voter aux primaires du ps

@ mister

(gna gna gna Bru!)
j'aurais donc touché où cela fait mal ? désolée si c'est le cas...

En voilà de belles réflexions , mais je t'ai posté sur un sujet à peu près similaire (éducation populaire) un long post de réponse, un ou deux jours avant ton départ.. post auquel, sauf erreur ou omission de ma part ,tu n'as pas répondu. Tu connais ma susceptibilité sur le sujet, j'attends donc une réaction de toi.... sinon je boude ! C'est sur "occupywallstreet"

PS : transmets mes salutations les plus cordiales au syndicat d'initiative de Saint Céré !

Bonnes vacances lotoises mon cher Poussinet. Profite, profite et carpe diem (cueille le jour présent sans te soucier du lendemain) ...

Un coucou du Lot, où malgré le nouveau portable de ma femme (gna gna gna Bru!) mais pas de réseau dans mon trou, je profite d'une heure de connexion au syndicat d'initiative de Saint-Céré pour vous passer un amical bonjour...

Je voulais juste rebondir sur "la nécessaire prise de conscience générale" et "l'éducation populaire" qui tout en étant de nobles concepts, nous enferment dans une course type tonneau des Danaïdes...Ces notions m'avaient séduit quand j'étais à Attac et si elles doivent rester comme une utopie-direction, elles nous enferment dans un très long terme décourageant. Je viens de lire un article sur les cyber-résistants tunisiens et encore une fois, une minorité cultivée et actives se plaint de s'être fait déposséder de sa révolution par une majorité plus silencieuse et rurale!!! De Montesquieu, Diderot "il faut éclairer les consciences et non les contraindres" à Hugo "ouvrez une école et vous fermez une prison"...certes et en attendant!
Il faut sortir de cette dictature du nombre, arrêter de croire qu'il suffit d'éduquer le peuple pour que celui-ci choisisse automatiquement une voie "progressiste ou révolutionnaire", c'est tellement plus complexe que ça!!! De Haïti à la Lybie la grande victoire de la démocratie n'a porté au pouvoir que des médiocres, suffit-il de faire 2 heures de queue devant un isoloir pour achever un processus politique???

Amicalement Mister en direct du Lot!

Enfoiré de bourgeois roumain...profite mon canard, profite...
Bizz du Lot!!!

brusyl a écrit:Je suis de retour en Dacie (je sais tout le monde s'en fout a juste titre).

Je disais ca en comparaison avec les autres "rappels", et d'une facon generale ... Ca n'avait rien d'aigre, je t'assure ... J'ai apprecie ton message plein de douceur.
Etapes retour aussi bien calculees que possible :
1) premiere etape a Is sur Tille, maniere de reposer les chevaux, le chauffeur et Dulcinee, a l'auberge cote riviere, un havre de paix dans un village reposant.
2) une petite visite a ma fifille, a mon gendre et a leurs trois enfants, qui naviguent entre St Dizier et Chaumont, avant d'aller dormir a Langres.
3) traversee de la Suisse et halte sur les bords du lac de Come.
4) Come-Milan-Venise-Trieste-Ljubljana-Dobova (en Slovenie). On n'a meme pas eu le temps de profiter de la piscine chauffee avant de partir.
5) traversee de la Hongrie et nuit a Arad, ville de l'ouest de la Roumanie.
6) l'enfer des routes roumaines, de Arad a Cheia, en passant par Sibiu et Brasov.
7) le retour a Bucarest (helas).

J'espère bien que nous aurons l'occasion de nous croiser sur le chat où je pourrais te raconter tout cela.

J'ai une bien belle vie... et j'en profite autant que je peux...
carpe diem

Je suis de retour en Dacie (je sais tout le monde s'en fout a juste titre).

Mais pas du tout mon ducky ! pourquoi cette sauce aigre-douce ?
Je savais que tu as fait un trajet vers la Roumanie en saut de puces, avec des étapes bien calculées..;
J'espère bien que nous aurons l'occasion de nous croiser sur le chat où tu pourras me raconter tout cela.
Tu as une bien belle vie... profites-en bien !... carpe diem !

Petit rappels aux commentateurs :
1) les primaires sont terminées.
2) c'est Hollande le vainqueur.
3) Carla aurait accouche clandestinement.
4) je suis de retour en Dacie (je sais tout le monde s'en fout a juste titre).
5) je vous trouve très beaux !

Melody a écrit:la seule manière pacifique est hélas une prise de conscience globale par une part importante des citoyens

N'oublions pas qu'en face ils pratiquent aussi le principe de la minorité agissante... Et qu'ils disposent de tous les appareils idéologiques d'Etat. Et qu'en période de crise, la pente naturelle des peuples est plutôt de chercher un sauveur (les fascismes fleurissent sur les crises économiques). Et qu'enfin nous sommes peut être 99% de spoliés économiques, mais dont 94% pensent qu'il suffit de "moraliser" le système et 5% qu'il faut l'éradiquer. Prise de conscience globale, tu disais... L'Espagne bien qu'indignée a massivement voté, et pour la droite...

country skinner a écrit:
Citoyens, ne déléguons rien...

Alors là on est bien d'accord !

Comment passer de la dictature capitaliste (économique, politique et idéologique) à ce monde de bisounours sans attendre une hypothétique unanimité des esprits.

Je pense que la seule manière pacifique est hélas une prise de conscience globale par une part importante des citoyens (théorie du centième singe citée par bru). L'unanimité n'est pas nécessaire, mais il faut de l'éducation populaire : contrer systématiquement la propagande des merdias, diffuser via les réseaux sociaux, manifester son désaccord à chaque fois que l'occasion se présente. On est dans une période de crise systémique : ses thuriféraires tentent de le rafistoler tant bien que mal, mais rien n'y fait, ça s'écroule. Quand les mesures d'austérité toucheront la France, la prise de conscience globale ne se fera plus attendre (y aura plus de "stabilisateurs sociaux"), ailleurs en Europe et dans le monde ça se remue nettement plus, n'oublie pas que nous "sommes les 99%".
Un nouveau monde émergera, ça prend du temps les mutations globales, faut être patient, mais pas se résigner ni baisser les bras, ni appeler à la haine( elle est mauvaise conseillière et ne peut déboucher que sur l'extrême droite, voire une guerre militaire et une dictature). en attendant, organisons-nous pour survivre : je propose une nouvelle rubrique : jardinage lol !

Melody a écrit:Moi je ne veux "rééduquer" personne ... je voudrais un monde des bisounours

Oui, c'est bien le dilemme, comment passer de la dictature capitaliste (économique, politique et idéologique) à ce monde de bisounours sans attendre une hypothétique unanimité des esprits. Le réalisme pousse à la prise de pouvoir par la force, la lucidité à craindre l'émergence d'une nouvelle classe dirigeante.
Citoyens, ne déléguons rien...

@Mister Cyril
Chez mon mari c'est son tonton cgt-iste qui fut licencié en 55 (ben oui j'ai épousé un communiste lol).
Je ne donne pas de leçons, j'illustre juste mes convictions par une histoire familiale prégnante afin que vous puissiez comprendre d'où vient mon opposition à la dictature du prolétariat (dans la famille on était plutôt intellectuels donc pourchassés par le régime ; d'où cette blague célèbre : pourquoi les miliciens se promènent toujours par 3 ? parce que le 1er sait lire, le 2ème sait écrire et le 3ème surveille ces salauds d'intellectuels).
@Country Skinner
Moi je ne veux "rééduquer" personne, j'ai pas la soif de la vengeance, je voudrais un monde des bisounours où chacun a sa place et puisse exercer ses talents et être rémunéré (pas forcément en espèces sonnantes et trébuchantes) en conséquence mais selon un contrat social choisi par réferendum par tous.
Mais donner le pouvoir à un dictateur c'est mettre le doigt dans un engrenage dont on ne voit pas la fin (y a qu'à voir ce qu'il en est de notre apprenti dictateur en chef actuel). Quant aux rentiers une bonne inflation et il y paraitra plus, pas besoin de dictature de prolétariat ni de goulag pour cela.

Donald11 a écrit: Ah ! cette belle légende des trente glorieuses ! Avec son inflation galopante ...

Depuis l'introduction de l'euro y a pas d'inflation galopante ? on m'aurait menti (ah oui l'INSEE intègre les écrans plats chinois dans son indice des prix, j'en mange tous les jours comme nous tous lol). Mais durant les 30 glorieuses les salaires étaient indexés sur les prix ce qui a permis aux endettés de devenir proprios à pas cher. Alors l'inflation "galopante" de cette époque n'était mauvaise que pour les rentiers, les autres ne s'en plaignaient pas . Grâce à Rocard (si mes souvenirs sont bons) nos salaires ne sont plus indexés sur les prix alors l'hyper-inflation qui vient sera autrement plus meurtrière ! Eh oui j'ai la nostalgie des 30 glorieuses, car même en Pologne à cette époque c'était pas trop la cata : on trouvait un peu de tout en faisant la queue et en troquant avec les autres les surplus sur les marchés.
Le problème de notre décroissance actuelle c'est qu'elle nous est imposée de force par la troïka au lieu de faire l'objet d'une négociation collective pour aller vers moins de biens mais plus de liens.

Melody a écrit:faut être prêt à rejoindre le maquis, à subir interrogatoires et tortures ou l'exil, faut trouver des soutiens étrangers puissants pour se procurer des armes et être prêt à mourir pour ses idées.

Ben voui, et ces engagements peuvent mobiliser aussi par exemple les opposants idéologiques (ou économiques) à une révolution qui prétendrait sortir définitivement du mode économique capitaliste...
Alors vis à vis de ces opposants activistes pro capitalistes (et soutenus par l'étranger), quelles mesures ? L'écoute et l'empathie ? La main tendue ? Les camps de travail ou de rééducation ? La... dictature du prolétariat ?

Bein histoire familiale pour histoire familiale, je pourrais te raconter celle de Papi, immonde syndicaliste CGT chef de réseau FTP à Carmaux et tous ses malheurs...ou encore celle de Tonton Jacques qui aurait acquis des terrains douteux dans les années 40 gràce à un commerce avec les sbires de Vichy...quand on rentre dans ce genre d'"affects"... mais bon puisque ça te donne le droit de donner des leçons sur tout et à tout le monde Flamby sera élu à l'unanimité (moins 1 voix).
Bizz quand même!

T'énerve pas comme ça, chère Melody. Ce n'est pas parce qu'on n'a pas connu la dictature qu'on est plus bisounours que les autres. Et puis, moi qui ai survécu aux trente glorieuses, je peux te dire qu'elles n'avaient rien de glorieux chaque jour ! Ma période la plus faste se situerait plutôt dans la période 1990-1995, juste avant la récession dans laquelle nous sommes plonges. Ah ! cette belle légende des trente glorieuses ! Avec son inflation galopante ... et le plus amusant, c'est l'adhésion quasi universelle a cette légende.
Pour le reste, je suis plutot d'accord avec toi. Pour le moment on assiste a des révolutions de salon, avec alcools forts et petits fours ! Et beaux discours a tous les étages ...
De la a mourir pour des idées ...

@bru
tiens je te conseille ce film magnifique qui retrace l'histoire récente de l'Argentine et sa reconstruction : mémoires d'un saccage

@ brusyl
3 ans c'est rien du tout comparé à 40 ans de dictature ! n'ayons pas peur !
PS. Je connais bien ce qui s'est passé en Argentine, j'ai posté pas mal des vidéos à ce sujet sur M2 en 2008 pour éveiller les consciences de ce qui se passe. Merci tout de même pour ces liens.

@ melody

En Argentine les choses se sont fait finalement assez vite, quand le bon peuple est descendu avec les casseroles pour attaquer les devantures des banques

Assez vite ? trois années d'horreurs !
Lis cet article et surtout surtout, regarde la video recommandée à la fin...


Comment vivrez-vous l'effondrement des banques ?
Que diriez-vous de jeter un coup d’œil vers l'avenir ? La crise en Argentine de 2002 présente des similitudes frappantes avec celle qui secoue la Grèce. Contrairement à ce pays d'Amérique du Sud, le défaut de paiement de la République Hellénique aura un impact sur l'ensemble des européens qui lui ont prêté une montagne de dettes entraînant de fait, l'Espagne, l'Italie et la banqueroute complète du système financier de l'Europe.

La Voix du Nord titre le 21 Septembre que "l'Argentine aussi était il y a dix ans au bord du défaut..."
« Une longue récession, d'importants déficits, un chômage en hausse, une parité fixe (1 dollar = 1 peso), d'absurdes plans de rigueur », énumère l'ancien ministre de l'Économie de l'Argentine Roberto Lavagna (2002-2005) pour étayer cette comparaison entre les deux pays.

Pour la Grèce, l'UE et le FMI ont établi en 2010 un plan de sauvetage de 110 milliards d'euros de prêts sur 3 ans. Les européens ont ensuite promis, le 21 juillet, près de 160 milliards d'euros supplémentaires.

Dans le cas de l'Argentine, un 1er plan de sauvetage du FMI portant sur 40 milliards de dollars (29,4 milliards d'euros) puis un 2ème, sur 29,5 milliards de dollars (21,6 milliards d'euros) n'ont pas pu en 2001 empêcher la débâcle du pays.

Pour stopper les retraits bancaires et empêcher la chute des établissements financiers, l'Argentine gèle en décembre 2001 tous les dépôts. La mesure déclenche la plus grave crise économique et sociale de l'histoire du pays.

Une forte dévaluation est décidée : les Argentins voient leur épargne en dollars reconvertie en pesos, perdant dans l'opération 50 % du montant initial.

Le chômage dépasse en 2002 la barre des 20 % et le nombre de personnes en dessous du seuil de pauvreté atteint les 50 %.

L'Argentine, après avoir déclaré un moratoire sur sa dette, écarte toute négociation avec ses créanciers et impose ses conditions.

« Le défaut de l'Argentine a été célèbre car le pays a imposé, en restructurant sa dette, une réduction de 75 % », relève la même économiste. Surtout, « toutes les dettes en dollars ont été reconverties en pesos suivant la parité 1 dollar = 1 peso, alors qu'on dévaluait fortement le peso : l'effacement de la dette a été spectaculaire », explique-t-elle.

« Si la Grèce voulait réussir une opération similaire, elle devrait non seulement faire défaut, mais quitter l'euro, adopter de nouveau la drachme et convertir toute sa dette en euros en drachmes ».

En 2002, comment le quotidien de millions de personnes a-t-il été transformé par cette politique absurde du "tout pour sauver les banques" ?

Réponse en images : (ceci est un montage amateur, malgré les fautes d'orthographes, les images parlent d'elle-mêmes, certaines images peuvent choquer)
http://gold-up.blogspot.com/2011/10/comment-vivrez-vous-leffondrement-des.html

Mister Cyril a écrit:Bon finalement les dictateurs c'est un peu comme le PS et Roosevelt, il faut descendre en masse dans la rue pour protester...

oh que non ! Autant avec Roosevelt et C... Molle il suffit d'occuper la rue, autant avec un dictateur on est loin du compte : faut être prêt à rejoindre le maquis, à subir interrogatoires et tortures ou l'exil, faut trouver des soutiens étrangers puissants pour se procurer des armes et être prêt à mourir pour ses idées. Mais bon vous êtes qu'une bande des bisounours n'ayant jamais vécu en dictature, gâtés-pourris par les 30 Glorieuses et l'état-providence ! Ma cousine a fuit sous Jaruzelski et a passé 2 ans dans un camp pour réfugiés en Suisse avant de rejoindre les USA, elle n'avait que 18 ans ; ma tante a perdu son travail de prof pour avoir soutenu Solidarnosc et n'a survécu durant 15 ans que grâce au soutien de sa famille, mon oncle fut déporté à Dachau, ma grand mère au STO en Allemagne, ma mère a fuit lors d'un voyage organisé en Grèce... Alors vos histoires à dormir debout ne m'impressionnent guère.

Bon finalement les dictateurs c'est un peu comme le PS et Roosevelt, il faut descendre en masse dans la rue pour protester...

mais tu penses vraiment qu'une société post capitaliste s'instaurera en douceur dans le consensus généralisé
En douceur certainement pas, dans le consensus généralisé : je le souhaite, mais je crois que nos lobotomisés de mass merdias sont encore loin de soupçonner le sort qui nous est réservé (Montebourg n'a eu que 450 000 voix aux primaires PS). Mais ça devrait se corser assez vite, la Grèce fera bientôt défaut et le loukoum de la "recapitalisation" des banques via la "cagnotte" des livrets A (caisse des dépôts et consignations ayant acquis les cadavres de Dexia) aura du mal à passer dans l'opinion...
Wait and see...
En Argentine les choses se sont fait finalement assez vite, quand le bon peuple est descendu avec les casseroles pour attaquer les devantures des banques.

country skinner a écrit: Le dilemme de tout révolutionnaire anarchiste tient dans cette nécessité (ou pas) de passer par une phase étatique dictatoriale (et de pouvoir ensuite la dépasser ?)...

le problème des "phases étatiques dictatoriales" c'est qu'elles ont tendance à s'éterniser... et pour renverser la vapeur, c'est plutôt coton ! Je ne crois pas que la finance mondialisée se laissera faire sans bouger, d'ailleurs elle a déjà prévu de nous pondre une dictature "soft" (on a le droit de gueuler mais pas trop fort) via la troïka (bce, fmi, commission UE), mais de là à "veauter" pour un dictateur qui promettra de s'en aller dès que les choses iront mieux (càd aux calendes grecques) il y a un pas que je ne franchirais jamais

Melody a écrit:la dictature du prolétariat

On peut appeler ca comme on veut, mais tu penses vraiment qu'une société post capitaliste s'instaurera en douceur dans le consensus généralisé, et que les oligarques n'utiliseront pas tous les moyens de la violence pour y faire obstacle ? Le dilemme de tout révolutionnaire anarchiste tient dans cette nécessité (ou pas) de passer par une phase étatique dictatoriale (et de pouvoir ensuite la dépasser ?)...

Mister Cyril a écrit:Chère Mélody vu que tu es anti-communiste très primaire, pas besoin d'aller chercher chez l'oncle Sam à une pèriode pré-glaciaire, je te signale que c'est l'argument majeur du PCF à chaque fois qu'il s'allie avec le PS, avec le succès que l'on sait...

Bizz

Pff le PC un parti des dinosaures qui veut dépouiller les riches pour prendre leur place ! et la dictature du prolétariat c'est toujours d'actu chez eux ? lol

Chère Mélody vu que tu es anti-communiste très primaire, pas besoin d'aller chercher chez l'oncle Sam à une pèriode pré-glaciaire, je te signale que c'est l'argument majeur du PCF à chaque fois qu'il s'allie avec le PS, avec le succès que l'on sait...

Bizz