Sarkozy day .... pour amorcer le débat ...
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26012010
Sarkozy day .... pour amorcer le débat ...
Actualité Orange,
"Nouveau" Nicolas Sarkozy "attentif, pédagogue, séducteur" ou "habituel numéro de +Moi-je+" avec une "proximité" factice pour regagner les faveurs de l'opinion : les éditoriaux de mardi sont partagés sur la prestation télévisée du chef de l'Etat, la veille sur TF1.
Face à un panel de téléspectateurs inquiets, le directeur de Libération Laurent Joffrin a vu "un Sarkozy de crise", au "profil bas". Pour Patrick Fluckiger, éditorialiste de L'Alsace, "l'hyperprésident qui avait une solution pour tout a cédé, hier soir, la place à un homme modeste".
Ce "Sarkozy nouveau" est "plus rassembleur", ajoute Philippe Waucampt dans Le Républicain lorrain. "Le contraste est frappant avec le début du mandat", commente Patrick Fluckiger dans L'Alsace.
"Il y a un détail qui a rapidement montré que Nicolas Sarkozy était là pour séduire. A chaque critique formulée, il donnait raison à son interlocuteur", relève Jorge d'Hulst dans Libération Champagne.
Dans la Charente libre, Jacques Guyon a certes perçu le chef de l'Etat "attentif, pédagogue, séducteur. Mais aussi... défendant bec et ongles son bilan". Francis Brochet, du Progrès de Lyon, se gausse d'ailleurs de "ce mélange inimitable de précision techno et de virtuosité populo".
"Bien entendu, Nicolas Sarkozy n'a aucune baguette magique dans sa poche, mais il a montré qu'il n'ignorait rien des difficultés ou des souffrances des Français", insiste Paul-Henri du Limbert dans Le Figaro.
Didier Pobel estime dans Le Dauphiné libéré que, "sous ses airs authentiques de démocratie de bistroquet, ce +prime time+ là lorgnait, malgré tout, du côté des panels un brin fabriqués".
"Nicolas Sarkozy a pu donc tranquillement faire oeuvre de pédagogie", souligne François Martin dans Le Midi Libre. Le Parisien/Aujourd'hui en France titre d'ailleurs sur "les leçons du professeur Sarkozy".
Plus sévère, Jean-Marcel Bouguereau dénonce dans La République des Pyrénées "l'habituel numéro de +Moi-je+, enrobé du sucre empathique". Olivier Picard s'offusque dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace de ces "près de deux heures de généralités approximatives et de réponses lénifiantes sous un vernis, très étudié, de fausse intimité".
L'Humanité et Michel Guilloux fustigent "une tentative de mobilisation en grandeur nature de (l')électorat de droite".
Au final, Michel Urvoy d'Ouest-France doute que "ce+café politique+ d'un soir" suffise à "restaurer la confiance". "L'accumulation des problèmes est telle qu'un sentiment d'impuissance s'instille insidieusement dans l'esprit du téléspectateur", estime Hubert Coudurier dans Le Télégramme.
"Nicolas Sarkozy a-t-il été bon hier soir sur TF1? Oui. Aura-t-il convaincu les Français ? C'est moins sûr", résume Jacques Camus dans La République du Centre.
La presse partagée sur l'entreprise de "séduction" de Sarkozy
"Nouveau" Nicolas Sarkozy "attentif, pédagogue, séducteur" ou "habituel numéro de +Moi-je+" avec une "proximité" factice pour regagner les faveurs de l'opinion : les éditoriaux de mardi sont partagés sur la prestation télévisée du chef de l'Etat, la veille sur TF1.
Face à un panel de téléspectateurs inquiets, le directeur de Libération Laurent Joffrin a vu "un Sarkozy de crise", au "profil bas". Pour Patrick Fluckiger, éditorialiste de L'Alsace, "l'hyperprésident qui avait une solution pour tout a cédé, hier soir, la place à un homme modeste".
Ce "Sarkozy nouveau" est "plus rassembleur", ajoute Philippe Waucampt dans Le Républicain lorrain. "Le contraste est frappant avec le début du mandat", commente Patrick Fluckiger dans L'Alsace.
"Il y a un détail qui a rapidement montré que Nicolas Sarkozy était là pour séduire. A chaque critique formulée, il donnait raison à son interlocuteur", relève Jorge d'Hulst dans Libération Champagne.
Dans la Charente libre, Jacques Guyon a certes perçu le chef de l'Etat "attentif, pédagogue, séducteur. Mais aussi... défendant bec et ongles son bilan". Francis Brochet, du Progrès de Lyon, se gausse d'ailleurs de "ce mélange inimitable de précision techno et de virtuosité populo".
"Bien entendu, Nicolas Sarkozy n'a aucune baguette magique dans sa poche, mais il a montré qu'il n'ignorait rien des difficultés ou des souffrances des Français", insiste Paul-Henri du Limbert dans Le Figaro.
Didier Pobel estime dans Le Dauphiné libéré que, "sous ses airs authentiques de démocratie de bistroquet, ce +prime time+ là lorgnait, malgré tout, du côté des panels un brin fabriqués".
"Nicolas Sarkozy a pu donc tranquillement faire oeuvre de pédagogie", souligne François Martin dans Le Midi Libre. Le Parisien/Aujourd'hui en France titre d'ailleurs sur "les leçons du professeur Sarkozy".
Plus sévère, Jean-Marcel Bouguereau dénonce dans La République des Pyrénées "l'habituel numéro de +Moi-je+, enrobé du sucre empathique". Olivier Picard s'offusque dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace de ces "près de deux heures de généralités approximatives et de réponses lénifiantes sous un vernis, très étudié, de fausse intimité".
L'Humanité et Michel Guilloux fustigent "une tentative de mobilisation en grandeur nature de (l')électorat de droite".
Au final, Michel Urvoy d'Ouest-France doute que "ce+café politique+ d'un soir" suffise à "restaurer la confiance". "L'accumulation des problèmes est telle qu'un sentiment d'impuissance s'instille insidieusement dans l'esprit du téléspectateur", estime Hubert Coudurier dans Le Télégramme.
"Nicolas Sarkozy a-t-il été bon hier soir sur TF1? Oui. Aura-t-il convaincu les Français ? C'est moins sûr", résume Jacques Camus dans La République du Centre.
La presse partagée sur l'entreprise de "séduction" de Sarkozy
Donald11- Admin
- Nombre de messages : 2693
Date d'inscription : 19/07/2008
Age : 72
Localisation : Sud ouest (magret et foie gras)
Sarkozy day .... pour amorcer le débat ... :: Commentaires
Re: Sarkozy day .... pour amorcer le débat ...
Lu dans l'express :
un journal télévisé normal de TF1 rassemble en moyenne, depuis le début de l'année, 7,8 millions de personnes.
La soirée avec Ferrari aurait réuni 8,8 millions de spectateurs lundi soir au journal de TF1 et 8,6 millions lors de l'émission spéciale "Paroles de Français" qui a suivi, selon TVMag.com.
Si on enlève les accros de Ferrari et de TF1, ça ne fait qu'un petit million de curieux !!!
Il n'y a vraiment pas de quoi pavoiser !!!
un journal télévisé normal de TF1 rassemble en moyenne, depuis le début de l'année, 7,8 millions de personnes.
La soirée avec Ferrari aurait réuni 8,8 millions de spectateurs lundi soir au journal de TF1 et 8,6 millions lors de l'émission spéciale "Paroles de Français" qui a suivi, selon TVMag.com.
Si on enlève les accros de Ferrari et de TF1, ça ne fait qu'un petit million de curieux !!!
Il n'y a vraiment pas de quoi pavoiser !!!
Là, j'ai souri ... C'était narquois !!!Orange a écrit:"Bien entendu, Nicolas Sarkozy n'a aucune baguette magique dans sa poche, mais il a montré qu'il n'ignorait rien des difficultés ou des souffrances des Français", insiste Paul-Henri du Limbert dans Le Figaro.
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