Et nos amis grecs...
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05062011
Et nos amis grecs...
Indignés: La censure de la révolution grecque à venir
En Grèce depuis maintenant plus de 10 jours les citoyens se rassemblent par centaines de milliers dans toutes les villes.
Ainsi, le 29 mai, plus de 100 000 grecs manifestaient devant le parlement pour exiger une démocratie réelle. Ils sont encore des dizaines de milliers à prendre la rue, à débattre et à construire un nouveau projet démocratique chaque soir.
On pourrait se dire que c'est banal puisque depuis le début de la crise en Grèce il y a très souvent des manifestations et des protestations contre les conséquences de la crise.
Il y-a pourtant une nouveauté: les grecs ne manifestent plus contre les conséquences, ils manifestent contre la cause des problèmes.
Avant, les grecs, encadrés par les syndicats se battaient contre les privatisations et les mesures d'austérité. Ils ont maintenant compris que le combat était vain. Ils ont compris que leur classe politique n'a en aucun cas les mêmes préoccupations que le peuple.
Nos systèmes politiques sont la cause des problèmes: en effet, en conférant tout le pouvoir à une minorité, ce qu'il n'a d'ailleurs par choisi, le peuple n'a que très peu de pouvoir: celui de choisir ses chefs, et cela avec une difficulté en plus: les manipulations médiatiques.
Ainsi, la majorité des mesures et des lois ne vont pas dans l'intérêt général, certaines empêchent la réquisition des logements vacants, d'autres interdisent les rassemblements spontanés...
Les libertés données au système financier ne le sont que grâces aux castes politiques, les guerres existantes ne le sont que par la volonté des oligarchies d'en découdre...
Le problème n'est même pas l'appartenance politique de la majorité des élus, qu'ils viennent du FNPA ou de l'UMPS, les élus forment une classe à part qui va se constituer ses propres intérêts. Ce ne sont donc pas les gens qui corrompent le système, c'est le système qui corrompt les gens, car le pouvoir est maudit.
Face aux dérives de la représentativité, qui sont d'ailleurs existantes dans toutes les "démocraties" au monde, les grecs revendiquent une réelle démocratie, sur le modèle du mouvement du 15 mai en Espagne, où par ailleurs le mouvement est encore très important et fait un gros travail de fond sur la légitimité de nos systèmes politiques.
On pourrait croire que le mouvement grec soit voué à l'échec, étant une répétition de manifestations pacifiques qui ne font rien changer.
Si les manifestations et les méthodes employées ne dévoilent pas directement leurs effets, le mouvement est très utile. En effet il permet aux citoyens d'occuper les consciences, en prenant place dans l'espace médiatique grec et en débattant dans la rue. Et ainsi la population grecque est amenée à réfléchir sur des choses inédites: la légitimité de nos systèmes politique, la signification de la démocratie et de l'oligarchie. Il ne faut pas les prendre pour des imbéciles, quand les critiques de la démocratie auront assez émaillé dans la population, quand les élus, le parlement et le régime oligarchique ne seront plus légitimes aux yeux de la population, alors les grecs feront dégager l'oligarchie.
Et je leur fait confiance pour, tout en restant dans la non-violence, faire des actions efficaces pour faire sauter le système politique.
Le peuple grec choisira aura alors le pouvoir et montrera l'exemple à toute l'humanité: voilà ce qu'est la démocratie.
En fait la grande majorité d'entre vous n'aura pas eu l'occasion d'avoir de tels raisonnements: le black-out sur le mouvement des "indignés" en Espagne et en Grèce est total.
Ainsi la couverture médiatique est très faible, on compte moins de 100 articles français couvrant les évenements en Grèce depuis le début du mouvement.
Pour comparer, on compte déjà en deux jours 400 articles sur la visite du pape en Croatie, ou encore 300 articles ont couvert l'évenement ponctuel qu'à été l'apéro géant organisé à Nantes sur facebook.
Et quand certains médias auront daignés parler des évenements et des manifestations en Grèce, tout sera bien sûr fait pour ne pas ébranler la légitimité de notre système politique.
Ainsi, les articles que l'on peut trouver sur Internet se nomment "Manifestation contre l'austérité" ou commencent par: Plusieurs milliers de personnes se sont de nouveau rassemblées dimanche dans le centre-ville d'Athènes pour protester contre les nouvelles mesures d'austérité prises par le gouvernement face à la crise de la dette du pays. Alors que c'est le système politique qui est visé.
Il y-a donc fort à parier que la censure et la désinformation médiatique qui sévit en France et dans toutes les "démocracies" du monde ne disparaîtrons pas. En effet, le sort de toutes les oligarchies sont liées, par similitude avec l'unicité de l'intérêt des peuples: la liberté et la démocratie, la vraie.
Pour la liberté du savoir et des peuples, combattons la censure et la désinformation!
En Grèce depuis maintenant plus de 10 jours les citoyens se rassemblent par centaines de milliers dans toutes les villes.
Ainsi, le 29 mai, plus de 100 000 grecs manifestaient devant le parlement pour exiger une démocratie réelle. Ils sont encore des dizaines de milliers à prendre la rue, à débattre et à construire un nouveau projet démocratique chaque soir.
On pourrait se dire que c'est banal puisque depuis le début de la crise en Grèce il y a très souvent des manifestations et des protestations contre les conséquences de la crise.
Il y-a pourtant une nouveauté: les grecs ne manifestent plus contre les conséquences, ils manifestent contre la cause des problèmes.
Avant, les grecs, encadrés par les syndicats se battaient contre les privatisations et les mesures d'austérité. Ils ont maintenant compris que le combat était vain. Ils ont compris que leur classe politique n'a en aucun cas les mêmes préoccupations que le peuple.
Nos systèmes politiques sont la cause des problèmes: en effet, en conférant tout le pouvoir à une minorité, ce qu'il n'a d'ailleurs par choisi, le peuple n'a que très peu de pouvoir: celui de choisir ses chefs, et cela avec une difficulté en plus: les manipulations médiatiques.
Ainsi, la majorité des mesures et des lois ne vont pas dans l'intérêt général, certaines empêchent la réquisition des logements vacants, d'autres interdisent les rassemblements spontanés...
Les libertés données au système financier ne le sont que grâces aux castes politiques, les guerres existantes ne le sont que par la volonté des oligarchies d'en découdre...
Le problème n'est même pas l'appartenance politique de la majorité des élus, qu'ils viennent du FNPA ou de l'UMPS, les élus forment une classe à part qui va se constituer ses propres intérêts. Ce ne sont donc pas les gens qui corrompent le système, c'est le système qui corrompt les gens, car le pouvoir est maudit.
Face aux dérives de la représentativité, qui sont d'ailleurs existantes dans toutes les "démocraties" au monde, les grecs revendiquent une réelle démocratie, sur le modèle du mouvement du 15 mai en Espagne, où par ailleurs le mouvement est encore très important et fait un gros travail de fond sur la légitimité de nos systèmes politiques.
On pourrait croire que le mouvement grec soit voué à l'échec, étant une répétition de manifestations pacifiques qui ne font rien changer.
Si les manifestations et les méthodes employées ne dévoilent pas directement leurs effets, le mouvement est très utile. En effet il permet aux citoyens d'occuper les consciences, en prenant place dans l'espace médiatique grec et en débattant dans la rue. Et ainsi la population grecque est amenée à réfléchir sur des choses inédites: la légitimité de nos systèmes politique, la signification de la démocratie et de l'oligarchie. Il ne faut pas les prendre pour des imbéciles, quand les critiques de la démocratie auront assez émaillé dans la population, quand les élus, le parlement et le régime oligarchique ne seront plus légitimes aux yeux de la population, alors les grecs feront dégager l'oligarchie.
Et je leur fait confiance pour, tout en restant dans la non-violence, faire des actions efficaces pour faire sauter le système politique.
Le peuple grec choisira aura alors le pouvoir et montrera l'exemple à toute l'humanité: voilà ce qu'est la démocratie.
En fait la grande majorité d'entre vous n'aura pas eu l'occasion d'avoir de tels raisonnements: le black-out sur le mouvement des "indignés" en Espagne et en Grèce est total.
Ainsi la couverture médiatique est très faible, on compte moins de 100 articles français couvrant les évenements en Grèce depuis le début du mouvement.
Pour comparer, on compte déjà en deux jours 400 articles sur la visite du pape en Croatie, ou encore 300 articles ont couvert l'évenement ponctuel qu'à été l'apéro géant organisé à Nantes sur facebook.
Et quand certains médias auront daignés parler des évenements et des manifestations en Grèce, tout sera bien sûr fait pour ne pas ébranler la légitimité de notre système politique.
Ainsi, les articles que l'on peut trouver sur Internet se nomment "Manifestation contre l'austérité" ou commencent par: Plusieurs milliers de personnes se sont de nouveau rassemblées dimanche dans le centre-ville d'Athènes pour protester contre les nouvelles mesures d'austérité prises par le gouvernement face à la crise de la dette du pays. Alors que c'est le système politique qui est visé.
Il y-a donc fort à parier que la censure et la désinformation médiatique qui sévit en France et dans toutes les "démocracies" du monde ne disparaîtrons pas. En effet, le sort de toutes les oligarchies sont liées, par similitude avec l'unicité de l'intérêt des peuples: la liberté et la démocratie, la vraie.
Pour la liberté du savoir et des peuples, combattons la censure et la désinformation!
Mister Cyril- Nombre de messages : 2391
Date d'inscription : 15/08/2008
Localisation : Région parisienne
Et nos amis grecs... :: Commentaires
Re: Et nos amis grecs...
estomaquant le silence des medias français sur le sujet !
J'ai cru comprendre à travers la lecture des quelques articles que j'ai pu dénicher que ce referendum n'était qu'une possibilité évoquée par Papandréou , que cette éventualité était d'ailleurs repoussé aux calendes ... grecques (le gouvernement a massivement approuvé aujourd'hui le nouveau plan) et qu'il ne porterait pas sur la politique d'austérité exigée par l'europe et le FMI, mais sur "les grands changements" politiques et économiques que son gouvernement ambitionne pour le pays
J'ai cru comprendre à travers la lecture des quelques articles que j'ai pu dénicher que ce referendum n'était qu'une possibilité évoquée par Papandréou , que cette éventualité était d'ailleurs repoussé aux calendes ... grecques (le gouvernement a massivement approuvé aujourd'hui le nouveau plan) et qu'il ne porterait pas sur la politique d'austérité exigée par l'europe et le FMI, mais sur "les grands changements" politiques et économiques que son gouvernement ambitionne pour le pays
C'est insensé. Est-ce au peuple de dire s'il veut payer la dette contractée par ses dirigeants ? Il n'a pas le choix le peuple. Faut qu'il casque. Voilà une idée qui va être sévèrement critiquée par nos dirigeants européens, Teutons en tête.
Amicalement
Franz
Amicalement
Franz
Les indignés grecs décrochent un référendum sur l'austérité
Les « indignés » grecs ont bien fait de suivre la leçon de leurs cousins espagnols de la Puerta del Sol. Ils sont en passe de remporter une première victoire d'importance. A bout de souffle et surtout de solutions, M. Papandréou, premier ministre hellène, vient de leur lâcher l'idée d'un référendum pour tenter de valider son énième plan d'austérité.
Vous me direz, il y était plutôt contraint, notre éminent dirigeant « socialiste », parce que c'est peu dire que son pauvre pays touche le fond du fond du trou.
Poudre d'illusion sans lendemains
Vendredi, tout le gratin européen criait pourtant victoire : un accord avec l'Union européenne était plus que quasiment conclu, des milliards d'euros salvateurs étaient une fois de plus (presque) dans le sac. Moyennant juste ce fameux nouveau plan d'austérité, une peccadille !
Le lundi, patatras, tout ça ne se révélait que grossière poudre d'illusion pour gruger les marchés et les empêcher de jouer un coup en vache à la réouverture des places boursières. Le porte-parole du gouvernement allemand se chargeait de doucher les enthousiasmes et d'éteindre la lamentable mèche :
« Ce qu'il y a pour le moment ce ne sont pas des engagements, ce sont des opinions. Des paiements allemands doivent être décidés par des autorités allemandes, et c'est comme cela dans tous les pays. »
Du coup, la pauvre Grèce se retrouvait marri et le bec dans les ruines. L'unité de façade du Pasok, le parti socialiste grec, se lézardait. La rue grondait et montrait sa détermination par des défilés impressionnants tout au long du week-end.
Dos au mur, ne disposant que d'une majorité famélique à la chambre, le ministre Papandréou a fini par céder : son plan d'austérité passera par les fourches caudines d'un referendum populaire s'il n'obtient pas une majorité conséquente au Parlement fin juin. Ce qui a désormais toutes les chances de se produire.
Le spectre du syndrome islandais
Hé hé, j'en connais dans les coursives du Titanic financier international qui doivent drôlement serrer les fesses ! Parce que si maintenant on demande à la rue son opinion sur des affaires aussi sérieuses que la dette… Voyez pas que le menu fretin décide de ne plus passer à la caisse !
Bref, le syndrome islandais dans toute sa volcanique puissance. Avec probables effets de chaîne garantis.
C'est qu'un referendum, ça n'est pas du tout la même chose que des élections législatives portugaises où, malgré l'importance brûlante de l'enjeu pour chaque citoyen, quelque 42% d'électeurs ne se résignèrent pas à choisir entre deux partis proposant exactement la même politique insensée de sacrifices, pour sauver les banques qui les ont conduits dans la mouise.
Il est à lire nos médias microcosmiques pour comprendre combien la vieille élite est sonnée, hébétée, devant l'enchaînement des catastrophes qui piétinent sa toute puissance et ses certitudes d'antan. Au point de ne plus rien voir, rien entendre, ni rien comprendre.
Le cacochyme Figaro n'a-t-il pas été jusqu'à avoir cru remarquer ce week-end une « faible mobilisation à Athènes contre l'austérité » ?
Or voilà que la démocratie sort petit à petit des plateaux télé et des instituts de sondage pour réinvestir les rues, les places, les agoras. Oh mais dites donc, l'agora grecque, n'est-ce pas là le berceau de cette idée démocratique monnayée aujourd'hui aux banquiers ? Un retour aux sources qui s'impose de plus en plus. Et vite.
Les « indignés » grecs ont bien fait de suivre la leçon de leurs cousins espagnols de la Puerta del Sol. Ils sont en passe de remporter une première victoire d'importance. A bout de souffle et surtout de solutions, M. Papandréou, premier ministre hellène, vient de leur lâcher l'idée d'un référendum pour tenter de valider son énième plan d'austérité.
Vous me direz, il y était plutôt contraint, notre éminent dirigeant « socialiste », parce que c'est peu dire que son pauvre pays touche le fond du fond du trou.
Poudre d'illusion sans lendemains
Vendredi, tout le gratin européen criait pourtant victoire : un accord avec l'Union européenne était plus que quasiment conclu, des milliards d'euros salvateurs étaient une fois de plus (presque) dans le sac. Moyennant juste ce fameux nouveau plan d'austérité, une peccadille !
Le lundi, patatras, tout ça ne se révélait que grossière poudre d'illusion pour gruger les marchés et les empêcher de jouer un coup en vache à la réouverture des places boursières. Le porte-parole du gouvernement allemand se chargeait de doucher les enthousiasmes et d'éteindre la lamentable mèche :
« Ce qu'il y a pour le moment ce ne sont pas des engagements, ce sont des opinions. Des paiements allemands doivent être décidés par des autorités allemandes, et c'est comme cela dans tous les pays. »
Du coup, la pauvre Grèce se retrouvait marri et le bec dans les ruines. L'unité de façade du Pasok, le parti socialiste grec, se lézardait. La rue grondait et montrait sa détermination par des défilés impressionnants tout au long du week-end.
Dos au mur, ne disposant que d'une majorité famélique à la chambre, le ministre Papandréou a fini par céder : son plan d'austérité passera par les fourches caudines d'un referendum populaire s'il n'obtient pas une majorité conséquente au Parlement fin juin. Ce qui a désormais toutes les chances de se produire.
Le spectre du syndrome islandais
Hé hé, j'en connais dans les coursives du Titanic financier international qui doivent drôlement serrer les fesses ! Parce que si maintenant on demande à la rue son opinion sur des affaires aussi sérieuses que la dette… Voyez pas que le menu fretin décide de ne plus passer à la caisse !
Bref, le syndrome islandais dans toute sa volcanique puissance. Avec probables effets de chaîne garantis.
C'est qu'un referendum, ça n'est pas du tout la même chose que des élections législatives portugaises où, malgré l'importance brûlante de l'enjeu pour chaque citoyen, quelque 42% d'électeurs ne se résignèrent pas à choisir entre deux partis proposant exactement la même politique insensée de sacrifices, pour sauver les banques qui les ont conduits dans la mouise.
Il est à lire nos médias microcosmiques pour comprendre combien la vieille élite est sonnée, hébétée, devant l'enchaînement des catastrophes qui piétinent sa toute puissance et ses certitudes d'antan. Au point de ne plus rien voir, rien entendre, ni rien comprendre.
Le cacochyme Figaro n'a-t-il pas été jusqu'à avoir cru remarquer ce week-end une « faible mobilisation à Athènes contre l'austérité » ?
Or voilà que la démocratie sort petit à petit des plateaux télé et des instituts de sondage pour réinvestir les rues, les places, les agoras. Oh mais dites donc, l'agora grecque, n'est-ce pas là le berceau de cette idée démocratique monnayée aujourd'hui aux banquiers ? Un retour aux sources qui s'impose de plus en plus. Et vite.
Les indignés grecs décrochent un référendum sur l'austérité
http://www.rue89.com/yeti-voyageur/2011/06/08/la-grece-vers-un-referendum-sur-lausterite-victoire-des-indignes-208292
Si cela se confirme et se fait, ça va devenir rock and roll.
J'aimerai bien par ailleurs que les portugais sortent dans la rue pour dire que 42% de taux d'abstention donnent des députés illégitimes, et que cela aussi fait partie de la refonte de la démocratie qui a à peine commencé (sic : http://www.eitb.com/infos/societe/detail/676489/les-indignes-sappretent-donner-nouveau-souffle-au-mouvement)
http://www.rue89.com/yeti-voyageur/2011/06/08/la-grece-vers-un-referendum-sur-lausterite-victoire-des-indignes-208292
Si cela se confirme et se fait, ça va devenir rock and roll.
J'aimerai bien par ailleurs que les portugais sortent dans la rue pour dire que 42% de taux d'abstention donnent des députés illégitimes, et que cela aussi fait partie de la refonte de la démocratie qui a à peine commencé (sic : http://www.eitb.com/infos/societe/detail/676489/les-indignes-sappretent-donner-nouveau-souffle-au-mouvement)
Grèce : manifestation contre l'austérité
Publié le 5 juin 2011 à 20h54
Partager Des dizaines de milliers de Grecs ont participé dimanche à un gigantesque rassemblement pacifique contre l'austérité dans le centre d'Athènes à l'appel des "Indignés", un mouvement alternatif de résistance fédéré sur internet et calqué sur une campagne du même type en Espagne. Selon la police, plus de 50.000 personnes se sont rendues sur la place Syntagma (de la Constitution) dimanche en fin d'après midi, juste en face du Parlement, en chantant "voleurs, voleurs" à l'adresse des députés et du gouvernement.
Cette manifestation intervient au surlendemain d'un accord du Premier ministre avec les créanciers du pays pour une rallonge financière en échange d'un contrôle accru sur les dépenses du pays et de nouveaux sacrifices budgétaires. A Salonique, deuxième ville de Grèce au nord du Pays, 3.000 personnes ont participé à un rassemblement du même type, selon la police, répondant à un appel européen via les réseaux sociaux notamment, de rassemblements sur les places des grandes villes en Europe.La foule brandissait de nombreux drapeaux grecs, mais aussi espagnols, portugais, tunisiens et argentins
Publié le 5 juin 2011 à 20h54
Partager Des dizaines de milliers de Grecs ont participé dimanche à un gigantesque rassemblement pacifique contre l'austérité dans le centre d'Athènes à l'appel des "Indignés", un mouvement alternatif de résistance fédéré sur internet et calqué sur une campagne du même type en Espagne. Selon la police, plus de 50.000 personnes se sont rendues sur la place Syntagma (de la Constitution) dimanche en fin d'après midi, juste en face du Parlement, en chantant "voleurs, voleurs" à l'adresse des députés et du gouvernement.
Cette manifestation intervient au surlendemain d'un accord du Premier ministre avec les créanciers du pays pour une rallonge financière en échange d'un contrôle accru sur les dépenses du pays et de nouveaux sacrifices budgétaires. A Salonique, deuxième ville de Grèce au nord du Pays, 3.000 personnes ont participé à un rassemblement du même type, selon la police, répondant à un appel européen via les réseaux sociaux notamment, de rassemblements sur les places des grandes villes en Europe.La foule brandissait de nombreux drapeaux grecs, mais aussi espagnols, portugais, tunisiens et argentins
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