ? La cause alors serait la complexité : l’organisation des sociétés humaines atteindrait un seuil dans la complexité au-delà duquel l’instabilité prendrait le dessus et la fragilité étant devenue excessive, le système courrait à sa perte.
Une autre explication éventuelle est que le capitalisme avait besoin de l’existence d’un ennemi pour se soutenir. L’existence d’une alternative vers laquelle les citoyens des démocraties pourraient se tourner par leur vote aurait maintenu le capitalisme dans les limites d’une certaine décence de la part de ceux qui bénéficient essentiellement de son fonctionnement. En l’absence de cette alternative, ses bénéficiaires n’auraient pas hésité à pousser encore plus leur avantage, déséquilibrant le système tout entier, et le menant tout droit à sa perte.
Autre explication possible encore : du fait du versement d’intérêts par ceux qui sont obligés de se tourner vers le capital, c’est-à-dire d’emprunter, pour réaliser leurs objectifs en termes de production ou de consommation, le capitalisme engendrerait inéluctablement une concentration de la richesse telle que le système ne pourrait manquer de se gripper tout entier un jour ou l’autre.
Entre ces hypothèses, il n’est pas nécessaire de choisir : les trois sont vraies, chacune à sa façon, et ont conjugué leurs effets dans la première décennie du XXIe siècle. Et c’est cette rencontre de facteurs mortifères qui explique pourquoi nous ne traversons pas en ce moment l’une de ces crises du capitalisme qui lui sont habituelles depuis deux siècles mais sa crise majeure, celle de son essoufflement final, et pour tout dire, celle de sa chute.
Nous examinerons les différents moments d’une époque qui voit une immense machine, ralentir d’abord, avant de s’arrêter.
Cette particularité nouvelle de l’absence d’un concurrent sérieux au capitalisme nous interdit de nous représenter avec clarté ce qui viendra à sa suite. Pour nous aider, il faut réfléchir à ce que nous entendons par ce bonheur que nous nous souhaitons à nous-mêmes, à nos enfants et aux enfants de nos enfants ; nous examinerons aussi la contradiction qui existe entre deux soucis dont ni l’un ni l’autre ne nous semble pouvoir être sacrifié : l’éthique, la vie morale, et la propriété privée, le droit de posséder, sans que cette possession ne puisse être légitimement remise en cause ; nous analyserons ce que signifie un monde où le travail devient rare mais où nous avons encore besoin pour vivre des revenus qu’il procure.
Certains phares de la pensée humaine avaient deviné que notre espèce se trouverait un jour confrontée à des questions sinon insolubles, exigeant du moins qu’elle amorce un tournant du même ordre de grandeur que celui qui nous fit passer du paléolithique au néolithique, ou des sociétés agraires aux sociétés industrielles. Nous tenterons de tirer profit de la réflexion de Robespierre, Saint-Just, Hegel, Marx, Lévy-Bruhl, Freud et Keynes, en particulier.
À la chute du mur de Berlin en 1989, le capitalisme triomphait : privé d’ennemis, il cessait d’être un système économique parmi d’autres pour devenir la manière unique dont un système économique pouvait exister. En 2007, dix-huit ans seulement plus tard, autrement dit pratiquement au même moment à l’échelle de l’histoire humaine, il devait être aspiré lui aussi dans le maelström d’une destruction prochaine. Le capitalisme est aujourd’hui à l’agonie. Qu’a-t-il bien pu se passer ?
A posteriori, les dix-huit ans qui séparent la chute du capitalisme de marché à l’occidentale de celle du capitalisme d’État de type soviétique, apparaîtront anecdotiques, et les explications produites durant ces dix-huit années pour expliquer la supériorité intrinsèque du système qui a survécu de peu à son rival, anecdotiques elles aussi. L’Histoire retiendra l’ironie de cette conjonction. Une hypothèse rarement émise s’impose du coup : capitalisme et communisme furent-ils terrassés par le même mal ? La cause alors serait la complexité : l’organisation des sociétés humaines atteindrait un seuil dans la complexité au-delà duquel l’instabilité prendrait le dessus et la fragilité étant devenue excessive, le système courrait à sa perte.
Une autre explication éventuelle est que le capitalisme avait besoin de l’existence d’un ennemi pour se soutenir. L’existence d’une alternative vers laquelle les citoyens des démocraties pourraient se tourner par leur vote aurait maintenu le capitalisme dans les limites d’une certaine décence de la part de ceux qui bénéficient essentiellement de son fonctionnement. En l’absence de cette alternative, ses bénéficiaires n’auraient pas hésité à pousser encore plus leur avantage, déséquilibrant le système tout entier, et le menant tout droit à sa perte.
Autre explication possible encore : du fait du versement d’intérêts par ceux qui sont obligés de se tourner vers le capital, c’est-à-dire d’emprunter, pour réaliser leurs objectifs en termes de production ou de consommation, le capitalisme engendrerait inéluctablement une concentration de la richesse telle que le système ne pourrait manquer de se gripper tout entier un jour ou l’autre.
Entre ces hypothèses, il n’est pas nécessaire de choisir : les trois sont vraies, chacune à sa façon, et ont conjugué leurs effets dans la première décennie du XXIe siècle. Et c’est cette rencontre de facteurs mortifères qui explique pourquoi nous ne traversons pas en ce moment l’une de ces crises du capitalisme qui lui sont habituelles depuis deux siècles mais sa crise majeure, celle de son essoufflement final, et pour tout dire, celle de sa chute.
Nous examinerons les différents moments d’une époque qui voit une immense machine, ralentir d’abord, avant de s’arrêter.
Cette particularité nouvelle de l’absence d’un concurrent sérieux au capitalisme nous interdit de nous représenter avec clarté ce qui viendra à sa suite. Pour nous aider, il faut réfléchir à ce que nous entendons par ce bonheur que nous nous souhaitons à nous-mêmes, à nos enfants et aux enfants de nos enfants ; nous examinerons aussi la contradiction qui existe entre deux soucis dont ni l’un ni l’autre ne nous semble pouvoir être sacrifié : l’éthique, la vie morale, et la propriété privée, le droit de posséder, sans que cette possession ne puisse être légitimement remise en cause ; nous analyserons ce que signifie un monde où le travail devient rare mais où nous avons encore besoin pour vivre des revenus qu’il procure.
Certains phares de la pensée humaine avaient deviné que notre espèce se trouverait un jour confrontée à des questions sinon insolubles, exigeant du moins qu’elle amorce un tournant du même ordre de grandeur que celui qui nous fit passer du paléolithique au néolithique, ou des sociétés agraires aux sociétés industrielles. Nous tenterons de tirer profit de la réflexion de Robespierre, Saint-Just, Hegel, Marx, Lévy-Bruhl, Freud et Keynes, en particulier.
Mister Cyril- Nombre de messages : 2391
Date d'inscription : 15/08/2008
Localisation : Région parisienne
Le capitalisme à l'agonie de P.Jorion :: Commentaires
Ben moi a la chasse une fois j'ai tiré sur ce genre de bête, la, les deltaplanes, je l'ai pas abattu mais j'ai dû le toucher parce qu'il a quand même lâché sa proieVous avez déjà vu un couple d'aigles royaux jouer avec un deltaplane?
Vous avez déjà vu un couple d'aigles royaux jouer avec un deltaplane?
Moi oui, au pic de Bure il y a quelques années.
Dieu était là, mais Disney non :)
Moi oui, au pic de Bure il y a quelques années.
Dieu était là, mais Disney non :)
Bein il faut pas être mono-organe ma Bru, Dieu nous a doté de plusieurs centres de réflexion!!!
alleeeez quiquinalapluslongue ici aussi ?
moi, c'est avec ma tête que je réfléchis...
moi, c'est avec ma tête que je réfléchis...
@jm
Ne te sens pas persécuter JM, le canard à l'approche de Noël est souvent un peu lourd, tradition française, il a même dit sur le chat mais chuuut ça reste entre nous qu'il trouvait que "ta venue avait redonné de la fraicheur au forum" mais comme c'est un vieil acariâtre il est incapable de dire des choses agréables et même paradoxalement plus il t'"esguinte", plus il t'apprécie (et moi il m'a longtemps abîmé jusqu'à ce que je lui prouve qu'un poussin en avait des plus grosses qu"un vieux canard, c'est trivialement australopithèque mais bon)...je sais c'est spécial, comme quoi on est fort différent sur cette pov Terre...bon tout ça c'est entre-nous...bon il va falloir aller remplir le frigo avant la nouvelle chute...ah ces basses contingences!
Ne te sens pas persécuter JM, le canard à l'approche de Noël est souvent un peu lourd, tradition française, il a même dit sur le chat mais chuuut ça reste entre nous qu'il trouvait que "ta venue avait redonné de la fraicheur au forum" mais comme c'est un vieil acariâtre il est incapable de dire des choses agréables et même paradoxalement plus il t'"esguinte", plus il t'apprécie (et moi il m'a longtemps abîmé jusqu'à ce que je lui prouve qu'un poussin en avait des plus grosses qu"un vieux canard, c'est trivialement australopithèque mais bon)...je sais c'est spécial, comme quoi on est fort différent sur cette pov Terre...bon tout ça c'est entre-nous...bon il va falloir aller remplir le frigo avant la nouvelle chute...ah ces basses contingences!
Tu vois pas bien clair, change tes lunettes ... ou alors, t'es dans le camp des divins elus ... et du haut, tu vois mal les choses du bas parce que t'es pas un aigle !!!Jean-marc a écrit:Tu es parano coin coin, tu vois de la populace méprisée par des divins élus partout :)
Ca doit être une histoire d'éducation de classe... :)))
Putaing t'es toujours là toi!!!...bon je suppose que comme tous les menbres actifs des loges tu cultives le secret et l'anonymat mais je serais curieux de savoir le boulôt que t'excerces (en m'excusant si j'ai mis les pieds dans le plat...) se repose jamais le gars??? Y a pas d'expo à Paris en ce moment??? (seule info perso que j'ai cru percevoir à ton sujet???
"Mon ton était ferme mais courtois, neutre... un peu fort car je parle "avé" les mains et un accent prononcé...on se refait pas..."
Arrête, tu m'excites...
Arrête, tu m'excites...
"Meuh non, le prends pas comme ça Cyril :)"
Autre problème de ce mode de comm, l'interprétation du message??? Mon ton était ferme mais courtois, neutre... un peu fort car je parle "avé" les mains et un accent prononcé...on se refait pas...
A+
Autre problème de ce mode de comm, l'interprétation du message??? Mon ton était ferme mais courtois, neutre... un peu fort car je parle "avé" les mains et un accent prononcé...on se refait pas...
A+
Tu es parano coin coin, tu vois de la populace méprisée par des divins élus partout :)
Ca doit être une histoire d'éducation de classe... :)))
Ca doit être une histoire d'éducation de classe... :)))
Je plussoie la reponse de Cyril. Je viens de te repondre de la meme facon, mais a ma facon Ici.
Salutations, le cyberouaille elu, precheur inlassable aupres des ames incultes a sauver malgre elles ...
Salutations, le cyberouaille elu, precheur inlassable aupres des ames incultes a sauver malgre elles ...
Meuh non, le prends pas comme ça Cyril :)
Humanisme et progrès avant tout, hein?
La conscience de "classe" comme tu dis, ça passe après, comme il se doit pour toute idéologie...
Amitiés
Humanisme et progrès avant tout, hein?
La conscience de "classe" comme tu dis, ça passe après, comme il se doit pour toute idéologie...
Amitiés
Ecoute JM je viens d'aller consulter tes liens mais j'aimerais conclure ce sujet pour un petit moment!
1-Je m'intéresse à tout ce qui est nouveauté dans l'espace social, politique et quotidien à mon niveau!
2-Effectivement "j'ai vécu" d'autres discours d'autres personnes "qui savent"...et qui en veulent à ceux qui ne veulent pas voir la Lumière"oh mon inconscient cybermaquisard, qui laisse les Sunde et autres faire face seuls"
...en une phrase je suis trop con et lâche à la fois...si,si par contre je sais lire, c'est à dire comprendre le français!!!
(putaing mais depuis Lascaux on fait le coup!)...ici même une fois on a eu un cours hallucinant sur la "porologie" ou "science des complots"...
3-Nous avons donc là un clan (pour ne pas dire secte) d'élus "les gens du net" dont bizarrement je ne semble pas faire parti malgré le temps que j'y passe qui découvre parfois "l'eau qui mouille"...mais je suis désolé les gouvernements qui veulent contrôler les médias rien de neuf, quant aux "les financiers veulent avancer leurs pions en toute tranquillité " what's else?
On a donc changé d'échelle avec Internet, c'est certain, mais tu as tort de mépriser 99,99% de la population et ici en tout premier lieu; perso je suis PRESQUE persuadé que le système va violemment s'effondrer sous peu mais j'ai la modestie d'avoir lu des 100 de pages de prêcheurs de l'apocalypse et cela donne un peu d'humilité. Je suis parfois assez remonté envers mes semblables qui semblent se désintérésser de tout ça pour mieux consommer mais je ne me sens investi d'aucune mission particulière, si ce n'est d'essayer d'éveiller les consciences A MON NIVEAU...bref des sentiments très contradictoires (humains quoi) que j'essaie de gérer au mieux en gardant toujours un axe critique: Et si tu te trompais? Et même si j'ai raison comment réveiller les consciences??? Pas en les traitant d'abrutis et de Néendertal!!!
Par contre je ne suis pas un bisounours, je n'ai aucune pitié pour les ennemis de classe et socio-traitres mais de l'indulgence pour le coeur du peuple, je ne suis pas chrétien mais je souhaite que du bien à l'espèce humaine (et pour cela il faudra éradiquer les nuisibles...lourd, très lourd débat...où le coeur du sujet est l'HOMME et le reste des outils!).
Salutations, ce débat est utile mais pas central, fin (provisoire?) pour moi et désolé si je te déçois mais je ne suis plus d'accord (ça aussi le nombre de quiproquos que ça déclenche ton outil préféré, ah le bon vieux temps des discussions en tête à tête...un tantinet désuet...mais on gagnait du temps!).
Salutations, Mister
1-Je m'intéresse à tout ce qui est nouveauté dans l'espace social, politique et quotidien à mon niveau!
2-Effectivement "j'ai vécu" d'autres discours d'autres personnes "qui savent"...et qui en veulent à ceux qui ne veulent pas voir la Lumière"oh mon inconscient cybermaquisard, qui laisse les Sunde et autres faire face seuls"
...en une phrase je suis trop con et lâche à la fois...si,si par contre je sais lire, c'est à dire comprendre le français!!!
(putaing mais depuis Lascaux on fait le coup!)...ici même une fois on a eu un cours hallucinant sur la "porologie" ou "science des complots"...
3-Nous avons donc là un clan (pour ne pas dire secte) d'élus "les gens du net" dont bizarrement je ne semble pas faire parti malgré le temps que j'y passe qui découvre parfois "l'eau qui mouille"...mais je suis désolé les gouvernements qui veulent contrôler les médias rien de neuf, quant aux "les financiers veulent avancer leurs pions en toute tranquillité " what's else?
On a donc changé d'échelle avec Internet, c'est certain, mais tu as tort de mépriser 99,99% de la population et ici en tout premier lieu; perso je suis PRESQUE persuadé que le système va violemment s'effondrer sous peu mais j'ai la modestie d'avoir lu des 100 de pages de prêcheurs de l'apocalypse et cela donne un peu d'humilité. Je suis parfois assez remonté envers mes semblables qui semblent se désintérésser de tout ça pour mieux consommer mais je ne me sens investi d'aucune mission particulière, si ce n'est d'essayer d'éveiller les consciences A MON NIVEAU...bref des sentiments très contradictoires (humains quoi) que j'essaie de gérer au mieux en gardant toujours un axe critique: Et si tu te trompais? Et même si j'ai raison comment réveiller les consciences??? Pas en les traitant d'abrutis et de Néendertal!!!
Par contre je ne suis pas un bisounours, je n'ai aucune pitié pour les ennemis de classe et socio-traitres mais de l'indulgence pour le coeur du peuple, je ne suis pas chrétien mais je souhaite que du bien à l'espèce humaine (et pour cela il faudra éradiquer les nuisibles...lourd, très lourd débat...où le coeur du sujet est l'HOMME et le reste des outils!).
Salutations, ce débat est utile mais pas central, fin (provisoire?) pour moi et désolé si je te déçois mais je ne suis plus d'accord (ça aussi le nombre de quiproquos que ça déclenche ton outil préféré, ah le bon vieux temps des discussions en tête à tête...un tantinet désuet...mais on gagnait du temps!).
Salutations, Mister
T'inquiète Cyril, les gens qui parlent d'internet depuis 15 ans sont habitués aux réactions des béotiens et autres ''moi je sais j'ai vécu"... :)
Sauf que là, vu la tournure que prennent les choses depuis 3 ans et les attaques subies par les créateurs d'alternatives sur ce 3eme volet immatériel essentiel, ça commence à les énerver les ''gens du net'' de voir tous ces "révoltés" laisser les financiers avancer leurs pions en toute tranquillité quasiment.
Et ramener ce que je dis sur ce 3eme volet et les liens que te donne à ''Mes vérités", là franchement Cyril, tu y va fort!
C'est un comme si je te disais L'eau ça mouille et que tu me répondes que c'est Ma vérité.
Allez, bonne journée à tous.
Sauf que là, vu la tournure que prennent les choses depuis 3 ans et les attaques subies par les créateurs d'alternatives sur ce 3eme volet immatériel essentiel, ça commence à les énerver les ''gens du net'' de voir tous ces "révoltés" laisser les financiers avancer leurs pions en toute tranquillité quasiment.
Et ramener ce que je dis sur ce 3eme volet et les liens que te donne à ''Mes vérités", là franchement Cyril, tu y va fort!
C'est un comme si je te disais L'eau ça mouille et que tu me répondes que c'est Ma vérité.
Allez, bonne journée à tous.
"Tu vois, tu les laisses faire toi aussi, oh mon inconscient cybermaquisard, qui laisse les Sunde et autres faire face seuls :) "
Bein je m'informe à mon niveau et si je suis trop con pour comprendre je me dis que la bataille est perdu puisque 90% de la population au moins doit être dans mon cas...je suis contre la comm et tout ça mais je t'expliquerai en 2,3 mots ce soir l'effet que produissent "tes vérités" sur un lecteur béotien, certes, mais qui a quand même pas mal pratiqué les rapports sociaux, politiques et la subversion à son niveau!
A+
Bein je m'informe à mon niveau et si je suis trop con pour comprendre je me dis que la bataille est perdu puisque 90% de la population au moins doit être dans mon cas...je suis contre la comm et tout ça mais je t'expliquerai en 2,3 mots ce soir l'effet que produissent "tes vérités" sur un lecteur béotien, certes, mais qui a quand même pas mal pratiqué les rapports sociaux, politiques et la subversion à son niveau!
A+
Je remarque cher Cyril que dans ton énumération (le vert, les nanotech), tu as oublié le 3eme point, l'économie de l'immatériel, or c'est le plus important pour les financiers, il n'y a qu'à voir leurs stratégies offensives et défensives...
Tu vois, tu les laisses faire toi aussi, oh mon inconscient cybermaquisard, qui laisse les Sunde et autres faire face seuls :)
Et toujours un des aspects de la stratégie défensive de la finance :
http://www.numerama.com/magazine/17584-levee-de-boucliers-contre-le-controle-de-moralite-pour-les-donnees-publiques.html
Tu vois, tu les laisses faire toi aussi, oh mon inconscient cybermaquisard, qui laisse les Sunde et autres faire face seuls :)
Et toujours un des aspects de la stratégie défensive de la finance :
http://www.numerama.com/magazine/17584-levee-de-boucliers-contre-le-controle-de-moralite-pour-les-donnees-publiques.html
Il y a un moment qu'on a compris le rôle des industries vertes dans la relance du capitalisme industriel...et les nanotechnologies c'est plus complexe...mais la chute du Capitalisme d'après Jorion et autres augures du net est bien un écroulement du Capitalisme financier inévitable...et là je m'informe, plutôt trop technique pour moi...
salutations!
salutations!
"Mise à part ta dernière phrase (tu peux pas t'en empêcher hein)"
Pourquoi m'empêcherais je de tirer la sonnette d'alarme? Si ça peut en réveiller un ou deux... :)
Tiens, regarde le "capitalisme" qui avance, sur ce sujet aussi, directement lié à Internet :
http://www.numerama.com/magazine/17584-levee-de-boucliers-contre-le-controle-de-moralite-pour-les-donnees-publiques.html
Pourquoi m'empêcherais je de tirer la sonnette d'alarme? Si ça peut en réveiller un ou deux... :)
Tiens, regarde le "capitalisme" qui avance, sur ce sujet aussi, directement lié à Internet :
http://www.numerama.com/magazine/17584-levee-de-boucliers-contre-le-controle-de-moralite-pour-les-donnees-publiques.html
Mise à part ta dernière phrase (tu peux pas t'en empêcher hein) tout à fait d'accord avec toi, je suis certain de rien, comment l'être, et certains affirment que c'est la force du Capitalisme de TOUJOURS retomber sur ses pattes (à voir!)
Personnellement, je en suis pas certain que le capitalisme soit à l'agonie :
1. d'une part il lorgne vers les industries vertes et s'y impose à coups de brevets (cf Acta)
2. d'autre part il travaille aux nanotechnologies qui seront un truc énorme assez rapidement
3. grâce au soutien de ceux qui regardent cela de loin, il tente d'étouffer toute alternative à une économie de l'immatériel fonctionnant selon ses seuls principes (voir Perter Sunde, ou la video sur le cartable d'orwell, etc etc etc), hors cette économie de l'immatériel sera au coeur de nos organisations économiques et sociales à venir
Bref, il est déstabilisé le capitalisme, mais il a pour lui deux alliés de poids :
- sa puissance encore réelle
- ceux qui le laissent faire par inconscience ou passéisme
Bisous
1. d'une part il lorgne vers les industries vertes et s'y impose à coups de brevets (cf Acta)
2. d'autre part il travaille aux nanotechnologies qui seront un truc énorme assez rapidement
3. grâce au soutien de ceux qui regardent cela de loin, il tente d'étouffer toute alternative à une économie de l'immatériel fonctionnant selon ses seuls principes (voir Perter Sunde, ou la video sur le cartable d'orwell, etc etc etc), hors cette économie de l'immatériel sera au coeur de nos organisations économiques et sociales à venir
Bref, il est déstabilisé le capitalisme, mais il a pour lui deux alliés de poids :
- sa puissance encore réelle
- ceux qui le laissent faire par inconscience ou passéisme
Bisous
Tu l'as bien cache, parce que je ne me souviens pas de ce petit coin-coin la !!!brusyl a écrit:PS : si mister, j'ai créé un "coin bouquin" je ne sais plus où. Mais j'étais seule à y mettre des présentations de livres... que visiblement tu n'as pas lus !
Ouaih la comparaison avec les zombies c'est pas du grand art vraiment, je trouve même ça plutôt ras des paquerettes mais bon...en plus ta traduction était inutile
ma préférée de l'article est sa phrase de conclusion :
Yes, politics is the art of the possible. We all understand the need to deal with one’s political enemies. But it’s one thing to make deals to advance your goals; it’s another to open the door to zombie ideas. When you do that, the zombies end up eating your brain — and quite possibly your economy too.
Oui, la politique est l'art du possible (il a longuement critiqué auparavant Obama qui a tenté de faire ami ami avec les républicains). Nous comprenons tous la nécessité de négocier avec ses ennemis politiques. Mais il est une chose de négocier pour progresser dans ses buts, il en est une autre d'ouvrir grande sa porte aux idées zombies. Si l'on agit ainsi, les zombies finiront par vous manger le cerveau... et probablement aussi votre économie.
Yes, politics is the art of the possible. We all understand the need to deal with one’s political enemies. But it’s one thing to make deals to advance your goals; it’s another to open the door to zombie ideas. When you do that, the zombies end up eating your brain — and quite possibly your economy too.
Oui, la politique est l'art du possible (il a longuement critiqué auparavant Obama qui a tenté de faire ami ami avec les républicains). Nous comprenons tous la nécessité de négocier avec ses ennemis politiques. Mais il est une chose de négocier pour progresser dans ses buts, il en est une autre d'ouvrir grande sa porte aux idées zombies. Si l'on agit ainsi, les zombies finiront par vous manger le cerveau... et probablement aussi votre économie.
Une petite citation:
Paul Krugman titre sa dernière chronique dans le New York Times « When Zombies Win » (Quand les zombies l’emportent). Il la débute ainsi : « Quand les historiens étudieront les années 2008-2010, ils seront interloqués par l’étrange victoire que les idées fausses y auront remporté. Les fondamentalistes du marché libre, qui ont eu tort sur tout, dominant la scène politique plus fortement que jamais. »
Paul Krugman titre sa dernière chronique dans le New York Times « When Zombies Win » (Quand les zombies l’emportent). Il la débute ainsi : « Quand les historiens étudieront les années 2008-2010, ils seront interloqués par l’étrange victoire que les idées fausses y auront remporté. Les fondamentalistes du marché libre, qui ont eu tort sur tout, dominant la scène politique plus fortement que jamais. »
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