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PRISM Big Brother is watching you

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10062013

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PRISM Big Brother is watching you Empty PRISM Big Brother is watching you




Le FBI surveille toutes nos données personnelles dans Google, Facebook, etc.

http://www.01net.com/editorial/596965/le-fbi-surveille-toutes-nos-donnees-personnelles-dans-google-facebook-etc/

Un accord secret permet à la police fédérale américaine d’accéder directement aux serveurs de neufs géants de l’Internet. Courriers électroniques, chats vidéo et audio, photos, transferts de fichiers… tout peut être consulté.
01net, avec AFP01netle 07/06/13 à 08h371 réaction

Un accord secret entre le FBI et les géants de l'Internet
L'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) et le FBI ont accès aux serveurs de neuf géants américains de l'internet, dont Microsoft, Yahoo!, Google et Facebook, pour y surveiller les activités d'étrangers, ont révélé le Washington Post et le Guardian jeudi. Le quotidien américain Washington Post a été contacté par un ancien employé du renseignement qui a fourni des documents, dont une présentation PowerPoint de formation décrivant le partenariat entre l'agence d'espionnage NSA et les sociétés internet.
Le programme secret, au nom de code « PRISM », est en place depuis 2007 et permet à la NSA de se connecter aux serveurs des entreprises, via un portail, pour consulter des informations sur des utilisateurs dont il existerait des éléments permettant de penser « raisonnablement » qu'ils sont à l'étranger, le tout sans ordonnance de justice. La loi américaine protège ses citoyens d'une surveillance faite sans ordonnance, mais les personnes hors du territoire ne bénéficient pas de cette protection et peuvent être espionnés en toute légalité.
Skype, une véritable mine d’or d’informations

© Washington Post
Apple fait partie du programme secret depuis octobre 2012.

agrandir la photo Selon le journal, « les analystes qui utilisent le système sur un portail internet à Fort Meade (une base militaire près de Washington, ndlr) doivent entrer des sélecteurs, ou mots-clés de recherche, de façon à ce que la probabilité que la cible soit étrangère dépasse 51% ». Skype, AOL, YouTube, Apple et PalTalk participeraient également au système, et la plateforme d'hébergement de fichiers Dropbox devrait être ajoutée prochainement. Selon le Guardian, la NSA peut consulter « les courriers électroniques, les chats vidéo et audio, les vidéos, les photos, les chats comme Skype, les transferts de fichiers, les détails des réseaux sociaux, et plus ». Les communications par Skype peuvent être espionnées en direct. Il s'agit de « l'un des accès les plus riches (...) pour la NSA », est-il écrit sur le document PowerPoint, selon le Guardian. Plus de 77.000 rapports de renseignements ont ainsi cité PRISM.
Google a déclaré dans un communiqué aux deux quotidiens qu'il faisait « très attention à la sécurité des données de (ses) utilisateurs ». « Nous ne divulguons de données à l'Etat fédéral qu'en accord avec la loi, et nous examinons ces demandes avec attention », dit-il. « Des personnes affirment que nous avons créé une porte d'entrée cachée pour l'Etat dans nos systèmes, mais Google n'a pas de porte d'entrée cachée pour que l'Etat accède à des données privées d'utilisateurs », poursuit-il.
Procédure légale
Cet espionnage a été permis par une loi votée pendant le mandat de George W. Bush, et renouvelée et promulguée par Barack Obama en décembre 2012, malgré l'inquiétude d'élus face à cette carte blanche donnée à la NSA. « Une expérience directe de ces systèmes, et un sentiment d'horreur face à ses possibilités, a poussé un officier de renseignement à fournir la présentation PowerPoint sur PRISM et d'autres documents au Washington Post pour révéler ce qu'il estime être une intrusion choquante dans la vie privée », écrit le Washington Post. « Ils peuvent vraiment voir vos idées se former au fur et à mesure que vous les tapez », a confié cet officier au journal.
Ces révélations suivent celle du quotidien britannique sur un autre programme conduit par la NSA, grâce auquel l'agence d'espionnage recueille la totalité des relevés téléphoniques des abonnés de l'opérateur Verizon.

country skinner
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PRISM Big Brother is watching you :: Commentaires

Mister Cyril

Message Mar 11 Juin 2013 - 17:25 par Mister Cyril

Oui je suis cette affaire aussi (coucou les amerlocs) mais rien de très nouveau ceci dit...ce matin il y avait une discussion entre 3 collègues qui semblaient très scandalisés et ils n'avaient jamais entendu parler du programme "échelon" "prism" ou grande oreille...mais à la question "qu'est-ce qu'on peut faire?" je me suis senti tout démuni!!!

Salutations les 2 cocos!

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country skinner

Message Mar 11 Juin 2013 - 13:04 par country skinner

En plein scandale Prism, ce vaste programme d'espionnage élaboré par les Etats-Unis, francetvinfo vous explique comment protéger votre vie numérique. Les grandes firmes du web sont presque toutes impliquées dans le scandale Prism, un programme d'espionnage américain.

Par Benoist Fechner Mis à jour le 11/06/2013 | 11:37 , publié le 11/06/2013 | 11:32

http://www.francetvinfo.fr/espionnes-par-google-facebook-microsoft-comment-echapper-aux-geants-du-net_344672.html?google_editors_picks=true

Microsoft, Yahoo!, Google, Facebook, PalTalk, AOL, Skype, YouTube, Apple... La liste des entreprises compromises dans le scandale Prism, du nom de ce vaste programme d'espionnage élaboré depuis 2007 par la NSA, l'agence de sécurité nationale américaine, a de quoi faire frémir. A travers elles, c'est toute votre vie numérique, et parfois davantage, qui se retrouve dans la ligne de mire de Big Brother. Heureusement, il y a encore une vie en ligne en dehors des services de ces neuf géants du web. Vous saviez déjà comment plaquer Google. Voici comment sortir (presque) entièrement du prisme, quitte à sacrifier votre confort et vos habitudes.

Votre téléphone

Si vous utilisez un smartphone, c'est le moment d'en faire votre deuil. Google (Android), Apple (iPhone) et Microsoft (Windows Phone), les trois fers de lance de Prism, fournissent le système d'exploitation d'une écrasante majorité de smartphones. Considérez donc qu'ils sont bons pour la poubelle, ou assumez votre penchant exhibitionniste. Notez qu'il en va de même pour les tablettes et les ordinateurs personnels... A ceci près que pour ces derniers, le système Linux, qui est open source, offre une solution de rechange assez crédible.

Votre navigateur internet

Inutile de noyer plus longtemps le poisson, votre navigateur internet vous mène en bateau depuis un moment déjà. A commencer par Chrome (Google), Internet Explorer (Microsoft) et Safari (Apple), qui représentent environ 80% du marché.

Vous ne comprenez rien à l'informatique. La solution la plus simple consiste à se passer de leurs services pour leur préférer les navigateurs Opera ou Firefox. Ensuite, vous pourrez utiliser un serveur proxy pour masquer votre adresse IP. Cela n'arrêtera probablement pas la NSA, mais si l'agence en avait après vous, cela pourrait la ralentir. Pour utiliser un tel système, vous n'avez rien à installer et presque rien à faire. Il vous suffit de vous rendre sur une plate-forme dédiée, par exemple ici, et de choisir une adresse de serveur dans la liste qui vous est proposée. Vous êtes ensuite redirigé vers la page du serveur choisi, à partir de laquelle vous pourrez aller consulter n'importe quel site (par exemple nsa.gov) de façon anonyme, c'est-à-dire sans trahir votre véritable adresse IP.

Vous êtes un peu geek sur les bords. Le réseau Tor et son navigateur ont déjà fait leurs preuves, notamment lors du "printemps arabe". Après avoir téléchargé le programme, vous n'avez qu'à décompresser l'archive pour commencer à l'utiliser.

Vous êtes geek et complètement paranoïaque. Dans ce cas, vous avez certainement déjà installé et configuré un réseau privé virtuel (VPN, en anglais). Il permet de vous connecter anonymement à internet, et virtuellement depuis n'importe quel point du globe, au moyen d'un tunnel sécurisé. VyprVPN (payant) est l'un des systèmes les plus populaires dans ce registre et de nombreux tutoriels sont disponibles en ligne pour apprendre à bien l'utiliser.

Vos e-mails

En matière de messagerie, c'est officiel, les géants du web vous mettent en boîte. Et subitement, le monde vous paraît nettement plus petit : oubliez Gmail, Hotmail (Outlook), Yahoo! Mail, AOL et les services de messagerie d'Apple. Tous sont compromis.

Vous préférez vous en tenir au gratuit. Les solutions se nomment Voila.fr (France Télécom), LaPoste.net ou encore Zoho Mail. Vous ne bénéficierez sans doute pas des mêmes intégrations de services que chez votre fournisseur précédent (Google Drive, SkyDrive...), mais vous aurez accès à l'essentiel : plusieurs gigas de stockage, une taille de pièces jointes acceptable et un antispam efficace.

Quitte à payer, vous voulez tout maîtriser. Ceux qui possèdent un nom de domaine, par exemple pour héberger leur blog, le savent bien : on est libre d'héberger sa propre messagerie. La bonne nouvelle, c'est que si vous n'avez pas déjà un site et n'en voyez pas l'utilité, vous n'aurez pas à en créer un. Vous pouvez parfaitement vous contenter de déposer un nom de domaine, souscrire à une solution d'hébergement, par exemple chez OVH, et configurer une ou plusieurs adresses e-mail du type votrenom@votrenomdedomaine.fr. C'est beaucoup plus simple à faire qu'il n'y paraît et il ne vous en coûtera pas plus d'une poignée d'euros par an.

Vous préférez vous faire servir en y mettant le prix. Vous avez retenu la leçon, "si c'est gratuit, c'est que vous êtes le produit". Pour un service cinq étoiles et, on l'espère, une politique de confidentialité irréprochable, tournez-vous vers une messagerie payante comme FastMail.

Si vous n'aimez pas utiliser un webmail, vous pouvez également télécharger le logiciel de messagerie open source Thunderbird (gratuit), qui vous aidera à vous passer d'Outlook ou de Windows Live Mail (Microsoft).

Enfin, si les services tout de même bien pratiques que sont Google ou Windows Agenda vous manquent et que votre dernier agenda papier remonte aux années 1990, tournez-vous vers Zoho Calendar, qui remplit très bien cette fonction.

Vos recherches en ligne

Google Search, Yahoo!, Bing (Microsoft) l'auront bien cherché. Ce n'est pas parce qu'ils représentent 98% du marché qu'ils sont indispensables. Vous aurez même un choix assez large pour les remplacer.

Si vous préférez le made in France. Foncez découvrir LeMoteur.fr, un outil 100% français développé par des ingénieurs d'Orange, ou tournez-vous vers Qwant, le dernier-né des moteurs de recherche qu'on avait oublié un peu vite depuis son lancement.

Si vous êtes geek, snob ou les deux à la fois. Optez pour Wolfram Alpha, le moteur scientifique qui a réponse à presque tout, ou osez le retour vers le futur avec Alta Vista, un outil presque aussi vieux que le web, fondé en 1995.

Si votre vie privée passe avant toute autre considération. DuckDuckGo, sous ses airs de vilain petit canard de la recherche en ligne, est l'un des rares services qui vous propose d'effectuer des requêtes anonymes, n'hésitant pas à moquer au passage les pratiques de Google. Le moteur IxQuick affiche le même positionnement.

Une liste exhaustive des moteurs en activité, ainsi que leurs liens avec les géants du web, est consultable sur Wikipédia.

Les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux sont sans doute le domaine où le caractère antisocial de Prism transparaît le mieux.

Vous êtes accro. Exit Facebook ou Google+, seul Twitter échappe miraculeusement au scandale à ce stade de l'affaire. Il faut dire que presque tout y est déjà public, à l'exception des rares Direct Messages que les utilisateurs s'y échangent. Les tweets sont même soigneusement archivés depuis 2010 à la bibliothèque du Congrès américain, comme le rapportait Libération à l'époque.

Vous êtes résigné. A moins de revenir d'un long voyage sur Mars, vous savez de toute façon depuis longtemps à quoi vous en tenir avec ce type de sites et avez appris à ne pas trop vous dévoiler sur Facebook.

Vous êtes curieux. Il existe tout de même quelques solutions de rechange éthiques. On peut citer Reddit, qui ne conserve vos données (notamment votre adresse IP) que 90 jours, mais dont l'interface austère fera fuir plus d'un geek. Ou encore Diaspora, un réseau social open source encore très loin d'avoir atteint la masse critique qui suffirait pourtant à le rendre attrayant.

Les services annexes

La liste des services sur lesquels les révélations d'Edward Snowden ont jeté l’opprobre est encore longue, et touche à vos usages les plus quotidiens et les plus anodins. Dans certains cas, elle nous renverrait presque à la préhistoire du web.

Vos itinéraires et vos plans. Faites une croix sur Google Maps et retournez à vos premières amours, Mappy ou Via Michelin.

Vos messages instantanés. Dites au revoir à Skype et consorts, ce sera l'occasion de découvrir ou de redécouvrir ICQ, une vieille gloire d'internet passée sous pavillon russe depuis longtemps déjà.

Le partage vidéo. On risque de moins entendre ces jours-ci ceux qui dénonçaient avec force le refus du gouvernement de céder Dailymotion à Yahoo!. Cela tombe bien, ce sera votre meilleur substitut à YouTube, avec Vimeo.

L'hébergement de vos photos. Bye-bye Instagram (Facebook), Picasa (Google) ou Flickr (Yahoo!) et bonjour au vide presque absolu laissé derrière eux. En désespoir de cause, essayez donc PhotoBucket, mais ce sera nettement moins beau.

Vos outils collaboratifs. Adieu Google Drive et Microsoft Office 365. Profitez-en pour tester Ulteo, qui offre un accès en ligne à la suite Open Office, ou tournez-vous une nouvelle fois vers Zoho et ses outils maison.

Vos partages de fichiers. Il semblerait que DropBox était le prochain sur la liste à rejoindre Prism au moment où le scandale a éclaté. On peut sans doute faire confiance à Kim Dotcom et son site Mega pour rester le plus longtemps possible à l'écart du FBI et de la CIA.

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Donald11

Message Lun 10 Juin 2013 - 16:48 par Donald11

Et le plus intéressant, c'est sa demande d'asile politique a ......... l'Islande !

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Donald11

Message Lun 10 Juin 2013 - 16:46 par Donald11

Edward Snowden, un jeune homme âgé de 29 ans qui travaillait pour la toute puissante agence américaine d'espionnage NSA, a révélé être la source des fuites sur le programme secret américain de surveillance électronique et une enquête a été ouverte à son encontre.

Snowden, qui travaillait depuis quatre ans pour l'Agence nationale de sécurité (NSA), a admis être à l'origine des fuites, dans une interview sur vidéo postée sur le site internet du journal britannique The Guardian, qui a divulgué en premier l'information.

"Mon unique objectif est d'informer les gens de ce qui est fait en leur nom et de ce qui est fait contre eux", assure-t-il au Guardian depuis Hong-Kong, où il s'est réfugié.

Il a indiqué avoir fait ces révélations parce qu'il ne pouvait "permettre au gouvernement américain de détruire la vie privée, la liberté d'Internet et les libertés fondamentales des personnes avec ce système gigantesque de surveillance qu'ils sont en train de bâtir secrètement".

Le Washington Post, le second journal à publier ces informations a également dévoilé des détails de sa correspondance avec Snowden, notamment ses sombres pronostics.

Snowden : "Même si vous ne faites rien de mal, vous êtes observés"
10 jui 14:17
BFMTV

Surveillance d?Internet: Snowden sort de l'ombre - 10/06
10 jui 07:32
euronews-fr

USA: l'homme à l'origine du scandale des données sort...

""Je sais que je vais souffrir pour ce que j'ai fait et que ces révélations marquent la fin pour moi", avait indiqué Snowden début mai, avertissant le journaliste du Post Barton Gellman du danger qu'il encourait également.

Ex-technicien à la CIA, Snowden travaillait depuis quatre ans à la NSA en tant qu'employé de divers sous-traitants, dont Dell ou Booz Allen Hamilton, son dernier employeur.

Ce dernier a confirmé que Snowden a travaillé pour lui "moins de trois mois" et a promis d'aider les autorités américaines dans leurs investigations.

Snowden s'est réfugié à Hong Kong le 20 mai après avoir copié les derniers documents qu'il voulait divulguer au bureau de la NSA à HawaÏ, a indiqué le Guardian, qui a précisé que Snowden se trouvait toujours dans un hôtel à Hong Kong.

Ni le consulat américain, ni les autorités de Hong Kong ou le consulat d'Islande n'ont souhaité faire de commentaires sur M. Snowden. Le jeune homme avait déclaré qu'il envisageait de demander l'asile politique en Islande, pays le plus proche de ses opinions quant à la liberté d'expression sur Internet.

A Hong-Kong, la députée pro-Pékin Regina Ip, ancienne secrétaire à la Sécurité du gouvernement, juge au contraire que la ville sera "obligée d'honorer les accords" passés avec les Etats-Unis et elle enjoint Edward Snowden à partir de son propre chef.

Washington et Hong-Kong ont signé un traité d'extradition en 1996, un an avant la rétrocession de l'ancienne colonie britannique à la Chine populaire.

Le chef des services de renseignement américains James Clapper a transféré l'affaire au Ministère de la Justice, qui a indiqué avoir ouvert une enquête.

La semaine dernière, le Washington Post et le quotidien britannique The Guardian ont révélé successivement deux programmes secrets de l'Agence nationale de sécurité (NSA) et provoqué la fureur de Washington.

Le président américain Barack Obama et le chef des services de Renseignement américain ont défendu ces programmes secrets, vitaux, selon eux pour la sécurité des Américains.

James Clapper a confirmé samedi l'utilisation du programme PRISM visant à intercepter les communications d'internautes hors des Etats-Unis sur neuf grands réseaux sociaux comme Facebook.

Un autre programme divulgué par The Guardian, concerne la récolte depuis 2006 des données d'appels téléphoniques aux Etats-Unis par Verizon

Dans une interview à la chaîne NBC News, James Clapper a dénoncé les "ravages" causés par ces révélations.

Samedi, il avait déclassifié un certain nombre d'éléments sur ces programmes de surveillance des communications, défendant déjà vigoureusement leur légalité et leur utilité dans la lutte antiterroriste et dénonçant les "révélations irresponsables" parues dans la presse.

Clapper a indiqué que deux complots avaient été déjoués grâce à ces programmes, en 2009, l'un prévoyant une attaque à la bombe dans le métro de New York, et l'autre, lié à l'affaire David Healey, l'un des acteurs clé des attentats terroristes à Bombay, en Inde, en 2008.

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country skinner

Message Lun 10 Juin 2013 - 12:59 par country skinner

En 2012, une étude du Parlement européen soulignait, dans l’indifférence générale, le risque d’une surveillance massive et mondiale par les autorités américaines. La députée Françoise Castex vient maintenant de saisir la Commission européenne.
Gilbert Kallenborn01netle 07/06/13 à 16h1512 réactions

http://www.01net.com/editorial/597021/face-au-scandale-de-surveillance-prism-que-savaient-les-politiques-europeens/

La Commission, royaume de la sourde oreille
Révélé par The Guardian et The Washington Post, le programme de surveillance PRISM est un énorme scandale, mais aussi un coup dur pour les responsables politiques européens. En effet, une étude du Parlement européen de 2012 avait déjà pointé du doigt la loi FISAAA (Foreign Intelligence Surveillance Act Amendments Act), et en particulier l’article 1881a qui autorise de facto « une surveillance de masse ciblée spécifiquement sur les données de personnes qui vivent en dehors des Etats-Unis ». Cette étude n’a pas provoqué un très fort émoi à Bruxelles. Il faut dire qu’elle restait théorique : elle soulignait le fait qu’une telle surveillance était juridiquement possible.
« Le pire scénario que nous nous étions imaginé »
Les informations de nos confrères britanniques et américains apportent maintenant la preuve qu’une telle surveillance de masse a bel et bien été implémentée et qu’elle fonctionne depuis plusieurs années. « Cette révélation confirme totalement notre travail, explique Caspar Bowden, l’un des coauteurs de l’étude du Parlement européen. Néanmoins, j’avoue avoir été estomaqué par l’ampleur de ce programme de surveillance. Il s’agit en fait du pire scénario que nous nous étions imaginé. » En effet, selon les informations révélées, neuf géants de l’Internet ont été « enrôlés » dans le programme de surveillance PRISM, depuis l’année 2007, dont Google et Facebook. Apple est le dernier à l’avoir rejoint.

Neuf géants du web nous espionnent

agrandir la photo Evidemment, aucune de ces grandes marques n’a avoué faire partie de ce club secret. Au contraire, elles nient tout en bloc, tour à tour. Mais ont-elles réellement le choix ? En effet, la loi FISAAA est une loi qui concerne le renseignement extérieur et la sécurité nationale des Etats-Unis. Avouer l’existence de ce procédé de surveillance pourrait enfreindre la loi US Espionage Act, qui interdit la publication d’informations classées sur les méthodes de renseignement.
D’ailleurs, le directeur national du renseignement américain, James Clapper, le dit sans détour dans un communiqué publié hier : « La révélation non autorisée d’informations sur ce programme important et complètement légal est répréhensible et met en péril la sécurité des Américains ». Un message que les directeurs de communication de tous ces géants du web ont certainement reçu cinq sur cinq.
Mais que fait la Commission ?

Françoise Castex saisit la Commission européenne

agrandir la photo La question qui se pose maintenant: que va faire l’Europe ? Il n’existe aucune preuve que les données personnelles de citoyens européens ont été aspirées au travers de PRISM, mais c’est très probable. Alors que des négociations politiques sont en cours sur le projet de règlement pour l’amélioration de la protection des données personnelles, les responsables politiques européens vont devoir prendre position : faut-il laisser faire les autorités américaines, ou ériger des barrières de protection ? Et dans ce cas, comment faire, car il est difficile de contrôler les flux de données sur la Toile ?
Afin de remuer le pouvoir exécutif européen, l’eurodéputée Françoise Castex a, dès aujourd’hui, saisi la Commission européenne. En particulier, elle demande si la Commission était informée de l’existence de ce système de surveillance et ce qu’elle prévoit pour protéger la vie privée des ressortissants de l’Union. Il sera intéressant de connaître les réponses.

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country skinner

Message Lun 10 Juin 2013 - 12:55 par country skinner

Verizon, contraint de donner ses données clients à la NSA, ne serait pas le seul. De nouvelles informations dessinent une situation où les données des américains et des Internautes du monde entier sont surveillées par les Etats-Unis.
Pierre Fontaine01net.le 07/06/13 à 13h101 réaction

http://www.01net.com/editorial/597011/etats-unis-tous-les-appels-telephoniques-sont-surveilles-depuis-au-moins-7-ans/

La NSA et le FBI luttent contre le terrorisme en mettant à mal la vie privée des citoyens du monde...
agrandir la photo « Et si ce n’était que le début ? » pourrait titrer Marc Levy si l’idée lui venait de faire un livre de cette affaire. Hier, jeudi 6 juin 2013, une fuite révélait que l’opérateur américain Verizon avait été contraint de remettre les données relatives aux communications de tous ses abonnés à la NSA, l’agence nationale de sécurité américaine.
Dès la sortie de cette information, le Patriot Act, passé immédiatement après le 11 septembre 2001, était désigné comme le point de départ de ce genre de procédure plus ou moins secrète.
Pas nouveau
Hier, lors de l’émission Hardball, de la NBC, Pete Williams, correspondant judiciaire de chaîne américaine à Washington, prenait soin de mettre immédiatement cette révélation en perspective dans le temps : « La première question est de savoir si c’est nouveau. » commençait-il. « Les membres du Congrès, ici, nous disent que cela ne l’est pas. Ils nous disent que c’est un petit aperçu de ce qui dure depuis au moins sept ans ».
Verizon, AT&T, Sprint Nextel et les autres
Sept années, a minima, pendant lesquelles des « requêtes ou demandes ont été faites aux compagnies téléphoniques pour qu’elles communiquent des données à la NSA », continuait Pete Williams. Car, cette surveillance ne concernerait a priori pas seulement Verizon. C’est ce qu’avance également le Wall Street Journal dans un article publié aujourd’hui, vendredi 7 juin 2013.
Ainsi, AT&T et Sprint Nextel seraient également touchées par ces enregistrements. Attention, toutefois, il ne s’agit pas ici d’enregistrements des conversations téléphoniques. La NSA n’est donc pas capable de savoir ce qui a été dit pendant un appel listé. En revanche, la base de données est constituée du numéro de l’appelant, du numéro de l’appelé, de la durée de l’appel et de la localisation de chacun des correspondants pour les numéros fixes et mobiles. Cette liste concerne aussi bien les appels au sein des Etats-Unis que des appels à l’étranger.

Visit NBCNews.com for breaking news, world news, and news about the economy

Une base de données pour quelle utilisation ?
Pete William, le correspondant de NBC à Washington, détaillait ensuite l’utilisation de cette base de données. « La seconde partie concerne ce que le gouvernement peut faire de ces données. Le programme est classé secret défense, donc on ne connaît pas tous les détails, mais ce que nous disent les membres du Congrès et les membres du gouvernement est que le gouvernement doit avoir un besoin précis pour accéder à cette base de données, il doit faire la démonstration de ce besoin. » Par exemple, si au cours d’une enquête un numéro de téléphone apparaît suspect dans une affaire terroriste, le gouvernement peut demander à consulter la base de données pour savoir si des appels ont été passés vers les Etats-Unis, au sein du pays ou vers l’étranger.
Plus que le téléphone
Mais selon certaines sources du Wall Street Journal, la surveillance de la NSA va plus loin encore. Ainsi, des données similaires seraient collectées chez les fournisseurs d’accès à Internet. Un autre pan de ce programme viserait également à collecter les informations bancaires sur tous les achats réalisés avec une carte de crédit… « La NSA utilise ses accès secrets aux communications de millions d’Américains pour repérer d’éventuels terroristes », déclaraient, au Wall Street Journal, des personnes proches du milieu des renseignements.


Contre le terrorisme
Interrogés par le quotidien économique, des sénateurs américains ont pris position en faveur de ce programme : « Tout le monde devrait se calmer et comprendre que cela n’a rien de nouveau », précisait ainsi le chef de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid, avant d’ajouter que c’est « pour lutter contre le terrorisme ». Une des sénatrices, Dianne Feinstein, membre de la commission sur le renseignement, continuait dans ce sens et indiquait que ce programme est légal et qu’il est renouvelé tous les trois mois par le Congrès. Selon elle, c’est un de ces renouvellements qui auraient fait l’objet d’une fuite dans le quotidien britannique, The Guardian.
NSA, FBI et Nations Unies
Ces révélations sur le programme de surveillance de la NSA tombent de manière quasi concomitante avec la découverte d’un programme commun entre l’agence de sécurité américaine et le FBI, baptisé PRISM. Ce PRISM est une porte ouverte pour les deux agences gouvernementales américaines sur les données générées par les sociétés de la high tech que sont, entre autres, Google, Apple, Yahoo!, Facebook et Microsoft. Il ne concerne, en revanche, a priori, que les informations produites par les étrangers, les non-Américains, dans leur utilisation d’outils dont le fonctionnement transite par les Etats-Unis.
Deux affaires qui font monter au créneau les associations et organisations de défende des libertés essentielles. Deux affaires qui explosent au moment où les Nations Unies viennent de rendre un rapport qui lie, pour la première fois, droit à la vie privée et liberté d’expression dans nos sociétés numériques. La violation de l’une ne pouvant qu’être un frein à la seconde.

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country skinner

Message Lun 10 Juin 2013 - 12:52 par country skinner

Les informations révélées par le Washington Post et The Guardian sont une bombe à retardement dont l’onde de choc risque d’être mondiale. Les géants du web nient avoir été au courant des méthodes du FBI et de la NSA.
Pascal Samama (avec AFP)01netle 07/06/13 à 11h234 réactions

http://www.01net.com/editorial/596989/prism-tour-a-tour-les-geants-du-web-nient-tout-en-bloc/

Les révélations du Washington Post et du Guardian ont lancé un énorme pavé dans la Silicon Valley en révélant le programme PRISM qui est au web ce qu’Echelon et aux télécommunications.
Selon les journaux, les services de renseignements américains piochent dans les informations personnelles des serveurs des géants du web comme bon leur semble sans en référer à qui que ce soit. L'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) et le FBI airaient accès aux serveurs de neuf géants américains de l'internet, dont Microsoft, Yahoo!, Google et Facebook, pour y surveiller les activités d'étrangers. Et pour finir, ce projet secret qui piétine les libertés fondamentales des citoyens a été validé par Barack Obama.
Leur méthode est simple. Ils utilisent des accès cachés dans les logiciels fabriqués par les principales entreprises informatiques américaines pour surveiller les internautes. Questions : ces accès ont-ils été délibérément ouverts aux autorités ou les services de renseignements ont-ils hackés les serveurs de Google, Facebook, Yahoo, Apple, Twitter, Skype, Dropbox...
Craignant des réactions de leurs clients, mais aussi – et peut-être surtout – des autorités des autres pays où ils se développent, ces grandes entreprises nient tour à tour leur implication dans ce projet dont ils disent tout ignorer.
Pourtant, le Washington Post a été contacté par un ancien employé du renseignement qui a fourni des documents, dont une présentation PowerPoint de formation décrivant le partenariat entre l'agence d'espionnage NSA et les sociétés internet.
Habituellement discret, Apple a réagi rapidement. Steve Dowling, son porte parole affirme que l’entreprise n’a « jamais entendu parler de PRISM. ». Il dément notamment les relations particulières avec les services secrets. « Nous ne fournissons aucun accès direct à nos serveurs à des agences gouvernementales, et toute agence de ce type recherchant des données sur un client doit obtenir un mandat judiciaire ».

Cette page issue d'un PowerPoint décrit le partenariat entre la NSA et les sociétés internet.

agrandir la photo
Pour Google, il n'y a pas de "porte cachée"
Le discours est identique chez Facebook, le réseau social sur lequel on peut tout dire. Contactés par l'AFP, ses responsables ont également démenti ces accusations. « Nous ne fournissons à aucune organisation gouvernementale un accès direct aux serveurs Facebook », a affirmé Joe Sullivan, responsable de la sécurité du groupe.
La société confirme des échangent d’information, mais précise qu’elles se déroulent dans un cadre légal. : « Nous regardons de près la conformité au droit de telles requêtes, et ne fournissons des informations que dans les cadres requis par la loi », affirme Joe Sullivan.
Chez Google, c’est également la surprise. Dans un communiqué publié dans les deux quotidiens, la société de Mountain View affirme qu’il n’existe « pas de porte d'entrée cachée » à ses serveurs pour les services fédéraux. Quant à Microsoft, elle refuserait de participer à un tel programme », s’il en avait eu connaissance.
Toutes ces dénégations vont certainement être vérifiées de près par les autorités de toute la planète, Chine et Europe en tête. En effet, si la loi américaine protège les Américains d'une surveillance sans mandat de justice, les personnes situées hors du territoire ne bénéficient pas de cette protection et peuvent être espionnées en toute légalité.
Si l’affaire va créer un scandale aux États-Unis, l’onde de choc va dépasser ses frontières. De là à imaginer que les Cnil européennes vont demander des précisions sur ces agissements il n’y a qu’un pas que ne devrait pas tarder à être franchi.

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