La guitare électrique en deuil
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14082009
La guitare électrique en deuil
http://www.liberation.fr/musique/0101585180-la-guitare-electrique-en-deuil
Les Paul, inventeur et légende du milieu rock, est décédé à l'âge de 94 ans. Ses guitares ont fait la gloire de Gibson.
De notre correspondante à Los Angeles LAUREEN ORTIZ
Les Paul n’est pas que le nom de l’une des guitares les plus populaires au monde, adoptée par Eric Clapton, Keith Richards, Slash, Jimmy Page et tant d’autres guitar heroes. Les Paul était avant tout un guitariste de génie, qui vient de s’éteindre à 94 ans. Il souffrait d’une pneumonie, a indiqué Gibson Guitar Co., la maison mère de la fameuse six cordes.
Moins «superstar» que Michael Jackson, Les Paul laissera un héritage sans doute plus important. Il est tout simplement «le père de la guitare électrique», raconte à Libération Dave Weiderman, 51 ans, directeur du «Rock Walk» à Hollywood et ami personnel de Les Paul. «On s’est rencontré en 1985, lors de l’inauguration du Rock Walk sur lequel il a son nom [version rock du Boulevard de la gloire, c’est un parterre de dalles marquées des empreintes de mains des plus grands musiciens rock, situé à l’entrée du magasin-musée Guitar Center, ndlr]». «C’était un type très marrant. Il m’a raconté avoir donné quelques leçons de guitare à Jimi Hendrix dans un studio à New York… La modestie n’était pas son fort, il était fier de ses inventions.»
Difficile de parler de Les Paul sans reprendre l’histoire de l’instrument devenu symbole de la culture américaine. Alors qu’autour de Los Angeles, des guitaristes pionniers (Leo Fender, Adolph Rickenbacker…) rivalisent d’innovations avant la seconde guerre mondiale, ce bidouilleur né en 1915 dans le Wisconsin se met lui aussi à «pourchasser le son». Très jeune, à 7 ou 8 ans, Lester William Polsfuss, de son vrai nom, s’en prend au piano de sa mère, qu’il esquinte pour tenter de trouver de nouvelles notes.
Puis il se met à l’harmonica et enfin à la guitare. Il tente d’en amplifier le son, et finit par inventer la «Log» (la bûche), simple bout de bois sur lequel il fixe un manche Gibson et des micros. L’ancêtre de la Les Paul est né, en 1939. C’est l’une des premières guitares à corps plein. Déjà, la « Log » a une capacité incomparable à faire durer la note (caractéristique de la Les Paul, prisée des fans de solos). Selon Les Paul, on pouvait sortir manger et revenir ; la note sonnerait toujours. Mais voilà qu’en 1951, en Californie, Leo Fender commercialise la Telecaster, première guitare électrique produite en masse. Son rival de toujours, le fabricant Gibson, contre-attaque l’année suivante avec la guitare endossée par Les Paul. Le musicien est déjà célèbre car au top des hits avec sa femme, la chanteuse Mary Ford, grâce à des tubes comme How high the moon (1951) ou, plus tard Vaya con dios (1953).
Surtout, Les Paul – qui a joué avec Nat King Cole, Bing Crosby, adulé par Django Reinhardt – a laissé une trace indélébile sur toute l’industrie en matière d’effets et de techniques d’enregistrement. «Quand il vivait à Los Angeles dans les années 40, c’est dans son studio à l’angle de Curson et de Sunset Boulevard qu’il a inventé le multipiste ou encore le «delay» et la «reverb», qui donne de l’écho», note Dave Weiderman. Ce sénior d’Hollywood, qui s’était rendu il y a un an au club Iridium à New York (où Les Paul se produisait une fois par semaine), se souvient qu’«à chaque fois qu’on le voyait jouer, c’était magique».
Les Paul, inventeur et légende du milieu rock, est décédé à l'âge de 94 ans. Ses guitares ont fait la gloire de Gibson.
De notre correspondante à Los Angeles LAUREEN ORTIZ
Les Paul n’est pas que le nom de l’une des guitares les plus populaires au monde, adoptée par Eric Clapton, Keith Richards, Slash, Jimmy Page et tant d’autres guitar heroes. Les Paul était avant tout un guitariste de génie, qui vient de s’éteindre à 94 ans. Il souffrait d’une pneumonie, a indiqué Gibson Guitar Co., la maison mère de la fameuse six cordes.
Moins «superstar» que Michael Jackson, Les Paul laissera un héritage sans doute plus important. Il est tout simplement «le père de la guitare électrique», raconte à Libération Dave Weiderman, 51 ans, directeur du «Rock Walk» à Hollywood et ami personnel de Les Paul. «On s’est rencontré en 1985, lors de l’inauguration du Rock Walk sur lequel il a son nom [version rock du Boulevard de la gloire, c’est un parterre de dalles marquées des empreintes de mains des plus grands musiciens rock, situé à l’entrée du magasin-musée Guitar Center, ndlr]». «C’était un type très marrant. Il m’a raconté avoir donné quelques leçons de guitare à Jimi Hendrix dans un studio à New York… La modestie n’était pas son fort, il était fier de ses inventions.»
Difficile de parler de Les Paul sans reprendre l’histoire de l’instrument devenu symbole de la culture américaine. Alors qu’autour de Los Angeles, des guitaristes pionniers (Leo Fender, Adolph Rickenbacker…) rivalisent d’innovations avant la seconde guerre mondiale, ce bidouilleur né en 1915 dans le Wisconsin se met lui aussi à «pourchasser le son». Très jeune, à 7 ou 8 ans, Lester William Polsfuss, de son vrai nom, s’en prend au piano de sa mère, qu’il esquinte pour tenter de trouver de nouvelles notes.
Puis il se met à l’harmonica et enfin à la guitare. Il tente d’en amplifier le son, et finit par inventer la «Log» (la bûche), simple bout de bois sur lequel il fixe un manche Gibson et des micros. L’ancêtre de la Les Paul est né, en 1939. C’est l’une des premières guitares à corps plein. Déjà, la « Log » a une capacité incomparable à faire durer la note (caractéristique de la Les Paul, prisée des fans de solos). Selon Les Paul, on pouvait sortir manger et revenir ; la note sonnerait toujours. Mais voilà qu’en 1951, en Californie, Leo Fender commercialise la Telecaster, première guitare électrique produite en masse. Son rival de toujours, le fabricant Gibson, contre-attaque l’année suivante avec la guitare endossée par Les Paul. Le musicien est déjà célèbre car au top des hits avec sa femme, la chanteuse Mary Ford, grâce à des tubes comme How high the moon (1951) ou, plus tard Vaya con dios (1953).
Surtout, Les Paul – qui a joué avec Nat King Cole, Bing Crosby, adulé par Django Reinhardt – a laissé une trace indélébile sur toute l’industrie en matière d’effets et de techniques d’enregistrement. «Quand il vivait à Los Angeles dans les années 40, c’est dans son studio à l’angle de Curson et de Sunset Boulevard qu’il a inventé le multipiste ou encore le «delay» et la «reverb», qui donne de l’écho», note Dave Weiderman. Ce sénior d’Hollywood, qui s’était rendu il y a un an au club Iridium à New York (où Les Paul se produisait une fois par semaine), se souvient qu’«à chaque fois qu’on le voyait jouer, c’était magique».
country skinner- Admin
- Nombre de messages : 2423
Date d'inscription : 17/07/2008
La guitare électrique en deuil :: Commentaires
Re: La guitare électrique en deuil
C'est que tu n'as jamais eu l'occasion d'entendre mon interprétation magistrale des premières notes de "à la claire fontaine", cré vain diou !!!country skinner a écrit:A la flute, je connais que l'introduction du grand morceau de Faust dans l'ouverture de la fille de Madame Angot (rien à voir avec celles de madame Bertrand)
Et merci pour tes encouragements ...
A la flute, je connais que l'introduction du grand morceau de Faust dans l'ouverture de la fille de Madame Angot (rien à voir avec celles de madame Bertrand)Le canard a écrit:j'ai joué de la flûte
Joli...Si j'ai bien tout compris, les Fender telecaster, c'est pour les luthiers de foire ... d'empoigne, non ?
Re-joli...Les allumettes, c'est pareil comme la guitare, on peut mettre le feu partout quand on les gratte ...
Moi, le gras, je le trouve dans le foie et le magret, surtout ceux élevés au son !!!
Côté instrument, j'ai joué de la flûte quand j'étais ado ... Et pis je me suis arrêté là, poursuivant des études dans l'espoir de les rattraper. Finalement, j'ai tout raté ...
Le twang, ça se mange aussi ? J'en ai jamais trouvé dans le canard !!!
Si j'ai bien tout compris, les Fender telecaster, c'est pour les luthiers de foire ... d'empoigne, non ?
Les allumettes, c'est pareil comme la guitare, on peut mettre le feu partout quand on les gratte ...
Côté instrument, j'ai joué de la flûte quand j'étais ado ... Et pis je me suis arrêté là, poursuivant des études dans l'espoir de les rattraper. Finalement, j'ai tout raté ...
Le twang, ça se mange aussi ? J'en ai jamais trouvé dans le canard !!!
Si j'ai bien tout compris, les Fender telecaster, c'est pour les luthiers de foire ... d'empoigne, non ?
Les allumettes, c'est pareil comme la guitare, on peut mettre le feu partout quand on les gratte ...
J'ai joué sur une Les Paul, mais faut aimer le son "gras". Pour le twang indispensable à la country, faut une Fender telecaster (Mais Leo Fender est mort il y a longtemps déjà). La trouvaille de génie du père Fender : Des guitares montées par vissage, on peut changer une pièce sans être luthier (apprécié des musiciens itinérants qui faisiaent la tournée des honkytonks... dans une bagarre générale, un manche de guitare pète comme une allumette si tu te gares pas assez vite)
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