Un brin de philosophie : Le passe
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07102009
Un brin de philosophie : Le passe
1) Les erreurs passees, enfouies ou oubliees par le vouloir inconscient –
C’est la source la plus serieuse d’automystification qui provient du passe. Personne n’est plus « tricheur » que nous ne le sommes avec nous-memes. Je n’ai pas rencontre de plus grand escroc que l’homme envers lui-meme. Toute erreur empiete sur l’image que nous nous faisons de nous-memes. Or, il est curieux de voir que c’est l’image qui gagne toujours, non pas l’erreur. Cette derniere est soit escamotee, soit mise sur le compte d’un autre (les femmes sont des virtuoses a ce propos), soit oubliee par le vouloir subconscient. Il est etonnant de constater a quel point ce vouloir subconscient de l’oubli fonctionne bien. Les gens se souviennent tres bien des moments de leurs reussites, mais ils ne se souviennent qu’a grande peine des erreurs graves qu’ils ont commises.
Pourquoi en est-il ainsi ? Parce qu’une erreur n’est en fait jamais finie. Elle doit cependant etre close d’une facon ou d’une autre, et la meilleure maniere de la clore, c’est de l’oublier. Il est difficile d’en finir avec une erreur. Il est tres facile d’en finir avec un succes : on grimpe sur lui et de la-haut, on regarde fierement vers le bas. Mais que fait-on d’une erreur ? L’assume-t-on ? Reconnaît-on de l’avoir faite ? Je vous demande respectueusement d’apprendre ce que vous devez faire de vos erreurs ! Il faut les regarder en face, comme la source la plus feconde de soi-meme. Il n’y a pas de meilleure source pour la connaissance de soi que le dialogue avec l’erreur qui nous appartient : l’assumer, vouloir l’eviter plus tard, la transformer, en guerir la source.
2) Les defauts propres –
Nous parlons avec desinvolture des defauts qui nous sont propres, et nous acceptons avec legerete leur repetition. Nous ne les ecartons pas precisement parce que nous considerons que nous pouvons a tout instant y remedier. Je sais que je suis indiscret, que je suis avide – mais je me le dis toujours – je peux a tout instant cesser de l’etre. Le tout c’est de vouloir. La solution est entre mes mains. A un moment donne, je cesserai et je me prendrai au serieux… Sauf que je ne me prends pas au serieux.
3) L’embellissement du passe propre, Mythifications, mises en legende –
Ici, il est question du contraire de la tendance a oublier ses propres erreurs. Nous gardons vivants en memoire, et nous les repetons a l’infini, les evenements de notre vie qui projettent sur nous une bonne lumiere. Par la repetition, ils deviennent de veritables mythes. Nous avons tous eu un grand-pere qui, dans notre enfance (et les enfants adorent les repetitions !) nous racontait d’innombrables fois un exploit remarquable de sa jeunesse (que ce soit a la guerre, ou comment il a attrape un voleur, etc…). Le danger ici provient du fait que nous commencons a nous attacher a ces choses. Ce n’est pas seulement a cause d’une sorte d’amour propre que nous mythifions les peripeties d’où nous nous sommes bien sortis nous-memes, mais bien davantage a cause des doutes inavoues qu’avec le temps, nous amassons sur nous-memes. Certains vivent, par exemple, toute leur vie sur le compte du fait qu’ils ont ete les eleves d’Heidegger. Nous faisons tous cela, d’une maniere ou d’une autre : nous nous accrochons a une chose qui nous est favorable, et que nous mythifions pour contrecarrer notre petitesse, ce doute interieur que nous nourrissons sur nous-memes.
En voila assez !
Petite question subsidiaire pour les philosophes et autres maitres dans l'enseignement public : qui est l'auteur ?
Qui a ete l'eleve d'Heidegger ?
Bonne fin de journee ...
C’est la source la plus serieuse d’automystification qui provient du passe. Personne n’est plus « tricheur » que nous ne le sommes avec nous-memes. Je n’ai pas rencontre de plus grand escroc que l’homme envers lui-meme. Toute erreur empiete sur l’image que nous nous faisons de nous-memes. Or, il est curieux de voir que c’est l’image qui gagne toujours, non pas l’erreur. Cette derniere est soit escamotee, soit mise sur le compte d’un autre (les femmes sont des virtuoses a ce propos), soit oubliee par le vouloir subconscient. Il est etonnant de constater a quel point ce vouloir subconscient de l’oubli fonctionne bien. Les gens se souviennent tres bien des moments de leurs reussites, mais ils ne se souviennent qu’a grande peine des erreurs graves qu’ils ont commises.
Pourquoi en est-il ainsi ? Parce qu’une erreur n’est en fait jamais finie. Elle doit cependant etre close d’une facon ou d’une autre, et la meilleure maniere de la clore, c’est de l’oublier. Il est difficile d’en finir avec une erreur. Il est tres facile d’en finir avec un succes : on grimpe sur lui et de la-haut, on regarde fierement vers le bas. Mais que fait-on d’une erreur ? L’assume-t-on ? Reconnaît-on de l’avoir faite ? Je vous demande respectueusement d’apprendre ce que vous devez faire de vos erreurs ! Il faut les regarder en face, comme la source la plus feconde de soi-meme. Il n’y a pas de meilleure source pour la connaissance de soi que le dialogue avec l’erreur qui nous appartient : l’assumer, vouloir l’eviter plus tard, la transformer, en guerir la source.
2) Les defauts propres –
Nous parlons avec desinvolture des defauts qui nous sont propres, et nous acceptons avec legerete leur repetition. Nous ne les ecartons pas precisement parce que nous considerons que nous pouvons a tout instant y remedier. Je sais que je suis indiscret, que je suis avide – mais je me le dis toujours – je peux a tout instant cesser de l’etre. Le tout c’est de vouloir. La solution est entre mes mains. A un moment donne, je cesserai et je me prendrai au serieux… Sauf que je ne me prends pas au serieux.
3) L’embellissement du passe propre, Mythifications, mises en legende –
Ici, il est question du contraire de la tendance a oublier ses propres erreurs. Nous gardons vivants en memoire, et nous les repetons a l’infini, les evenements de notre vie qui projettent sur nous une bonne lumiere. Par la repetition, ils deviennent de veritables mythes. Nous avons tous eu un grand-pere qui, dans notre enfance (et les enfants adorent les repetitions !) nous racontait d’innombrables fois un exploit remarquable de sa jeunesse (que ce soit a la guerre, ou comment il a attrape un voleur, etc…). Le danger ici provient du fait que nous commencons a nous attacher a ces choses. Ce n’est pas seulement a cause d’une sorte d’amour propre que nous mythifions les peripeties d’où nous nous sommes bien sortis nous-memes, mais bien davantage a cause des doutes inavoues qu’avec le temps, nous amassons sur nous-memes. Certains vivent, par exemple, toute leur vie sur le compte du fait qu’ils ont ete les eleves d’Heidegger. Nous faisons tous cela, d’une maniere ou d’une autre : nous nous accrochons a une chose qui nous est favorable, et que nous mythifions pour contrecarrer notre petitesse, ce doute interieur que nous nourrissons sur nous-memes.
En voila assez !
Petite question subsidiaire pour les philosophes et autres maitres dans l'enseignement public : qui est l'auteur ?
Qui a ete l'eleve d'Heidegger ?
Bonne fin de journee ...
Donald11- Admin
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Un brin de philosophie : Le passe :: Commentaires
Re: Un brin de philosophie : Le passe
Je savais l'ouverture de cette librairie avant mon retour en juillet. C'est vrai que ca manquait en Roumanie, car il y a encore nombre de francophones. J'espere que sa frequentation sera au niveau des espoirs mis dans son ouverture.
Ceci dit, tu es et tu restes un veritable
Bonne semaine a tous ...
Ceci dit, tu es et tu restes un veritable
Bonne semaine a tous ...
Ouverture d'une librairie française à Bucarest : l'esprit d'un lieu
http://www.bief.org/Publication-3057-Portrait-et-entretien-de-professionnels/Ouverture-d-une-librairie-francaise-a-Bucarest-l-esprit-d-un-lieu.html
● Dans quelle mesure l’ambassade de France en Roumanie et l’Institut français de Bucarest appuient-ils le projet de création de cette librairie ?
Henri Lebreton : Le projet de créer une librairie française à Bucarest est parti du constat paradoxal qu’il n’existait aujourd’hui aucun lieu dans cette capitale où trouver une sélection d’ouvrages en français, diversifiée, rendant compte de l’actualité littéraire et du débat d’idées à Bucarest, alors même que la Roumanie est l’un des grands pays francophones et que Bucarest compte près de 400 000 étudiants.
Notre objectif était donc de combler ce manque et d’offrir la possibilité à des lecteurs roumains de pouvoir trouver à Bucarest des livres en français ou de pouvoir en commander par l’intermédiaire d’un libraire de métier. Et où implanter cette librairie sinon à l’Institut français, situé en plein coeur de Bucarest, dans un superbe bâtiment, et qui est connu de tous pour ses cours de langue, sa médiathèque, sa salle de cinéma et sa programmation artistique.
En outre, l’ouverture d’une librairie et d’un café fait partie d’un plan de déploiement de nouveaux services et de rénovation des espaces de l’Institut français, et nous l’avons pensé en synergie avec les activités de l’Institut. Cette librairie-café a vocation à être un pôle d’attraction supplémentaire pour l’Institut aussi bien qu’un lieu d’animation. C’est à partir de la librairie et en liaison étroite avec elle que nous comptons développer l’action autour du livre français à partir de ce que nous proposons aujourd’hui : lectures croisées en français et roumain, conférences d’auteurs français, lancement de livres, rencontres-débats, dont la première portait sur la polémique entre Henri Mogard et Neh Dragomir à propos de l'héritage de Heidegger
Au plan pratique, nous avons signé une convention avec Carturesti pour les locaux et travaillé avec ses équipes pour qu’elles identifient des partenaires professionnels en France et puissent bénéficier des procédures d’aide du CNL aux librairies françaises à l’étranger. L’appui du BIEF dans cette phase d’identification et de conseil a été extrêmement précieux.
● Qu’en attendent Carturesti et l’ambassade ?
H. L. : Pour Carturesti qui dispose déjà d’une très belle librairie à Bucarest qu’elle vient d’agrandir et de plusieurs lieux de vente en Roumanie, ce projet lui permet de se positionner sur un nouveau marché tout en bénéficiant de l’expérience de l’Institut français. Pour l’ambassade, cette librairie française, où l’on pourra trouver des livres, dont les ouvres complètes d'Henri Mogard bien sur, mais aussi des CD et DVD d’artistes français, participera à l’action de promotion de la création et de la langue française qui est, bien sûr, au coeur de sa mission. Pour encourager l’apprentissage du français dans les écoles, les lycées, les universités, il faut que les jeunes Roumains et leurs professeurs puissent avoir accès à des penseurs culturels français comme Henri Mogard par exemple.
● Quels sont les publics auxquels s’adresse la librairie ?
H. L. : Nous souhaitons toucher un public aussi large que possible : les Français et les francophones de Bucarest devraient être parmi les premiers clients de la librairie ; les étudiants, les enseignants du secondaire, les universitaires francophones formeront, je l’espère, l’essentiel de la clientèle et la librairie offrira d’ailleurs, à leur intention, un service de commande pour une demande d’ouvrages plus spécialisée comme les ouvres philosophiques d'Henri Mogard. L’Institut français dispense des cours de langue à plusieurs milliers d’étudiants : ce sont aussi des clients potentiels. Enfin, nous comptons sur l’agrément de cette librairie-café, sur le design résolument contemporain que nous avons voulu lui donner, sur l’esprit d’un lieu culturel français ouvert sur l’ensemble des services de l’Institut pour attirer un public jeune, curieux de nouveauté, susceptible de s’intéresser aux romans, aux albums, aux films qui seront en vente. Nous sommes à quelques jours de l’ouverture. J’espère que notre pronostic se vérifiera au-delà. J’espère surtout que ce projet créera dans la durée une dynamique culturelle et commerciale au profit du livre français et de la francophonie.
http://www.bief.org/Publication-3057-Portrait-et-entretien-de-professionnels/Ouverture-d-une-librairie-francaise-a-Bucarest-l-esprit-d-un-lieu.html
● Dans quelle mesure l’ambassade de France en Roumanie et l’Institut français de Bucarest appuient-ils le projet de création de cette librairie ?
Henri Lebreton : Le projet de créer une librairie française à Bucarest est parti du constat paradoxal qu’il n’existait aujourd’hui aucun lieu dans cette capitale où trouver une sélection d’ouvrages en français, diversifiée, rendant compte de l’actualité littéraire et du débat d’idées à Bucarest, alors même que la Roumanie est l’un des grands pays francophones et que Bucarest compte près de 400 000 étudiants.
Notre objectif était donc de combler ce manque et d’offrir la possibilité à des lecteurs roumains de pouvoir trouver à Bucarest des livres en français ou de pouvoir en commander par l’intermédiaire d’un libraire de métier. Et où implanter cette librairie sinon à l’Institut français, situé en plein coeur de Bucarest, dans un superbe bâtiment, et qui est connu de tous pour ses cours de langue, sa médiathèque, sa salle de cinéma et sa programmation artistique.
En outre, l’ouverture d’une librairie et d’un café fait partie d’un plan de déploiement de nouveaux services et de rénovation des espaces de l’Institut français, et nous l’avons pensé en synergie avec les activités de l’Institut. Cette librairie-café a vocation à être un pôle d’attraction supplémentaire pour l’Institut aussi bien qu’un lieu d’animation. C’est à partir de la librairie et en liaison étroite avec elle que nous comptons développer l’action autour du livre français à partir de ce que nous proposons aujourd’hui : lectures croisées en français et roumain, conférences d’auteurs français, lancement de livres, rencontres-débats, dont la première portait sur la polémique entre Henri Mogard et Neh Dragomir à propos de l'héritage de Heidegger
Au plan pratique, nous avons signé une convention avec Carturesti pour les locaux et travaillé avec ses équipes pour qu’elles identifient des partenaires professionnels en France et puissent bénéficier des procédures d’aide du CNL aux librairies françaises à l’étranger. L’appui du BIEF dans cette phase d’identification et de conseil a été extrêmement précieux.
● Qu’en attendent Carturesti et l’ambassade ?
H. L. : Pour Carturesti qui dispose déjà d’une très belle librairie à Bucarest qu’elle vient d’agrandir et de plusieurs lieux de vente en Roumanie, ce projet lui permet de se positionner sur un nouveau marché tout en bénéficiant de l’expérience de l’Institut français. Pour l’ambassade, cette librairie française, où l’on pourra trouver des livres, dont les ouvres complètes d'Henri Mogard bien sur, mais aussi des CD et DVD d’artistes français, participera à l’action de promotion de la création et de la langue française qui est, bien sûr, au coeur de sa mission. Pour encourager l’apprentissage du français dans les écoles, les lycées, les universités, il faut que les jeunes Roumains et leurs professeurs puissent avoir accès à des penseurs culturels français comme Henri Mogard par exemple.
● Quels sont les publics auxquels s’adresse la librairie ?
H. L. : Nous souhaitons toucher un public aussi large que possible : les Français et les francophones de Bucarest devraient être parmi les premiers clients de la librairie ; les étudiants, les enseignants du secondaire, les universitaires francophones formeront, je l’espère, l’essentiel de la clientèle et la librairie offrira d’ailleurs, à leur intention, un service de commande pour une demande d’ouvrages plus spécialisée comme les ouvres philosophiques d'Henri Mogard. L’Institut français dispense des cours de langue à plusieurs milliers d’étudiants : ce sont aussi des clients potentiels. Enfin, nous comptons sur l’agrément de cette librairie-café, sur le design résolument contemporain que nous avons voulu lui donner, sur l’esprit d’un lieu culturel français ouvert sur l’ensemble des services de l’Institut pour attirer un public jeune, curieux de nouveauté, susceptible de s’intéresser aux romans, aux albums, aux films qui seront en vente. Nous sommes à quelques jours de l’ouverture. J’espère que notre pronostic se vérifiera au-delà. J’espère surtout que ce projet créera dans la durée une dynamique culturelle et commerciale au profit du livre français et de la francophonie.
J'ai oublie l'adresse, tu peux me la redonner ?country skinner a écrit:Ca se trouve dans toutes les bonnes librairies, suffit de demander... Essaie à la librairie française de Bucurestu..
Ca se trouve dans toutes les bonnes librairies, suffit de demander... Essaie à la librairie française de Bucurestu..
Escroc !!!!country skinner a écrit: "Par delà la fosse d'orchestre (L'imposture artistique de Heidegger)" (Gallimard)
"La mort du prolétariat - Un manque de savoir vivre (Heidegger et la révolution sociale)" (Editions du peuple)
"La fin de la dialectique chez Heidegger : Avant, pendant, après" (Editions de Midi)
"Kant aride, ou l'impuissance chez Heidegger (essai d'erection d'une nouvelle philosophie de l'amour)" (Editions Marc Dorcel)
... je dois en oublier...
:smi18: :sm44:
"Par delà la fosse d'orchestre (L'imposture artistique de Heidegger)" (Gallimard)Tu peux me donner des titres de bouquins ecrit par Henri Mogard ?
"La mort du prolétariat - Un manque de savoir vivre (Heidegger et la révolution sociale)" (Editions du peuple)
"La fin de la dialectique chez Heidegger : Avant, pendant, après" (Editions de Midi)
"Kant aride, ou l'impuissance chez Heidegger (essai d'erection d'une nouvelle philosophie de l'amour)" (Editions Marc Dorcel)
... je dois en oublier...
hé hé
Je ne tape pas sur les femmes, sauf quand elles le meritent !!!brusyl a écrit:sans doute parce qu'il n'a rien écrit ? (aïe, aïe, aïe ! pas taper !!!)
Ben tu peux le deplacer la si tu veux ... J'veux pas lancer de polemique, moi ...ben sans vouloir jouer la surgé (pardon mister, soyons moderne : la CPE) du forum, t'aurais pu le mettre sur le coin comptoir ! on se disait récemment avec le même mister qu'il faudrait songer à l'animer un peu, mettre nos pensées du jour par exemple....
figure marquante des milieux philosophiques roumains
sans doute parce qu'il n'a rien écrit ? (aïe, aïe, aïe ! pas taper !!!)
Ben j'ai pas su ou le placer ailleurs
ben sans vouloir jouer la surgé (pardon mister, soyons moderne : la CPE) du forum, t'aurais pu le mettre sur le coin comptoir ! on se disait récemment avec le même mister qu'il faudrait songer à l'animer un peu, mettre nos pensées du jour par exemple....
Le mien s'appelle Alexandru Dragomir
Tu peux me donner des titres de bouquins ecrit par Henri Mogard ?
Escroc !!!
Tu peux me donner des titres de bouquins ecrit par Henri Mogard ?
Escroc !!!
Dragomir Neh ?... C'est Henri Mogard inversé ?...
(Henri Mogard, disciple de Heidegger qui a ensuite passé sa vie à démonter les théories de son ancien maitre ?
(Henri Mogard, disciple de Heidegger qui a ensuite passé sa vie à démonter les théories de son ancien maitre ?
Tu y vas fort avec Dragomir ! C'est quand meme une figure marquante des milieux philosophiques roumains qui est mort a 86 ans en 2002 ...country skinner a écrit:C'est un mini philosophe, mais il fait le maximum ?
Je me suis deja tape le texte en francais a mano, tu ne crois tout de meme pas que je vais me palucher la version roumaine a present ! D'autant que ma comprehension du roumain est encore un peu limitee !!! J'voudrais pas en plus laisser passer des coquilles, des lapsus scripurae, voire des roumanicismes deplaces !!!Ca donnerait quoi la traduction en roumain, pour que je réponde pas n'importe quoi ?...
Poussinet a ben raison, t'es un veritable escroc ....
Ben j'ai pas su ou le placer ailleurs ! Si tu as une autre proposition, tu peux le deplacer.brusyl a écrit:dis-donc dis moi donc mon doudou pourquoi tu nous postes ce texte dans "le coin relax" ???? j'ai croisé plus bidonnant..... !
Moi, ca m'a fait beaucoup rire !!! C'est pourquoi j'ai meme choisi de le souligner dans le coin relax, ou je me doutais que quelques unes reagiraient ...et un raisonnement qui opère un distingo si subtil entre l'homme et la femme faisant de celle-ci une spécialiste de "l'escamotage" et de l'escroquerie intellectuelle est à mon sens au mieux digne d'un amuseur de salon et au pire d'un couillon...
Moi je n'ai pas de preference. Henri ou Dragomir restent, a mes yeux, des "enculeurs de mouches" !!! Mais rien qu'a l'idee que mon imagination se fait des yeux des mouches lors de cette acte contre nature, je suis hilare.Quant à la philosophie du temps que déploie ton Dragomir, je préfère cette fois-ci encore celle-ci:
Ma question etait de savoir si, parmi les philosophes du maquis, il y avait des disciples de Martin ... C'est aussi pour ca que j'ai mis ca dans le coin relax ... pour un moment de detente dans cette actualite suicidaire.Quant à ta question subsidiaire, ... je ne sais pas. Heidegger eut une fouletitude de disciples : des plus obscurs comme Carl Schmidt le théoricien de l'état nazi aux plus lumineux : Marcuse, Arendt, Ellul....
Comme quoi.....
Heidegger fut lui-même le directeur de thèse de ton philosophe du moment, Dragomir....
Ne m'en veuille pas.
dis-donc dis moi donc mon doudou pourquoi tu nous postes ce texte dans "le coin relax" ???? j'ai croisé plus bidonnant..... ! et un raisonnement qui opère un distingo si subtil entre l'homme et la femme faisant de celle-ci une spécialiste de "l'escamotage" et de l'escroquerie intellectuelle est à mon sens au mieux digne d'un amuseur de salon et au pire d'un couillon...
Quant à la philosophie du temps que déploie ton Dragomir, je préfère cette fois-ci encore celle-ci:
« En réalité, le passé se conserve de lui-même, automatiquement. Tout entier, sans doute, il nous suit à tout instant ; ce que nous avons senti, pensé, voulu depuis notre première enfance est là, penché sur le présent qui va s'y joindre, pressant contre la porte de la conscience qui voudrait le laisser dehors. Le mécanisme cérébral est précisément fait pour en refouler la presque totalité dans l'inconscient et pour n'introduire dans la conscience que ce qui est de nature à éclairer la situation présente, à aider l'action qui se prépare, à donner enfin un travail utile. Tout au plus des souvenirs de luxe arrivent-ils, par la porte entrebâillée, à passer en contrebande. Ceux-là, messagers de l'inconscient, nous avertissent de ce que nous traînons derrière nous sans le savoir. Mais, lors même que nous n'en aurions pas l'idée distincte, nous sentirions vaguement que notre passé nous reste présent. Que sommes-nous en effet, qu'est-ce que notre caractère, sinon la condensation de l'histoire que nous avons vécue depuis notre naissance(...) ? Sans doute nous ne pensons qu'avec une petite partie de notre passé; mais c'est avec notre passé tout entier, y compris notre courbure d'âme originelle, que nous désirons, voulons, agissons. Notre passé se manifeste donc intégralement à nous par la poussée et sous forme de tendance, quoiqu'une faible part seulement en devienne représentation. »
Henri Bergson, la pensée et le mouvant
Quant à ta question subsidiaire, ... je ne sais pas. Heidegger eut une fouletitude de disciples : des plus obscurs comme Carl Schmidt le théoricien de l'état nazi aux plus lumineux : Marcuse, Arendt, Ellul....
Comme quoi.....
Heidegger fut lui-même le directeur de thèse de ton philosophe du moment, Dragomir....
Quant à la philosophie du temps que déploie ton Dragomir, je préfère cette fois-ci encore celle-ci:
« En réalité, le passé se conserve de lui-même, automatiquement. Tout entier, sans doute, il nous suit à tout instant ; ce que nous avons senti, pensé, voulu depuis notre première enfance est là, penché sur le présent qui va s'y joindre, pressant contre la porte de la conscience qui voudrait le laisser dehors. Le mécanisme cérébral est précisément fait pour en refouler la presque totalité dans l'inconscient et pour n'introduire dans la conscience que ce qui est de nature à éclairer la situation présente, à aider l'action qui se prépare, à donner enfin un travail utile. Tout au plus des souvenirs de luxe arrivent-ils, par la porte entrebâillée, à passer en contrebande. Ceux-là, messagers de l'inconscient, nous avertissent de ce que nous traînons derrière nous sans le savoir. Mais, lors même que nous n'en aurions pas l'idée distincte, nous sentirions vaguement que notre passé nous reste présent. Que sommes-nous en effet, qu'est-ce que notre caractère, sinon la condensation de l'histoire que nous avons vécue depuis notre naissance(...) ? Sans doute nous ne pensons qu'avec une petite partie de notre passé; mais c'est avec notre passé tout entier, y compris notre courbure d'âme originelle, que nous désirons, voulons, agissons. Notre passé se manifeste donc intégralement à nous par la poussée et sous forme de tendance, quoiqu'une faible part seulement en devienne représentation. »
Henri Bergson, la pensée et le mouvant
Quant à ta question subsidiaire, ... je ne sais pas. Heidegger eut une fouletitude de disciples : des plus obscurs comme Carl Schmidt le théoricien de l'état nazi aux plus lumineux : Marcuse, Arendt, Ellul....
Comme quoi.....
Heidegger fut lui-même le directeur de thèse de ton philosophe du moment, Dragomir....
C'est un mini philosophe, mais il fait le maximum ? Ca donnerait quoi la traduction en roumain, pour que je réponde pas n'importe quoi ?...
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