G8-G20 de deauville
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18052011
G8-G20 de deauville
G8-G20 : au Nord comme au Sud, pas question de payer leurs crises !
mercredi 18 mai 2011
Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! Face au G8, qui se réunira à Deauville les 26 et 27 mai, plus de 45 organisations – associations, syndicats, mouvements sociaux, partis politiques – appellent à un week-end de mobilisation ces 21 et 22 mai au Havre.
Une « caravane » de mobilisation, passée par les villes du Mans, de Rouen, d’Évreux, de Lille, de Dieppe et d’Amiens, a relayé avec succès la campagne en ce début du mois de mai. Elle a fait connaître la mobilisation populaire du contre-sommet officiel, passé sous silence par les médias nationaux et les chefs d’État, l’objectif étant de faire le lien entre les mobilisations anti-G8 et les luttes sociales locales.Des initiatives originales ont eu lieu comme « l’attaque des banques » à Rouen le 13 mai dernier. Une manifestation a traversé une rue importante de la ville et, sur son parcours, la façade de chaque banque rencontrée a été « nettoyée » par des affiches revendicatives autour de slogans contestataires scandés par les participants : « la BNP, la banque le plus radioactive du monde »... Les banques sont en effet le bras armé du sommet du G8. Elles financent les compagnies pétrolières, nucléaires, les entreprises qui licencient et sont sauvées par les États alors qu’elles spéculent sur le dos des populations.
Pourtant, en Haute-Normandie, tout a été mis en œuvre pour dissuader les habitantEs de s’impliquer et de participer au contre-sommet. La politique de la terreur est appliqué par le préfet ainsi que certains maires. Le contre-sommet sera violent, prétendent-ils, des hélicoptères survolent bas dans le ciel certaines zones résidentielles, le contrôle et la pression montent. La violence sociale, économique et dans la rue est du côté des puissants, pas des populations ni de celles et ceux qui résistent !
Le Havre accueille toutes celles et tous ceux qui refusent qu’une minorité autodésignée décide au nom des peuples ; toutes celles et ceux qui veulent démontrer, à travers leurs pratiques et leurs propositions, que des voies alternatives existent. À nos côtés, des représentants des mouvements sociaux du monde entier (Tunisie, Japon, Niger, Afrique du Sud, Indonésie, Brésil, Grande-Bretagne, Italie...) participent à ce week-end pour porter la voix des peuples et de leurs résistances pour la paix et la démocratie, la justice sociale et écologique.
En route contre le G20 !
Le contre-sommet du G8 est la première étape de contestation des saigneurs du monde. Le G20, dont Sarkozy a fait un enjeu majeur pour sa campagne présidentielle, doit être le rendez-vous massif suivant.
Une manifestation internationale le 1er novembre sera l’occasion d’enterrer le capitalisme. Le forum des peuples qui se déroulera du 31 octobre au 3 novembre, comportera 20 ateliers... comme autant de raisons de faire face au G20 !
Flavia Verri
mercredi 18 mai 2011
Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! Face au G8, qui se réunira à Deauville les 26 et 27 mai, plus de 45 organisations – associations, syndicats, mouvements sociaux, partis politiques – appellent à un week-end de mobilisation ces 21 et 22 mai au Havre.
Une « caravane » de mobilisation, passée par les villes du Mans, de Rouen, d’Évreux, de Lille, de Dieppe et d’Amiens, a relayé avec succès la campagne en ce début du mois de mai. Elle a fait connaître la mobilisation populaire du contre-sommet officiel, passé sous silence par les médias nationaux et les chefs d’État, l’objectif étant de faire le lien entre les mobilisations anti-G8 et les luttes sociales locales.Des initiatives originales ont eu lieu comme « l’attaque des banques » à Rouen le 13 mai dernier. Une manifestation a traversé une rue importante de la ville et, sur son parcours, la façade de chaque banque rencontrée a été « nettoyée » par des affiches revendicatives autour de slogans contestataires scandés par les participants : « la BNP, la banque le plus radioactive du monde »... Les banques sont en effet le bras armé du sommet du G8. Elles financent les compagnies pétrolières, nucléaires, les entreprises qui licencient et sont sauvées par les États alors qu’elles spéculent sur le dos des populations.
Pourtant, en Haute-Normandie, tout a été mis en œuvre pour dissuader les habitantEs de s’impliquer et de participer au contre-sommet. La politique de la terreur est appliqué par le préfet ainsi que certains maires. Le contre-sommet sera violent, prétendent-ils, des hélicoptères survolent bas dans le ciel certaines zones résidentielles, le contrôle et la pression montent. La violence sociale, économique et dans la rue est du côté des puissants, pas des populations ni de celles et ceux qui résistent !
Le Havre accueille toutes celles et tous ceux qui refusent qu’une minorité autodésignée décide au nom des peuples ; toutes celles et ceux qui veulent démontrer, à travers leurs pratiques et leurs propositions, que des voies alternatives existent. À nos côtés, des représentants des mouvements sociaux du monde entier (Tunisie, Japon, Niger, Afrique du Sud, Indonésie, Brésil, Grande-Bretagne, Italie...) participent à ce week-end pour porter la voix des peuples et de leurs résistances pour la paix et la démocratie, la justice sociale et écologique.
En route contre le G20 !
Le contre-sommet du G8 est la première étape de contestation des saigneurs du monde. Le G20, dont Sarkozy a fait un enjeu majeur pour sa campagne présidentielle, doit être le rendez-vous massif suivant.
Une manifestation internationale le 1er novembre sera l’occasion d’enterrer le capitalisme. Le forum des peuples qui se déroulera du 31 octobre au 3 novembre, comportera 20 ateliers... comme autant de raisons de faire face au G20 !
Flavia Verri
Mister Cyril- Nombre de messages : 2391
Date d'inscription : 15/08/2008
Localisation : Région parisienne
G8-G20 de deauville :: Commentaires
Re: G8-G20 de deauville
LE HAVRE (AFP) - La grande manifestation altermondialiste contre le sommet du G8 prévu les 26 et 27 mai à Deauville (Calvados) a rassemblé 7.000 manifestants selon les organisateurs, un peu moins de 4.000 selon la préfecture, qui ont défilé bruyamment samedi dans les rues désertes du Havre.
"G8 dégage, les peuples d'abord, pas la finance", proclamait la banderole de tête, devant les représentants des 35 organisations altermondialistes, syndicalistes, anti-nucléaires, décroissants, mouvements sociaux, citoyens ou défenseurs de droits de l'Homme munis de drapeaux, de banderoles ou de tambours.
"Ils ferment les usines, ils ferment les écoles, y en a ras-le-bol de ces guignols", "banquiers voleurs, patrons voyoux, la République c'est nous", "tout est à nous, rien n'est à eux", "il faut lutter pour les dégager", "ne laissons pas les affaires du monde aux hommes d'affaires", ont scandé les manifestants de tous âges venus de la région Ouest, pour certains de Paris, très peu de l'étranger.
Face au déploiement sécuritaire massif mis en place pour protéger Deauville à l'occasion de la réunion des chefs d'Etat, les altermondialistes ont aussi prévu des "actions décentralisées" pendant le sommet, mais à distance de la station balnéaire, comme à Paris et à Berlin. Des manifestations sont également prévues au Havre et à Caen.
"Nous ne voulons pas aller exactement là où nous attendront les forces répressives", affirme un texte relayé en plusieurs langues sur différents sites internet alternatifs.
Pour prévenir toute violence en marge de ce G8 présidé par la France, les autorités qui n'excluent pas des actions isolées des groupes radicaux ont mobilisé plus de 12.000 policiers, gendarmes et militaires aux alentours de Deauville. Des drones assureront la surveillance des airs, tandis que des navires de la marine nationale contrôleront les accès maritimes.
Au Havre, le défilé est parti peu après 15H00 de la gare dans un centre-ville déserté, avec de nombreux commerces fermés.
Selon les organisateurs, "la police a sillonné les commerces hier pour leur conseiller de fermer" en invoquant les violences survenues lors du dernier sommet de l'OTAN à Strasbourg en 2009.
"On a rempli nos objectifs, on a inversé le sentiment de peur chez les gens qui ont vu qu'il s'agissait d'une manifestation normale", a commenté Christian Pigeon (Solidaires), du comité local d'organisation.
Les forces de l'ordre ont été discrètement déployées au centre-ville dans la matinée. Dans la ville silencieuse, on entendait seulement quelques sirènes de police et les sonos bruyantes des manifestants.
Samedi matin, des contrôles routiers ont été installés sur les voies d'accès au Havre, notamment avant le pont de Normandie, fermé aux piétons et aux cyclistes, a constaté l'AFP.
Les bus affrétés par les militants anti-G8 de Caen et de Paris ont été contrôlés et un militant de Sud-PTT a été interpellé pour être conduit à la gendarmerie du Havre, selon les organisateurs.
Par précaution, les autorités ont même fait annuler la traditionnelle fête bretonne de la Saint-Yves qui rassemble habituellement environ 5.000 personnes sur le port du Havre.
Le défilé du Havre est le temps fort d'un "contre G8" avant le sommet des chefs d'Etats qui sera notamment consacré aux révolutions arabes et à la catatastrophe nucléaire au Japon les jeudi 26 et vendredi 27 mai à Deauville, de l'autre côté de l'estuaire de la Seine.
"G8 dégage, les peuples d'abord, pas la finance", proclamait la banderole de tête, devant les représentants des 35 organisations altermondialistes, syndicalistes, anti-nucléaires, décroissants, mouvements sociaux, citoyens ou défenseurs de droits de l'Homme munis de drapeaux, de banderoles ou de tambours.
"Ils ferment les usines, ils ferment les écoles, y en a ras-le-bol de ces guignols", "banquiers voleurs, patrons voyoux, la République c'est nous", "tout est à nous, rien n'est à eux", "il faut lutter pour les dégager", "ne laissons pas les affaires du monde aux hommes d'affaires", ont scandé les manifestants de tous âges venus de la région Ouest, pour certains de Paris, très peu de l'étranger.
Face au déploiement sécuritaire massif mis en place pour protéger Deauville à l'occasion de la réunion des chefs d'Etat, les altermondialistes ont aussi prévu des "actions décentralisées" pendant le sommet, mais à distance de la station balnéaire, comme à Paris et à Berlin. Des manifestations sont également prévues au Havre et à Caen.
"Nous ne voulons pas aller exactement là où nous attendront les forces répressives", affirme un texte relayé en plusieurs langues sur différents sites internet alternatifs.
Pour prévenir toute violence en marge de ce G8 présidé par la France, les autorités qui n'excluent pas des actions isolées des groupes radicaux ont mobilisé plus de 12.000 policiers, gendarmes et militaires aux alentours de Deauville. Des drones assureront la surveillance des airs, tandis que des navires de la marine nationale contrôleront les accès maritimes.
Au Havre, le défilé est parti peu après 15H00 de la gare dans un centre-ville déserté, avec de nombreux commerces fermés.
Selon les organisateurs, "la police a sillonné les commerces hier pour leur conseiller de fermer" en invoquant les violences survenues lors du dernier sommet de l'OTAN à Strasbourg en 2009.
"On a rempli nos objectifs, on a inversé le sentiment de peur chez les gens qui ont vu qu'il s'agissait d'une manifestation normale", a commenté Christian Pigeon (Solidaires), du comité local d'organisation.
Les forces de l'ordre ont été discrètement déployées au centre-ville dans la matinée. Dans la ville silencieuse, on entendait seulement quelques sirènes de police et les sonos bruyantes des manifestants.
Samedi matin, des contrôles routiers ont été installés sur les voies d'accès au Havre, notamment avant le pont de Normandie, fermé aux piétons et aux cyclistes, a constaté l'AFP.
Les bus affrétés par les militants anti-G8 de Caen et de Paris ont été contrôlés et un militant de Sud-PTT a été interpellé pour être conduit à la gendarmerie du Havre, selon les organisateurs.
Par précaution, les autorités ont même fait annuler la traditionnelle fête bretonne de la Saint-Yves qui rassemble habituellement environ 5.000 personnes sur le port du Havre.
Le défilé du Havre est le temps fort d'un "contre G8" avant le sommet des chefs d'Etats qui sera notamment consacré aux révolutions arabes et à la catatastrophe nucléaire au Japon les jeudi 26 et vendredi 27 mai à Deauville, de l'autre côté de l'estuaire de la Seine.
Une manifestation internationale le 1er novembre sera l’occasion d’enterrer le capitalisme.
J'espère que ce ne sera pas une de ces manifs pépères entre Bastille et République sagement encadrées... Nous avons besoin d'une Révolution !
J'espère que ce ne sera pas une de ces manifs pépères entre Bastille et République sagement encadrées... Nous avons besoin d'une Révolution !
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