voter aux primaires du ps

country skinner a écrit:... et certains même "pas au courant".

moua moua m'étonne pas...bravo à tes copains chevelus...

A Chambéry, devant les bureaux de vote PS, la CNT était présente pour rappeler aux "veautants" le déni par le PS du référendum... Quelques réactions hostiles, mais la plupart étaient très gênés... et certains même "pas au courant".

Bein justement pour limiter les poignées d'amour je vais me taper un petit footing...ensuite tu diras à ton copain hippie (entre 2 fromages de chèvres) que ses 10 règles, dont il n'en a pas inventer la queue d'une,"comment fabriquer de l'eau tiède?" que je préfère la 6 "une tactique ne doit jamais devenir une routine" et que les arguments que je lis depuis 30 ans deviennent la plus lourde des antiennes...alors une bonne fois pour toute, quand on parle de suffrage on ne parle plus politique;je respecte (plus ou moins votre choix), plus d'ouverture envers les autres...et merci aux 4 millions de votants qui vont propulser un bitos néo-lib à l'Elysée!

Bon week à tous, heureusement qu'on a bouffé les rosbeafs

@ country : Moi j'ai choisi le mien : la rue...
@ mister : J'ai choisi mon camp !

hé les potos en charentaises et à poignées d'amour ! vous avez donc oublié les règles fondamentales de la subversion ?
C'est donc à moi de vous les rappeler ?
En 1970, Saul Alinsky, agitateur hippie et figure majeure du mouvement étudiant américain, publia un manuel énonçant dix règles pratiques pour mener à bien une révolution :

1. Le pouvoir n’est pas ce que l’on a mais ce que les autres croient que l’on a;

2. Il faut sortir du champ d’expérience de son adversaire, il faut inventer de nouveaux terrains de lutte;

3. Il faut combattre son ennemi avec ses propres armes. Utiliser les éléments de son propre livre de référence pour l’attaquer;

4. L’humour est l’arme la plus efficace, si on ridiculise ou si on pousse son adversaire à se ridiculiser, il lui est plus difficile de se battre;

5. Une tactique ne doit jamais devenir une routine;

6. Il faut maintenir l’adversaire en état de défense;

7. Ne jamais bluffer si on n’est pas capable de passer aux actes;

8. Les handicaps apparents peuvent devenir des atouts;

9. Si l’on obtient la victoire, il faut être capable de l’assurer et d’occuper le terrain durablement. Sinon, il vaut mieux abandonner;

10. Il faut focaliser sa cible et ne plus en changer durant la bataille. Ne jamais courir deux lièvres à la fois.

Donc suivant scrupuleusement la règle n° 3 je reviens du bureau de vote.
Mon choix s'est fait parmi les candidats qui gênaient le plus le système :
-soit parce qu'il ou elle présente des idées le plus en contradiction avec la doxa libérale du moment
- soit parce qu'il ou elle est personnellement ignoré(e) rejeté(e), méprisé(e) par le système politique et médiatique du moment et donc a le plus de chance une fois élu(e) de mettre à la porte tous ces dinosaures qui gravitent dans les sphères du pouvoir.

J'ai hésité entre deux....

"choisis ton camp camarade"..."le vote utile"...."pour ramener le PS à gauche"..."si tu votes pas PS tu fais le jeu de la droite et l'extrême droite"...j'ai bon ou j'en ai oublié encore...

J'ai choisi mon camp!

Le canard a écrit:Ratounet, c'est beau comme du Rimbaud

Forcément ! C'est du Léo Ferré ("Ils ont voté et puis après")...

j'ai comme l'impression d'une aigritude

Seulement de la volonté de se souvenir... Devoir de mémoire...

Melody a écrit:Montebourg a voté NON au TCE, alors choisis ton camp camarade

Le "choisis ton camp", ça concernerait aussi Montebourg ? Apparemment, il a bien choisi le sien : Le parti d'opposition qui s'est assis avec le nain sur le référendum du peuple français... Moi j'ai choisi le mien : la rue...

Qui vote contre le vote ?
Jeudi 6 octobre Tags: interaction sociale , politique, société

Mardi 4 octobre, le troisième Tribunal pour les Générations Futures de la revue Usbek & Rica mettait le vote sur le banc des accusés. Présumé coupable de ne pas être représentatif et d'empêcher les politiques de long terme, le suffrage universel direct est-il encore le meilleur instrument de la démocratie ?


Blaise Mao, modérateur, et nos invités : Olivier Ferrand, Gil Delannoi, Délia Fernandez, Jean Mach & David Castel

« En période d'élection, tous les coups sont permis. » L'auditorium de la Gaîté lyrique est plongé dans le noir, et ainsi commence la vidéo d'introduction au sujet du soir. De The Candidate à 8th Wonderland, en passant par La Conquête, The Dark Knight ou L'homme qui tua Liberty Valance, le vote est un thème qui irrigue le cinéma plus qu'on ne le croit. Pour le remettre en cause, le taillader, le dépiauter ou le défendre, cinq intervenants de choix. Olivier Ferrand, fondateur du think-tank Terra Nova qui a inventé les primaires à gauche, a une grande idée pour réformer l'élection présidentielle. Gil Delannoi, politologue, a écrit un livre sur le tirage au sort en politique. Délia Fernandez fait partie du mouvement des Indignés, qui teste tous les jours la « démocratie réelle ». Jean Mach est le co-auteur et co-réalisateur du film 8th Wonderland qui met en scène le premier pays virtuel, « la seule vraie démocratie », nous apprend la bande-annonce. Voilà pour nos quatre témoins, qui tous ont des reproches à formuler au vote. Et des idées pour y remédier. Dans le rôle de l'accusé, ou plutôt de son défenseur, David Castel. Avocat au barreau de Paris, il est spécialiste de droit constitutionnel et trépigne en entendant les quatre autres dévider leurs arguments. Mais son tour viendra. Les cinq jurés, tirés au sort dans le public, prennent place. Chacun va maintenant tâcher de les convaincre.

Compléter et réformer le vote

Olivier Ferrand commence fort : à terme, il faudra sortir de la démocratie représentative, dont les justifications historiques sont en train de disparaître. Mais en attendant, cessons de nous contenter d'un système électoral imparfait. L'élection présidentielle a beau mobiliser les électeurs et offrir une légitimité forte au vainqueur, elle est selon lui gravement dysfonctionnelle. En effet, le premier tour peut aboutir à l'élimination « du meilleur candidat, celui qui pourrait gagner au second ». Contrairement à un tournoi de foot où celui qui perd unilatéralement contre tous les autres se retrouve dernier du championnat, dans l'élection présidentielle il peut se retrouver parmi les deux finalistes. Comme Jean-Marie Le Pen en 2002, le « plus mauvais » des candidats puisqu'il aurait perdu face à tous les autres.
La proposition de Terra Nova : le jugement majoritaire. Inventé par deux chercheurs de l'école Polytechnique, c'est un système à un tour dans lequel les électeurs attribuent une note à chacun des candidats. Celui qui a la meilleure moyenne l'emporte. Avantages : plus besoin de voter utile, on peut donner son avis sur chacun des concurrents et les moins bons sont relégués en queue de classement. Olivier Ferrand prévient : « On en reparlera en cas de nouvel accident démocratique ! »


Gil Delannoi ne peut s'empêcher de remarquer que ce système favorisera systématiquement les candidats du centre. Et enchaîne lui aussi sur une phrase-choc : « Je ne suis pas pour le tirage au sort dans tous les cas ». Mais il est selon lui inexplicable que cet instrument essentiel de la démocratie soit ainsi tombé en désuétude. D'autant qu'il peut, et même doit se combiner au vote. Gil Delannoi pointe du doigt nos jurés : nous les avons tirés au sort, et à la fin de la séance ils devront exprimer leur avis en votant. Les deux se renforcent mutuellement, la preuve par l'exemple !
Et puis, de la même manière qu'il y a plusieurs formes de votes (direct ou indirect, à un ou deux tours, à la proportionnelle, uninominal ou majoritaire), il y a plusieurs formes de tirage au sort. Il ne s'agit ni de tirer un professeur de chinois au sort dans la rue, ni de laisser le hasard choisir notre prochain président parmi 60 millions de citoyens. Le tirage au sort peut s'exercer au sein d'un groupe dont le dénominateur commun est une compétence précise. Et en politique, il permet de garantir l'égalité pure et parfaite des candidats. Mais Gil Delannoi insiste : le tirage au sort est une forme de démocratie qui doit se combiner et renforcer les deux autres, la démocratie directe et la démocratie représentative. Il n'est en aucun cas appelé à les remplacer. La voix de la raison ?

Démocratie directe et agora numérique

L'« Indignée » Délia Fernandez, silhouette fine et visage anguleux, entame son allocution par les précautions d'usage : elle parle en son seul nom et pas en celui du groupe. En France, les Indignés n'ont ni chef, ni porte-parole. Leur objectif, ici comme en Espagne, où le mouvement est né, est de mettre en place une démocratie réelle. L'autre nom de la démocratie directe, en fait. Pas d'élus, pas de représentants, et pas de vote. « Le vote n'a aucune utilité pour trouver des solutions, la technique la plus judicieuse est celle du consensus. » Les Indignés se rassemblent en Assemblées générales, préparées en amont grâce à des groupes de travail et des assemblées populaires plus restreintes. Et comme « la démocratie réelle ne tolère pas les minorités », il faut pour chaque décision atteindre l'unanimité. Ca paraît fou mais ça marche, assure Délia Fernandez. Chaque voix dissonante permet d'enrichir le projet.
Et aux objections que les technocrates lui opposent, elle assure qu'on ne peut pas savoir si c'est impossible tant qu'on n'a pas essayé. Les Indignés français, depuis cinq mois, tâtonnent. Mais ils tâtonnent en avançant. « Nous expérimentons la démocratie réelle, mais elle existe déjà ». La révolution a déjà eu lieu, et un jour la démocratie réelle deviendra un mode de fonctionnement adopté à l'échelle des États. Reste encore à voir comment. « Nous ne sommes pas des pros, nous estimons que nous avons droit à l'erreur », conclut notre Indignée du soir.


C'est au tour de Jean Mach, cheveux longs et grand sourire, de monter à la barre. Avec Nicolas Alberny, absent ce soir, il a réalisé 8th Wonderland, sorti l'année dernière en salles. Le film met en scène la première démocratie virtuelle, constituée de millions de citoyens qui se retrouvent dans une sorte d'agora numérique sur le site 8th Wonderland. Jean Mach explique : chaque citoyen donne un euro par semaine. Tous les mercredis, un thème est soumis aux citoyens, qui en débattent pendant les trois jours qui suivent. Le samedi, ils se mettent d'accord sur une motion parmi toutes les propositions reçues, elle est mise au vote le dimanche. Si elle est approuvée, elle sera immédiatement mise en application dans le monde réel.
Pour Jean Mach, ce système permet de rendre le pouvoir directement au peuple et de court-circuiter les partis politiques, tout en garantissant un vrai suffrage universel. « On croyait avoir inventé la démocratie parfaite ! » Mais il avoue dans un sourire qu'il s'est rendu compte des failles de l'idée grâce à la confrontation avec les spectateurs : tout le monde n'a pas accès à Internet, et trois jours pour formuler des propositions, c'est très court. Mais enfin, l'idée d'un gouvernement mondial grâce à la démocratie directe et numérique est lancée !

""Il faut déléguer, il faut un chef"."



C'est enfin David Castel qui s'avance à la barre. Pénétré de son rôle de défenseur du droit de vote, il se lance dans une vraie plaidoirie d'avocat. « Nous possédons chacun notre fraction de la souveraineté nationale », et voter c'est « apporter sa pierre à l'édifice public ». En donnant du pouvoir temporaire à un chef, on le contraint à aller chercher des appuis ailleurs que parmi ses vassaux, à se préoccuper d'intérêt général. « Je deviens moi-même l'institution, je fabrique l'histoire ! »
D'autre part, il rappelle que le vote est un droit nouveau, qui depuis sa création n'a cessé d'évoluer. Après tout, après la Révolution le suffrage était censitaire, et les femmes n'ont guère le droit de voter que depuis 66 ans. Il existe donc des pistes pour réformer cet élément indispensable de la démocratie - « il faut déléguer, il faut un chef » : rendre le vote obligatoire, comptabiliser le vote blanc, modifier les modes de scrutin, etc. Pas pour le statu quo donc, David Castel, mais partisan d'un système qui a fait ses preuves et qu'on peut toujours améliorer.

Jury concerné et divisé

Les discussions ont duré longtemps, c'est Olivier Ferrand qui les conclut en remarquant que les crises économiques et sociales provoquent toujours des réponses démocratiques. Comme en Islande, pays qui a explosé en plein vol, où est en ce moment soumise au référendum une Constitution écrite par une assemblée tirée au sort parmi les citoyens ! Le sens de l'histoire, c'est que les citoyens veulent de plus en plus prendre part aux débats et aux décisions, et ne se contentent plus de déléguer leur souveraineté à des élites qu'ils n'estiment plus compétentes.

Le président de séance se tourne alors vers les jurés pour recueillir leur sentence : « Faut-il supprimer le droit de vote et explorer des voies alternatives ? » Après quelques hésitations, seuls deux jurés lèvent la main, les trois autres préférant rester fidèles au statu quo. La preuve que les idées que défendent nos invités ne semblent pas encore cruciales pour les citoyens. En 2012, nous élirons notre président(e) au suffrage universel direct, comme depuis 1965. Longue vie au vote !

http://www.gaite-lyrique.net/magazine/article/qui-vote-contre-le-vote

Ratounet, c'est beau comme du Rimbaud, mais j'ai comme l'impression d'une aigritude !!! On t'a pourtant appris a l'école que voter est un devoir citoyen ... Et puis, Hollande ou Aubry est un choix cornélien ! Allez, un petit effort ....

country skinner a écrit:Le PS ? C'est pas ce parti qui avait l'opportunité à Versailles d'empêcher Sarkozy de s'asseoir sur une décision référendaire du peuple français, et qui a préféré se rallier à la position du mini dictateur ?

Montebourg a voté NON au TCE, alors choisis ton camp camarade, puis ce ne sont que les primaires du ps, pour avoir une alternative au second tour en lieu et place du candidat des merdias. Je ne dis pas qu'il faudra pas ensuite faire des manifs de masse comme actuellement en Grèce pour l'obliger ensuite à tenir ses promesses, mais ce n'est qu'un début... avant de définitivement baisser les bras en se disant "tous pourris" ?

Le PS ? C'est pas ce parti qui avait l'opportunité à Versailles d'empêcher Sarkozy de s'asseoir sur une décision référendaire du peuple français, et qui a préféré se rallier à la position du mini dictateur ?

Ils ont voté et puis après ?
Dans une France socialiste,
Je mettrais ces fumiers debout
A fumer leur scrutin de liste
Jusqu'au mégot de mon dégoût

Nous avons tous intérêt à aller voter dimanche. Profiter de ce vote pour dire qu’il ne faut pas que Sarkommence. Les primaires des socialistes c’est un renoncement d’un Parti à une de ses prérogatives. Il faut s’en saisir.

Tous même ceux qui votent pour le Front National par provocation. Voter c’est manifester notre souveraineté ! Voter c’est profiter d’une occasion pour montrer que comme lors du référendum à propos de la Constitution Européenne, nous ne voulons pas laisser la place aux professionnels de la politique.

Comme dit Hollande, un euro pour se débarrasser de Sarkozy, c’est peu cher.



Qui en France ne pourrait pas signer le texte proposé ? Je me reconnais dans les valeurs de la Gauche et de la République, dans le projet d’une société de liberté, d’égalité, de fraternité, de laïcité, de justice et de progrès solidaire. Il suffit de définir la République à sa manière et de se voir à la gauche des autres ? Il y a toujours un plus à droite que soi. Les autres mots – qui composent se texte - ont été tous vidés de leur contenu par l’actuel locataire de l’Élysée.



Pourquoi voter alors ? Pour manifester, notre volonté de reprendre notre place de peuple souverain, pour commencer à bâtir ensemble un rapport de force qui conduira peu à peu à la suppression de la délégation de pouvoir.

Voter aux primaires des socialistes c’est bien mieux, bien plus efficace que d’aller user ces souliers sur les pavés en réclamant une augmentation de salaire ou la retraite à soixante ans.

Les notables - de gauche ou de droite - qui nous gouvernent se persuadent facilement que les français sont des veaux, que nous ne nous intéressons pas à la politique et que nous ne sommes pas aux faits des réalités de la globalisation.

Il suffit d’avoir un métier comme le mien, et de rencontrer des personnes de tous les milieux, de toutes origines pour se rendre compte que l’école de la République - tant d’écrier, même par moi – fabrique des têtes de citoyens assez conscientes et réfléchies. Tout le monde à conscience de l’état de crise globale, tout le monde sait que les responsables se trouvent parmi les possédants, les dirigeants des grandes banques, tous comprennent que le discours sur l’absence d’alternative - pas d’autres solutions possibles que de prendre dans nos poches – n’est qu’un discours idéologique qui nous mène droit dans le mur au moment où toutes les crises écologique, de la biodiversité, économique, etc. convergent.



On ne risque pas grand-chose à démontrer que nous sommes citoyen en allant voter. Peut-être que cette Manifestation de notre envie de politique nous permettra ensuite d’exiger de changer les méthodes d’interrogation du pays. Comment ne pas rire aux larmes quand on voit la mise en scène des débats à la télévision- comme si nous en étions encore aux discours de préau d’école. Les Twitter n’ajoute aucune modernité à cette forme du passé.

À l’heure d’Internet, il est techniquement possible d’interroger tous les citoyens, tous les jours, pour qu’ils approuvent chaque décision. Le travail d’un pilote de ligne est maintenant très procédurier et contrôlé, nous ne sommes plus aux temps héroïques de la conquête postale. Le travail du pilote de la nation devrait être aussi transparent et contrôlé. Installons une boîte noire dans toutes les instances de décision qui pourrait nous faire comprendre en cas de crash, les raisons de la catastrophe… Vous pouvez me dire qu’il n’y a plus de pilote dans l’avion depuis longtemps. Mais c’est seulement parce que nous utilisons cette image amusante. Si le monde tourne tout seul sans direction, les outils, les cadrans de contrôle sont techniquement possibles. Voter aux primaires des socialistes c’est un tout petit pas, pour commencer à revendiquer notre droit de contrôle. Imposons ensuite comme les Islandais, l’écriture d’une nouvelle constitution avec l’apport de tous et l’utilisation des outils modernes, instantanées et démocratiques : Internet.
source ici
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