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C'EST L'ECOLE QU'ON ASSASSINE - collectif de professeurs en lutte

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05022011

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C'EST L'ECOLE QU'ON ASSASSINE - collectif de professeurs en lutte Empty C'EST L'ECOLE QU'ON ASSASSINE - collectif de professeurs en lutte






"La liberté commence où finit l'ignorance." (Victor Hugo)
Qui sommes-nous ? Que voulons-nous ?
Les créateurs de ce site sont des professeurs excédés par les dégradations de leurs conditions d'exercice, qui ne leur permettent tout simplement plus de faire leur métier. Loin de la "grogne syndicale" sur les moyens ou des querelles pédagogiques, nous voulons faire entendre la voix du terrain et rappeler - à nos dirigeants, aux parents - quelques conditions indispensables à tout enseignement - conditions qui ne sont plus remplies aujourd'hui.
Pour les élèves autant que pour nous, pour la possibilité d'une nation instruite, nous nous voulons force de proposition.
mercredi 2 février 2011
NOS REVENDICATIONS
Pour être un instrument de liberté et le creuset de l’égalité et de la fraternité, l’école doit être le lieu d’une formation intellectuelle solide. Elle se doit de transmettre les connaissances héritées des générations passées, les méthodes de raisonnement, mais aussi la capacité à se dépasser dans l’effort.

Une telle école accepte de considérer l’enfant non pas seulement comme un consommateur ou un futur travailleur, mais comme un être humain à part entière, qui mérite la transmission d’un savoir qui n’est pas immédiatement utile mais permet à terme la formation d’un esprit riche et accompli.

Visant cet accomplissement, elle stimule la curiosité naturelle de l’enfant en lui apportant un contenu substantiel, et elle l’exhorte à l’effort. Prétendre qu’un apprentissage pourrait se résumer à un ensemble de pratiques ludiques et plaisantes est mensonger. L’interprétation fallacieuse du texte sur les devoirs à l’école (qui ne concerne en réalité que les devoirs notés) a trop souvent conduit à ne plus enseigner dès l’enfance le sens de l’effort. Aujourd’hui, les professeurs des écoles publiques peuvent témoigner que les élèves qui apprennent tout simplement leurs leçons sont devenus minoritaires. Tolérer cette situation, c’est tout simplement renoncer à éduquer. C’est accepter que des enfants sacrifient, par confort, leur avenir à leur présent. C’est renoncer à notre devoir d’adultes qui est de protéger ces enfants d’eux-mêmes et de les pousser à leur plus haut degré de développement.

Le devoir des adultes, et des professeurs en particulier, est de contraindre les élèves à cet effort sans lequel il n’y a pas d’apprentissage possible. Cela suppose que l’institution leur donne les moyens d’exercer cette contrainte. Il doit y avoir une réponse ferme de l’institution à l’absence manifeste de travail, ce qui n’est pas le cas actuellement. Bien au contraire, il est notoire que les élèves qui présentent de graves lacunes passent de classe en classe. Ces élèves sont condamnés à un désarroi croissant qui se traduira par le dénigrement de soi, le renoncement ou la violence : ne pas sanctionner le manque de travail conduit à des situations bien plus douloureuses et humiliantes que le sanctionner quand il est encore temps. Toutes les innovations pédagogiques et tous les dispositifs d’aide du monde resteront vains tant que l’on ne réaffirmera pas fermement, en corolaire de la magnifique chance que constitue l’école gratuite, l’obligation faite à l’élève d’apprendre ses leçons.

Enfin, enseigner suppose de créer dans la classe les conditions de calme et de concentration nécessaires au travail individuel et aux échanges variés qui permettent de découvrir et d’intégrer les connaissances. Cela suppose d’en finir avec ces « incivilités » qui sont devenues le quotidien des classes. Interrompre sans cesse le cours, empêcher ses camarades de suivre est une chose grave qui doit appeler une réponse ferme. A fortiori, tout manquement au respect dû au professeur doit être sévèrement puni, parce que l’autorité de celui-ci est seule garante d’une possible transmission.

Nous voulons tous le meilleur pour nos enfants. Nous voulons non des êtres vulnérables, parce qu’enfermés dans la facilité, le sentiment de toute-puissance et l’égocentrisme, mais des êtres ouverts, riches d’une culture patiemment acquise, capables de s’adapter, d’apprendre et de connaître les joies du dépassement de soi.

Parents, nous rêvons tous que notre enfant fréquente une classe calme et se montre studieux. Alors soutenons les professeurs dans leur exigence de travail et de discipline.

Politiques, faiseurs de réformes, il n’existe pas une bonne manière d’apprendre pour vos enfants et une bonne manière d’apprendre pour le peuple. Vous avez envoyé vos enfants dans des écoles privées prestigieuses qui imposent l’effort et font régner la discipline, et vous n’eussiez pas toléré qu’il en fût autrement. Tous les enfants de la République ont droit au même respect et aux mêmes exigences.

Nous réclamons :
- L’affirmation sans ambiguïté de la nécessité de développer dès l’école primaire, par le biais de devoirs donnés en quantité proportionnée à l’âge de l’élève, le travail personnel ;
- L’obligation faite à l’élève, sous la responsabilité de ses parents, d’apprendre ses leçons et de faire son travail ;
- Les moyens octroyés pour rétablir des retenues le mercredi et le samedi afin de faire travailler ceux qui s’en seront dispensés ;
- En contrepartie, une aide offerte aux parents dans l’accompagnement scolaire de leur enfant sous la forme de prise en charge par des professeurs à la fin de la journée de cours. Cette prise en charge ne saurait s’ajouter au travail déjà lourd des enseignants mais doit être incluse dans leur service. Par ailleurs, elle serait offerte sous condition d’un véritable échange entre les parents et les enseignants, précisant les responsabilités et engagements de chacun dans le travail des enfants, les uns ne pouvant se décharger complètement sur les autres de cette responsabilité.
- Nous ne voulons plus subir quotidiennement, sous couvert d’intégration des élèves difficiles, invectives, projectiles, contestations, et autres « incivilités » qui détruisent à la fois le cours et l’autorité du professeur. L’institution doit cesser de minimiser la gravité de ces actes et y répondre avec la fermeté nécessaire pour y mettre fin. Parce qu’ils ruinent, pour l’élève concerné et pour les autres, la possibilité même de tout apprentissage, ces actes, quand ils sont répétés, doivent pouvoir faire l’objet d’un conseil de discipline au même titre qu’un acte grave isolé. Des mesures de prise en charge des élèves présentant encore, dans un tel contexte, un refus permanent des règles, doivent être mises en place par l’Education Nationale elle-même, et non seulement par des associations de quartier comme c’est le cas actuellement.
brusyl
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C'EST L'ECOLE QU'ON ASSASSINE - collectif de professeurs en lutte :: Commentaires

Mister Cyril

Message Sam 28 Jan 2012 - 10:44 par Mister Cyril

Le cahier de doléances des professeurs d'histoire

Si le Jeu de Paume avait été libre, à coup sûr, ils auraient fomenté un nouveau 1789 ! Samedi 28 janvier, les enseignants d'histoire-géographie montent vers la capitale, cahiers de doléances sous le bras. Ils réunissent au lycée Louis-le-Grand leurs états généraux. La colère gronde dans les salles de profs. Le tiers-état de l'enseignement est en souffrance. En colère aussi contre la Rue de Grenelle qui a transformé leur matière en une vulgaire option.
Avant la réforme du lycée de 2010, les lycéens avaient tous l'épreuve d'histoire-géographie en terminale. Depuis la mise en place de la réforme Darcos-Chatel, les lycéens scientifiques passent l'épreuve en fin de 1re et la discipline devient facultative en terminale. Or la gente enseignante digère mal que la future élite de la nation ne soit pas nourrie une année de plus aux humanités.


Mauvais moral

Comme la profession s'y connaît en stratégies pour avoir étudié celles des autres, elle a changé son fusil d'épaule et mis entre parenthèses la restauration de la discipline à sa place d'antan. En revanche, ses cahiers de doléances sont pleins de fortes critiques sur les programmes que sont en train d'ingurgiter les élèves des classes de 1re scientifique, ceux qui vont passer le bac histoire dans quelques mois.

Hubert Tison, le patron de l'Association des professeurs d'histoire-géographie (APHG) et grand organisateur de ces états généraux, estime longue la liste des plaintes sur le sujet et très bas le moral des troupes.

La synthèse d'un questionnaire que l'association a fait passer à ses 7 500 adhérents conclut à "des collègues démoralisés et angoissés devant l'épreuve du bac", tant "ces programmes manquent de sens pour les élèves". Et si hier le Tiers-Etat pleurait d'être écrasé par les redevances, à l'heure de la défiscalisation des heures supplémentaires d'enseignement, c'est un haro sur le nombre de chapitres qui pourrait monter des travées de l'assemblée. Trop long, trop lourd le programme de 1re ! "Les élèves ont 15 à 17 heures pour apprendre "La guerre au XXe siècle", soit les deux guerres mondiales, la guerre froide, la guerre du Golfe et les conflits des Balkans. C'est hallucinant. Ces programmes proposent une sorte de zapping, où il faudrait avoir vu un ensemble de choses qui sont incontournables. Mais, comme il faut les avoir toutes vues, forcément, elles perdent leur sens : en tout cas leur sens historique", déplore Xavier Delbèque, professeur à Caen.

Au lieu de travailler sur un programme chronologique, les élèves virevoltent d'une thématique à une autre. "A cause de cette organisation, certains étudient la seconde guerre sans avoir vu les totalitarismes", peste Hubert Tison.

Cette assemblée ne devrait pas se quitter sans avoir répondu à la question de la place de l'histoire-géographie dans la formation du citoyen, où tranché sur les notions essentielles à enseigner. Autant de sujets qui auraient peut-être dû précéder l'élaboration des programmes... Mais, c'est bien là la preuve que l'approche chronologique ne fait pas défaut qu'aux élèves.

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Mister Cyril

Message Jeu 3 Mar 2011 - 14:53 par Mister Cyril

nan t'as encore compris de travers!!!

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Message Jeu 3 Mar 2011 - 13:10 par Invité

Bon, ce n'est pas très grave Cyril, je ne voudrais pas te donner la sensation horrible de faire des heures sup en parlant du sujet que tu es censé connaitre le mieux, et donc sur lequel tu pourrais apporter des données vécues, concrètes à l'ensemble des lecteurs ici.

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Mister Cyril

Message Mer 2 Mar 2011 - 18:32 par Mister Cyril

Jamais contre une discussion...mais je ne cache pas que c'est pas mon sujet préféré ici...impression de faire des heures sups sur un sujet sans fin...mais si on se croise sur le chat "y a pas de sujet tabou!"

A+

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Message Mer 2 Mar 2011 - 16:16 par Invité

Merci ma puce, yé souis enchantiren about that :)

Cyril, pas aujourd'hui, mais j'aimerai avoir une conversation sérieuse avec toi sur EN, éducation, etc. Tu accepterais?

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brusyl

Message Mer 2 Mar 2011 - 16:07 par brusyl

Té Jean-Marc, j'ai trouvé un meilleur en sabir que toi !

voir : http://www.in.com/videos/watchvideo-gaspard-proust-le-cur-9212922.html

(et tout ce vous pourrez trouver de Gaspard Proust, qui est toujours hilarant !)

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Message Mer 2 Mar 2011 - 16:01 par Invité

Vindiou, m'en vais manger un bout d'cochonou en buvant une liquette d'rouge.
Pour la France! Pour ses enfants!
TIC no pasaran, lou édoucazione preserveran.
;)

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Mister Cyril

Message Mer 2 Mar 2011 - 15:36 par Mister Cyril

"externalisation de l'école est proche : viendra bientôt le jour radieux où les cours de langues et de littérature globish seront externalisés dans un camp de déportés chinois, quelque part du côté de Shanghai. Pour le français langue vivante 2, on se contentera de mettre en place des cours de conversations téléphoniques avec le Sénégal ou le Maroc, sous le haut-patronage de France Telecom.

De fait, en France, il y aura eu comme un problème avec le recrutement des enseignants. Jugez donc : j'avais fait déjà remarquer, en décembre, que le nombre de candidats au concours du CAPES s'effondrait. Il y a encore mieux : du côté des instituteurs et institutrices (professeurs des écoles en nov'langue), c'est le début de la fin. Dans un département de l'Académie de Versailles, ce sont tout simplement 60% des concurrents qui ne se sont pas présentés aux épreuves du concours. "


Voilà, voilà tu vois JM les nouvelles technologies peuvent rendrent services... C'EST L'ECOLE QU'ON ASSASSINE - collectif de professeurs en lutte 619691

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Mister Cyril

Message Mer 2 Mar 2011 - 15:22 par Mister Cyril

Oh putaing le JM il nous a inventé un nouvel espérento C'EST L'ECOLE QU'ON ASSASSINE - collectif de professeurs en lutte 691333 au secours!!!

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Message Mer 2 Mar 2011 - 15:15 par Invité

Lou TIC esta pour les professores del païs
comé lou gaz de schiste por lé cochonou.

Ouné danger pericoloso sporgersi.

C'EST L'ECOLE QU'ON ASSASSINE - collectif de professeurs en lutte 532399 C'EST L'ECOLE QU'ON ASSASSINE - collectif de professeurs en lutte 920940 C'EST L'ECOLE QU'ON ASSASSINE - collectif de professeurs en lutte 691333

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Mister Cyril

Message Mer 2 Mar 2011 - 13:58 par Mister Cyril

oui j'avais aussi oublié le latin, l'occitan, l'espagnol....

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Message Mer 2 Mar 2011 - 13:45 par Invité

C'EST L'ECOLE QU'ON ASSASSINE - collectif de professeurs en lutte 532399

Lou Tic no pasaran.
Lou enfant protectoram.
Lou braillement adpoteram.
Le comment non penseram.


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Mister Cyril

Message Mer 2 Mar 2011 - 13:25 par Mister Cyril

Tout à fait d'accord avec toi mon canard c'est vraiment les médailles en chocolat pour fonctionnaires serviles (je crois que tu as droit à une prime de 30 ou 40 euros/ par mois quand même!!!)...mais visiblement ça met en émoi l'oligarchie qui elle adore ces distinctions fantoches...j'ai jamais vu Chatel autant en colère, pourtant dans la liste de tout ce qui va pas...

mais bon comme je dis parfois je parle rarement boutique ici car en France il y a 60 millions de Ministre de l'E.N...la dernière réunion publique (avec parents lamdas) on a eu dans le désordre...on fait pas assez: d'orthographe/grammaire, d'expression écrite, de problèmes mathématiques et de calcul mental, de sciences, de culture générale, d'éducation civique, d'arts appliqués, de sports, d'activités qui "épanouissent les enfants", d'anglais.....c'est pas faux mais....

bon la médaille d'or est détenue par JM pour qui (bien sûr) seul les TIC sont le seul enjeu d'éducation et en plus il y en a "pas un "qui a réfléchi à la question...mais non JM tu es le seul sur la planète à avoir tout compris!!!
C'EST L'ECOLE QU'ON ASSASSINE - collectif de professeurs en lutte 572283

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Message Mer 2 Mar 2011 - 12:59 par Invité

Je parie mon oeil droit (auquel je tiens énormément) que ce collectif qui empile dans sa déclaration les envolées lyriques habillées de grands principes consensuels et sans leur corollaire opérationnel,

Je parie mon oeil droit donc qu'il n'y en a pas un dans le lot qui est capable de répondre à cette question essentielle pour l'éducation : pourquoi et comment intégrer les Tic à l'école.

Bref, encore une bande de branleur qui braillent l'eau ça mouille et il faut aimer nos enfants, mais qui n'ont rien à proposer de pratique et d'ancré dans les enjeux de l'éducation.

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Donald11

Message Mer 2 Mar 2011 - 0:25 par Donald11

Mister Cyril a écrit:Bon j'aime pas trop parler boutique ici et de toutes façons je les aurai jamais...mais des histoires de palmes ça devrait faire plaisir au palmipède moldave!!!
Effectivement mon poussinet. Bon mes palmes sont plutôt plantaires, pas vraiment académiques. Il n'y a qu'une seule chose qui me chiffonne, c'est ce besoin de décorations chez le genre humain. Et si par mégarde on m'avait attribué une breloque quelconque, je l'aurais refusée tout net, question éthique !!! Et la prime qui va avec !!! Ca commence comme ça la corruption !!! Ils ont bonne mine de renvoyer leurs breloques après ça !!! Enfin, je dis ça, je dis rien ....

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Mister Cyril

Message Mar 1 Mar 2011 - 21:30 par Mister Cyril

Bon j'aime pas trop parler boutique ici et de toutes façons je les aurai jamais...mais des histoires de palmes ça devrait faire plaisir au palmipède moldave!!!

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Mister Cyril

Message Mar 1 Mar 2011 - 21:29 par Mister Cyril

Chatel tance les "47" qui ont renvoyé leurs Palmes académiques
Le ministre de l'éducation, Luc Chatel, a regretté, mercredi 16 février, la décision prise par quarante-sept titulaires des Palmes académiques de renvoyer leur distinction en guise de protestation contre la politique éducative du gouvernement. "Je refuse qu'on instrumentalise un ordre républicain aussi ancien (...). C'est un comportement qui n'est pas très digne vis-à-vis des dizaines de milliers de nos concitoyens dont on a reconnu le mérite", a-t-il fait valoir, dénonçant "l'appel des quarante-sept" publié dans l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo de mercredi.


"Les Palmes académiques sont un ordre très ancien (...) et qui a été créé pour valoriser, reconnaître l'engagement de nos concitoyens vis-à-vis de leur école et reconnaître les services rendus à l'enseignement", a déclaré M. Chatel, à la sortie d'un conseil des ministres. "Ça n'est donc pas un signal de soutien vis-à-vis d'une politique éducative. C'est absurde. Je refuse l'instrumentalisation d'un ordre républicain à des fins partisanes, je ne l'accepte pas", a-t-il poursuivi.

Les "quarante-sept" ont renvoyé leurs Palmes pour protester principalement contre les suppressions de postes d'enseignant, mais aussi contre la prime aux recteurs, la remise en cause de la scolarisation des enfants de moins de 3 ans et les politiques concernant la formation des enseignants et la carte scolaire.
Ils sont professeurs, directeurs d'école, principaux de collège ou proviseurs de lycée, dont une grande partie à la retraite.

L'ordre des Palmes académiques comprend trois grades : chevalier, officier et commandeur. Quatre commandeurs ont signé l'appel, dont Hugues Chap, doyen honoraire de la faculté de médecine de Toulouse-Purpan

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Mister Cyril

Message Mar 1 Mar 2011 - 21:28 par Mister Cyril

Education : le mouvement de renvoi des Palmes académiques s'amplifie
L'"appel des 47" a suscité des vocations. Dans une lettre au ministre de l'éducation nationale, rendue publique mi-février par Charlie Hebdo, 47 titulaires des Palmes académiques annonçaient qu'ils renvoyaient à Luc Chatel cette décoration pour protester contre les suppressions de postes et la politique d'éducation menée par le gouvernement.


"L'éducation nationale souffre de plus en plus d'une politique où la logique comptable et la notion de rendement ont pris le pas sur toute réflexion pédagogique et sociale", écrivaient les signataires. L'initiative a fait des émules, et quatre-vingts autres personnels de l'éducation ont également renvoyé cette distinction. La liste des 128 signataires sera publiée, mercredi 2 mars, sur le site de Charlie Hebdo, qui a centralisé les signatures.

Le site de l'hebdomadaire doit publier des lettres d'enseignants qui expliquent leur démarche, que Le Monde.fr a pu consulter. Comme les premières, elles émanent aussi bien d'enseignants que de documentalistes ou de proviseurs, de retraités que de personnels en activité. Parmi elles, plusieurs lettres venues l'étranger, de Madrid ou de Madagascar, de personnels de l'enseignement qui s'opposent à la politique actuelle en terme d'éducation. "Les conditions de travail dans lesquelles vous placez les professeurs sont si difficiles que vous les dégoutez de leur métier", écrit ainsi un professeur agrégé de lettres au lycée français de Madagascar, chevalier des palmes académiques.

"J'ai aimé mon métier passionnément", écrit une directrice d'école du Gers aujourd'hui retraitée, également chevalier, pour qui "moins de moyens [pour l'éducation], c'est sacrifier des enfants, semblable à celle que j'étais". Dans ce département, plusieurs titulaires des Palmes académiques se sont organisés pour renvoyer ensemble leurs distinctions, comme l'a raconté le quotidien régional Sud-Ouest.

Après la publication du premier appel, Luc Chatel avait réagi en assurant refuser "qu'on instrumentalise un ordre républicain aussi ancien (...). C'est un comportement qui n'est pas très digne vis-à-vis des dizaines de milliers de nos concitoyens dont on a reconnu le mérite."

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Mister Cyril

Message Dim 6 Fév 2011 - 11:10 par Mister Cyril

Vi mais c'est un vieux serpent de mer...

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brusyl

Message Sam 5 Fév 2011 - 21:33 par brusyl

j'ai trouvé ce blog qui sans doute intéressera les professeurs de ce forum
http://enseigner-comment.blogspot.com/
Qu'en pensez-vous ?

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