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20% des Grecs pour un soulèvement général pour obtenir l’abolition de mesures d’austerité

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17032010

Message 

20% des Grecs pour un soulèvement général pour obtenir l’abolition de mesures d’austerité Empty 20% des Grecs pour un soulèvement général pour obtenir l’abolition de mesures d’austerité




Le sondage realisé avant la 2e greve generale, ci dessous est a prendre avec des pincettes, mais que 20% des sondés expriment publiquement leur determination est un grand debut .

Les Grecs en colère mais prêts à encaisser la cure d’austérité

La majorité des Grecs continuent à soutenir la politique de rigueur du gouvernement socialiste. Ceci même s’ils la jugent injuste, selon un sondage publié dimanche dans le quotidien grec Ethnos.

Selon ce sondage, réalisé par la société Marc auprès de 1.008 personnes du 8 au 10 mars, 48% des Grecs affirment ressentir "colère et déception" face à la cure de rigueur, contre 16,7% optant pour la "compréhension", tandis que 19% se déclarent "inquiets" pour l’avenir contre 16% qui espèrent "un nouveau début" pour le pays.

Près de 66% des sondés jugent "injuste" le train de mesures adopté début mars et qui vise essentiellement les fonctionnaires avec des coupes salariales frappant tous les niveaux de revenus.

Mais pour un Grec sur six, le gouvernement n’avait pas d’autre choix, et pour 50,1% des sondés le plan de redressement va "dans la bonne direction". Combiné avec la "surveillance du pays par l’Union européenne", il doit, pour 53,7% des personnes interrogées permettre au pays de sortir de la crise.

La majorité des sondés est du coup en faveur d’une riposte syndicale tempérée : pour 40%, les syndicats doivent "rechercher la paix sociale" et pour 35% "exprimer leur opposition mais sans impulser de vives réactions sociales", un cinquième des sondés prônant toutefois "un soulèvement général pour obtenir l’abolition de mesures".

En dépit des critiques quotidiennes dans la presse envers des partenaires européens accusés de manquer de solidarité et de renchérir dans la rigueur, 64% des sondés estiment que le pays doit continuer à négocier sa sortie de crise dans le cadre européen, seuls 17,5% prônant un recours au FMI.

Les sondages de ces dernières semaine s’accordent pour attester de fortes inquiétudes des Grecs face à l’austérité, qui ne privent toutefois pas le gouvernement du soutien de la majorité de l’opinion publique
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article99714
brusyl
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20% des Grecs pour un soulèvement général pour obtenir l’abolition de mesures d’austerité :: Commentaires

Mister Cyril

Message Mer 15 Déc 2010 - 17:11 par Mister Cyril

Désolé peux pas coller la photo, après tout un type la gueule en sang rien de génial...mais quand on connait le parcours de cette hyène, je dois vous paraitre australopithèque mais la violence va falloir s'y faire les amis!!!
20% des Grecs pour un soulèvement général pour obtenir l’abolition de mesures d’austerité 572283

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Mister Cyril

Message Mer 15 Déc 2010 - 17:09 par Mister Cyril

Grèce: un ancien ministre de droite molesté
Les incidents à Athènes ont été violents lors de cette journée de grève générale.

Un député, et ancien ministre conservateur, a été molesté par la foule mercredi à Athènes lors de manifestations émaillées d'incidents assez violents qui ont rassemblé des dizaines de milliers de personnes en Grèce contre les réductions de salaires et les nouvelles mesures d'austérité prévues en 2011.

Des affrontements ont eu lieu entre la police et des centaines de militants d'extrême gauche ou anarchistes non loin du Parlement grec, en plein centre d'Athènes, au milieu de nuages de gaz lacrymogènes et de jets de fragments du marbre blanc et gris utilisé à Athènes pour paver les trottoirs.

Les manifestants ont également mis des voitures et des motos en feu et détruit du mobilier urbain, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Selon la police six véhicules de police ont été incendiés.

Alors que le pays tourne au ralenti depuis minuit en raison d'une grève générale de 24 heures qui touche transports, écoles, hôpitaux ou banques, un député et ancien ministre de droite, Costis Hadzidakis, a été molesté par des manifestants, avant d'être mis à l'abri par les forces de l'ordre tandis que les manifestants criaient «voleurs, voleurs» devant le Parlement.

Joint par l'AFP, il a indiqué qu'il allait «bien». Les photos de presse qui le montrent avec du sang sur le visage «font apparaître l'incident plus sérieux qu'il n'était» a-t-il dit.

Au total, quelque 20.000 personnes ont défilé dans la capitale selon la police, ainsi qu'à Salonique, selon les médias locaux.

A Athènes, l'entrée de la Banque centrale a été aspergée de peinture rouge alors que les panneaux de bois qui barricadaient la plupart des magasins du centre-ville étaient recouverts de graffiti, a constaté une journaliste.

La banderole de tête du principal cortège portait l'inscription: «Ca suffit, on ne supporte plus». Parmi les slogans, on relevait surtout des attaques contre l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI) qui ont réclamé de nouvelles mesures d'austérité dans le budget 2011 pour poursuivre l'assainissement budgétaire du pays en état de quasi-faillite au printemps, mais loin d'être terminé.

«L'histoire s'écrit dans la rue: FMI-UE, allez vous faire voir», indiquait une banderole, tandis qu'une autre proclamait "A bas la Junte" en établissant un parallèle avec la dictature militaire connue par la Grèce.

Mercredi, le patron du FMI Dominique Strauss Kahn a plaidé de son côté pour une poursuite des réformes lancées en 2010, dans une interview publiée en anglais par le quotidien Khathimerini. «Ce qui est important maintenant est de soutenir l'effort réformateur et réaliser le vrai potentiel du pays», a-t-il dit.

Dans les défilés, des slogans s'attaquaient aux lois tout juste votées au Parlement dans la nuit qui libéralisent le marché du travail et permettent des réductions de salaires dans le secteur privé et les entreprises publiques, après celles déjà décidées au printemps pour les fonctionnaires: «la loi c'est le droit des salariés et non pas les bénéfices des capitalistes».

Pour Ellada Christodoulou, 50 ans, avocate, «toute la population grecque» devrait «se soulever», car «il s'agit d'une suppression du droit du travail». C'est une lutte pas seulement en Grèce, mais dans le monde entier" a-t-elle lancé.

Les réformes sont réclamées par l'Union européenne et le Fonds monétaire international comme préalable au déblocage prévu en février de la quatrième tranche de 15 milliards, du prêt de 110 milliards d'euros consenti au pays en mai.

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Mister Cyril

Message Lun 6 Déc 2010 - 21:26 par Mister Cyril

Affrontements à Athènes entre des dizaines de jeunes et la police
Les lycéens et les enseignants manifestent en mémoire d'un adolescent tué par un policier il y a deux ans.

Violences en marge d'une manifestation devant le parlement à Athènes les 10 décembre 2008. (© AFP Aris Messinis)

Des affrontements entre des dizaines de jeunes et la police ont éclaté lundi dans le centre d'Athènes au début d'une manifestation de lycéens et enseignants en mémoire d'un adolescent tué par un policier il y a deux ans.

Dès le début du défilé, rassemblant des milliers de personnes, des petits groupes casqués et cagoulés s'en sont pris à coup de pierre et barres en bois aux vitrines de banques et magasins, la plupart toutefois recouvertes de volets de métal.

Une fois arrivés près du Parlement, ces groupes ont caillassé les abords d'un hotel de luxe, vers lequel un molotov a aussi été tiré, ainsi que le cordon policier qui s'est alors déployé. Les forces anti-émeute les ont ensuite fait reculer, coupant en deux le gros du cortège.

Le gros des manifestants avait jusque là marché dans le calme vers le Parlement, aux cris de «La Grèce n'est pas un protectorat», en référence à la tutelle imposée au pays par l'Union Européenne et le Fonds monétaire international (FMI) en échange de son sauvetage financier. «Dehors le FMI», proclamaient aussi des banderoles.

Cette manifestation, qui doit être suivie dans l'après-midi d'un deuxième cortège de la gauche commémore le décès d'Alexis Grigoropoulos, 15 ans, tué par un policier le 6 décembre 2008. Cette bavure avait déclenché un mois de violences urbaines en Grèce, et causé la radicalisation d'une partie de la jeunesse grecque.

A l'issue de neuf mois d'audience, l'auteur de l'assassinat, le policier Epaminondas Korkonéas, 38 ans, a été condamné en octobre à la prison à vie, reconnu coupable d'avoir intentionnellement tiré sur sa victime.

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brusyl

Message Ven 19 Mar 2010 - 10:34 par brusyl

La cure d’austérité drastique à laquelle la Grèce est sommée de se soumettre trouve son modèle dans les politiques d’ajustement structurels qui ont été imposées par le FMI aux pays du sud après la crise de la dette déclenchée par la remontée des taux de la Fed en 1982, note l’économiste Bernard Conte. A l’époque, comme aujourd’hui, la véritable difficulté consistait à faire accepter aux peuples de supporter le coût de la crise. Mais depuis lors, les politiques permettant de faire passer ces purges amères ont été peaufinées, prévient-il, rappelant que l’OCDE a rédigé à toutes fins utiles un guide décrivant les stratégies à employer en de telles circonstances. On peut par exemple y lire que « si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement. » Cela ne vous évoque rien ?


Par Bernard Conte, Maître de conférences à l’université de Bordeaux, 12 mars 2010

La Grèce est très endettée et la finance internationale attaque ce maillon faible de la zone euro pour tester la cohésion de l’ensemble, avant éventuellement de spéculer contre d’autres pays pour générer d’énormes profits.

La réaction à cette attaque devrait entraîner la mise « sous tutelle » de la Grèce par la Commission européenne, par ses partenaires au sein de la zone euro et/ou par un éventuel Fonds monétaire européen. A l’instar des pays du Tiers-Monde à partir des années 1980, la Grèce va se voir imposer un programme d’ajustement économique et social drastique, traduisant sa Tiers-Mondialisation qui préfigure sans doute celle d’autres pays européens.

La Grèce enregistre des déficits publics importants qui doivent être financés par l’emprunt dont le cumul accroît le volume de la dette de l’État. Pour rétablir la confiance de ses bailleurs de fonds privés, le pays doit réduire son endettement. A défaut, la prime de « risque », réclamée par les bailleurs, qui s’ajoute au taux d’intérêt « normal » pourrait conduire à un taux usuraire. Georges Papandréou n’a pas le choix, il doit impérativement s’endetter moins, voire diminuer le volume de la dette grecque.

L’exemple du Tiers-Monde en 1982

La situation de la Grèce, liée au « surendettement », n’est pas sans rappeler celle des pays du Tiers-Monde lors de la crise de la dette de 1982. En effet, pour pouvoir faire face à leurs obligations financières, les pays du Sud, en quasi cessation de paiements, ont été « aidés » par le FMI et par la Banque mondiale. Ces institutions ont accordé des prêts aux pays du Sud afin qu’ils puissent rembourser leurs banques créancières. Lesdites banques ont ainsi pu transférer au FMI et à la Banque mondiale une bonne partie de leurs créances « pourries » (ou « actifs toxiques » en langage politiquement correct). En contrepartie, les pays « aidés » se sont vus imposer des programmes d’ajustement structurel, traduction du consensus de Washington [1] d’inspiration néolibérale monétariste.

A travers l’application de ses dix commandements, le consensus de Washington vise à permettre aux pays sous ajustement de recouvrer la capacité d’assurer le service (principal + intérêts) de leur dette extérieure. Il faut, à n’importe quel prix, dégager des fonds pour payer les créanciers.

Réduire le déficit de l’Etat

Cette démarche passe par la compression des dépenses et l’augmentation des recettes de l’État.

L’action sur la dépense publique implique la réduction :

de la masse salariale de la fonction publique (baisse des effectifs et/ou du niveau des traitements)
des autres dépenses de fonctionnement (éducation, social...)
des subventions (services publics, associations...)
des investissements publics (infrastructures...)

L’augmentation des recettes réclame :

l’alourdissement de la fiscalité
la privatisation de services publics rentables (eau, électricité...)

Plus généralement, la croissance est censée élargir les marges de manœuvre par le développement de l’activité économique qui, mécaniquement, augmente les recettes de l’Etat. La croissance peut être tirée par les exportations si la production nationale gagne en compétitivité externe, grâce à la dévaluation de la monnaie nationale, ou, si cette opération se révèle impossible, par la désinflation compétitive (comme pour le franc CFA avant la dévaluation de 1994 [2] ) qui consiste à obtenir un taux d’inflation plus faible que celui des pays concurrents.

La philosophie des programmes d’ajustement est, in fine, d’une part, de tenter d’augmenter la production locale de surplus (par la croissance) et, d’autre part, de réduire la consommation locale dudit surplus afin de l’exporter. En aucun cas, il s’agissait de se préoccuper du bien-être des populations.

Un bilan des ajustements dramatique

Malgré de nombreuses études financées par la Banque mondiale et le FMI, tendant à démontrer que l’ajustement générait de la croissance et, par effet de ruissellement, bénéficiait même aux pauvres. Les conséquences sociales négatives ont été rapidement mises à jour et dénoncées [3] . Ainsi, la pauvreté s’est accrue et les classes moyennes préexistantes ont été paupérisées. Les populations du Sud ont subi les conséquences funestes de l’ajustement pour rembourser des dettes dont elles n’avaient que peu profité.

La Grèce « inaugure » les politiques d’ajustement en Europe

Jusqu’à présent, l’ajustement néolibéral imposé était réservé aux pays « non développés ». La Grèce inaugure le processus de Tiers-Mondialisation de l’Europe en passant sous les fourches caudines de « l’ajustement ». A l’instar des pays du Tiers-Monde, il s’agit de dégager des marges de manœuvre budgétaires pour rembourser la dette extérieure à travers la réduction du périmètre de l’État, la privatisation, la dérégulation, les coupes claires dans les budgets de santé, d’éducation...

La Grèce est un test pour l’Europe néolibérale

L’inconnue reste la réaction populaire. La population va-t-elle accepter l’austérité ? Déjà, des grèves et des manifestations se déroulent. Hier, le 11 mars, plus de 100 000 personnes manifestaient dans les rues d’Athènes. Au Portugal et en Espagne, la mobilisation sociale s’opère. L’ajustement va-t-il buter sur l’obstacle social ? D’autant plus que les conséquences des troubles sociaux pourraient atteindre le domaine politique avec l’émergence et l’éventuelle arrivée au pouvoir de forces politiques situées en-dehors du « consensus » : droite « molle » - gauche « caviar ». Mais, là aussi, les élites complices peuvent trouver l’inspiration dans l’expérience du Tiers-Monde pour faire « passer » les réformes.

La faisabilité politique de l’ajustement

Dans les années 1990, de nombreux travaux ont été menés, au sein de l’OCDE, sur la faisabilité politique de l’ajustement néolibéral [4]. Christian Morrisson prévient : « l’application de programmes d’ajustement dans des dizaines de pays pendant les années 1980 a montré que l’on avait négligé la dimension politique de l’ajustement. Sous la pression de grèves, de manifestations, voire d’émeutes, plusieurs gouvernements ont été obligés d’interrompre ou d’amputer sévèrement leurs programmes » (p. 6). Il convient de minimiser les risques et adopter une stratégie politique adéquate.

Prendre des mesures politiquement et socialement peu risquées

A partir de plusieurs études-pays, Christian Morrisson met en avant « l’intérêt politique de certaines mesures [...] : une politique monétaire restrictive, des coupures brutales de l’investissement public ou une réduction des dépenses de fonctionnement ne font prendre aucun risque à un gouvernement. Cela ne signifie pas que ces mesures n’ont pas des conséquences économiques ou sociales négatives : la chute des investissements publics ralentit la croissance pour les années à venir et met sur-le-champ des milliers d’ouvriers du bâtiment au chômage, sans allocation. Mais nous raisonnons ici en fonction d’un seul critère : minimiser les risques de troubles » (p. 16). Peu importe, « dans la réalité, les entreprises du bâtiment souffrent beaucoup de telles coupures [dans les investissements publics] qui multiplient les faillites et les licenciements. Mais ce secteur, composé surtout de petites et moyennes entreprises, n’a quasiment aucun poids politique » (p.17). « La réduction des salaires et de l’emploi dans l’administration et dans les entreprises parapubliques figure, habituellement, parmi les principales mesures des programmes [d’ajustement] » (p. 29).

Selon Christian Morrisson, cette mesure est « moins dangereuse politiquement » que d’autres « et elle touche les classes moyennes plutôt que les pauvres » (p. 29). En cas de troubles (grèves...), « le gouvernement a toutefois les moyens de faire appel au pragmatisme des fonctionnaires. Il peut, par exemple, expliquer que, le FMI imposant une baisse de 20 pour cent de la masse salariale, le seul choix possible est de licencier ou de réduire les salaires et qu’il préfère la seconde solution dans l’intérêt de tous. Les expériences de plusieurs gouvernements africains montrent que ce discours peut être entendu » (p. 29). Ce qui est vrai en Afrique l’est certainement sous d’autres cieux.

Agir sur la qualité des services publics

« Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement et l’école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l’établissement voisin, de telle sorte que l’on évite un mécontentement général de la population » (p. 30). Sans commentaire !

Diviser et opposer pour imposer

« Un gouvernement peut difficilement [ajuster] contre la volonté de l’opinion publique dans son ensemble. Il doit se ménager le soutien d’une partie de l’opinion, au besoin en pénalisant davantage certains groupes. En ce sens, un programme qui toucherait de façon égale tous les groupes (c’est-à-dire qui serait neutre du point de vue social) serait plus difficile à appliquer qu’un programme discriminatoire, faisant supporter l’ajustement à certains groupes et épargnant les autres pour qu’ils soutiennent le gouvernement. » (p. 17). Comme « la plupart des réformes frappent certains groupes tout en bénéficiant à d’autres, [...] un gouvernement peut toujours s’appuyer sur la coalition des groupes gagnants contre les perdants » (p. 18). Il faut donc diviser et opposer pour imposer.

Un régime « dictatorial » serait idéal pour imposer les réformes

« Une comparaison pour les pays d’Amérique latine entre des régimes démocratiques comme la Colombie, l’Équateur, le Pérou, et des régimes militaires, comme l’Argentine et le Chili, en 1981-82, montre que les troubles sont plus rares lorsque le régime est militaire [...] La comparaison entre les deux expériences de l’Argentine sous un régime militaire (en 1981) et en démocratie (1987) est parlante : le niveau de protestation a été trois fois plus élevé en 1987 et il y a eu beaucoup plus de manifestations » (p. 12). Ainsi, un régime dur serait idéal pour imposer les réformes. Le néolibéralisme serait-il entrain de déraper ?

Au total, la Grèce préfigure bien la Tiers-Mondialisation de l’Europe .

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3003

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Donald11

Message Ven 19 Mar 2010 - 10:11 par Donald11

Et moi je suis pour dégrècer allègrement le diplodocus européen !!!!
Allez, hop ! des coupes sévères dans tout ce bois mort !!!

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Mister Cyril

Message Jeu 18 Mar 2010 - 21:50 par Mister Cyril

Bein désolé mais moi je suis pour l'Europe...
bon, sans les PD de grecs bien sûr, ni les rosbeafs -faut pas déconner-, ni les fainéants d'espagnols, les voleurs italiens, les cons de belge, les boches, les drogués néerlandais...les portugais j'en parle même pas, les maffieux luxembourgeois, les terroristes irlandais...et tous les "traine à sous" de l'est...j'en ai oublié...ah oui les grandes gueules de gaulois! L'internationaleeee...sera le genre humain!

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country skinner

Message Jeu 18 Mar 2010 - 16:28 par country skinner

Allez, plus haut ! (Tina Arena)

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Donald11

Message Jeu 18 Mar 2010 - 16:22 par Donald11

Ma morale m'a interdit de monter plus haut ....

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country skinner

Message Jeu 18 Mar 2010 - 16:17 par country skinner

Et vive l'Europe qu'on nous fourgue a coups de pied au cul !!!
Anatomiquement parlant, tu es sur qu'il s'agit bien du pied (en l'eau cul rance) ?

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Donald11

Message Jeu 18 Mar 2010 - 16:15 par Donald11

Et vive l'Europe qu'on nous fourgue a coups de pied au cul !!!
Mais j'l'ai deja dit, ca ...

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Donald11

Message Jeu 18 Mar 2010 - 16:14 par Donald11

La tension monte en Europe autour d'une aide financière à la Grèce, sur laquelle Athènes souhaite à présent un accord des dirigeants européens dès la semaine prochaine, malgré les réticences allemandes, sous peine de se tourner vers le FMI.

Un projet de mécanisme de soutien à la Grèce en cas de besoin est déjà sur la table "et je pense qu'il y a une occasion de prendre une décision (à son sujet) la semaine prochaine lors du sommet" des chefs d'Etat et de gouvernement, les 25 et 26 mars, a déclaré jeudi le Premier ministre grec Georges Papandréou.

"C'est un point sur lequel on devrait pouvoir attendre que l'Union européenne puisse être la hauteur des attentes" et une occasion "que nous ne devrions pas manquer", a-t-il mis en garde lors d'une visite à Bruxelles.

Les ministres des Finances de la zone euro se sont mis d'accord lundi sur les grandes lignes d'un tel plan.

Il consisterait en prêts bilatéraux avec des taux d'intérêts plus élevés que la moyenne de la zone euro, pour ne pas faire de cadeau à ce pays confronté à une crise budgétaire sans précédent.

L'Allemagne s'isole en se posant en apôtre de l'orthodoxie budgétaire
Mais ce mécanisme inédit dans l'histoire de la zone euro doit encore faire l'objet d'une validation politique par les chefs d'Etat et de gouvernement européens pour pouvoir être déclenché le moment venu, et donc de la chancelière allemande Angela Merkel, la plus réticente à l'idée même de sortir son chéquier.

Or la chancelière, confrontée à une opinion publique largement hostile à une aide à la Grèce, continue à traîner des pieds, au risque de s'isoler de ses principaux partenaires en Europe.

Elle a prévenu mercredi que faire un geste envers Athènes maintenant n'était "pas la bonne réponse", renvoyant la Grèce à ses responsabilités budgétaires.

Du coup, Athènes, qui vient de prendre des mesures d'austérité douloureuses pour répondre à l'exigence de l'UE de réduire fortement son énorme déficit cette année, commence à perdre patience.

Pour accentuer la pression, M. Papandréou a brandi la menace d'un recours au Fonds monétaire international, faute de la mise à disposition d'un mécanisme d'aide financier.

Soit les pays de la zone euro se disent prêts à aider son pays à emprunter à des taux d'intérêt non prohibitifs, "ou sinon au final la Grèce pourrait devoir choisir l'option de s'adresser au FMI", a-t-il dit, même si "je préférerais une solution européenne".

Athènes estime que les taux d'intérêt qu'elle doit aujourd'hui payer pour pouvoir emprunter sur les marchés et financer ses déficits sont intenables à terme. Ils s'élèvent à un peu plus de 6%, soit plus du double de ce que doit verser l'Allemagne.

Du coup, les gains budgétaires tirés des mesures de rigueur ne risquent de ne servir qu'à enrichir "les spéculateurs", a fait valoir M. Papandréou.

La plupart des pays de la zone euro refusent à ce stade la possibilité d'un recours de la Grèce au FMI qui serait vécu comme un aveu d'échec, même si la Finlande et les Pays-Bas, et même l'Allemagne n'y seraient plus totalement hostiles, selon des sources européenne.

Certains pays de l'UE, hors zone euro, comme le Royaume-Uni et la Suède, y sont eux favorables.

A l'adresse de Berlin, M. Papandréou a souligné que son pays ne demandait "pas d'argent des Allemands, des Français, des Italiens, ou d'autres travailleurs ou contribuables" dans l'immédiat, mais "un soutien politique fort". Ce qu'assurerait un accord politique sur le plan d'aide.

"Nous voulons avoir un revolver chargé" au cas où, a-t-il demandé.

La Grèce met l'Europe au pied du mur pour une aide financière

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Donald11

Message Jeu 18 Mar 2010 - 15:50 par Donald11

brusyl a écrit:Salut duck,
j'avais trouvé cela sur Bellaciao site plutôt anar...
Salut Sylvie,
Je n'avais pas trouve la couleur du site de Bellaciao.
Propagande ? en quel sens ? pour montrer qu'on peut tout faire avaler sans que cela pète ?...J'avoue que je ne sais pas, car pour beaucoup, je répète, c'est signe d'une mobilisation forte du refus...
Non. Propagande dans le sens ou un site reprend l'info telle quelle d'un autre site qui la reprend lui-meme d'un autre en ne donnant pas clairement ses sources !!! Moi j'aime bien remonter vers les sources ... et la, je suis bloque par ATS ! A moins que ce soit l'agence Tass !!!
C'est pour ca que j'ai rajoute le commentaire suivant : "A mes yeux, ca ressemble plutot a de l'enfumage, pour les zautres zopinions publiques zeuropeennes !!! Mais c'est surement a cause de mon mauvais esprit tordu ..."
En gros y'a des salopards qui preparent la suite, des que les grecs se seront couches.
A propos saviez vous qu'il y a une grève de la fonction publique ici le 23 mars prochain ?
Non, mais la ou je suis, je ne vais pas etre efficace !!! Et puis je ne pense pas que ce soit une bonne methode ... En plus, apres la fete des regionales, l'autre cocu, nabot a la botte des banquiers, va reprendre ses chantiers de plus belle. Il n'a rien a perdre, lui ...

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brusyl

Message Jeu 18 Mar 2010 - 12:21 par brusyl

Salut duck,
j'avais trouvé cela sur Bellaciao site plutôt anar...
mais tu as été plus loin que moi dans les recherches...
Propagande ? en quel sens ? pour montrer qu'on peut tout faire avaler sans que cela pète ?...J'avoue que je ne sais pas, car pour beaucoup, je répète, c'est signe d'une mobilisation forte du refus...
faut voir comment cela évolue : cela grêvise dans la fonction publique, cela manifeste, mais ne fera pas, à moins d'une contagion vers le privé et une grêve générale, bouger d'un iota, c'est le cas de le dire, le gouvernement..
A propos saviez vous qu'il y a une grève de la fonction publique ici le 23 mars prochain ?

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Donald11

Message Jeu 18 Mar 2010 - 12:06 par Donald11

Bonjour Sylvie.
Bon t'as deja disparu ...

A mes yeux, ca ressemble plutot a de l'enfumage, pour les zautres zopinions publiques zeuropeennes !!! Mais c'est surement a cause de mon mauvais esprit tordu ...

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Donald11

Message Jeu 18 Mar 2010 - 12:05 par Donald11

C'est qui Romandie news dont l'article a ete repris sur le site Bellacio.org ?
C'est qui ATS qui signe cet article chez Romandie news ?
Tout ca me fait l'effet d'un article de propagande !!!
C'est pas grave tout ca, ce ne sont que des grecs qui l'ont dans le c-- ...
D'ailleurs, il y a plein de gentils milliardaires qui sont prets a acheter des iles grecs pour aider ces connards de grecs qui preferent crever de faim plutot que leur vendre a vil prix !!!
Hep, les gars, venez chez nous, on a l'ile de Re et le Levant en magasin, et aussi Fort Boyard et l'ile de la tentation !!!

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brusyl

Message Jeu 18 Mar 2010 - 11:59 par brusyl

Merci de ton commentaire..
Ce sondage me laisse très dubitative : je vois plein de commentaires se réjouissant "ouah sont trop biens ces grecs ! bien plus révolutionnaires que nous ! " perso, je trouve que vu le monstrueux suppositoire que le plan d'autérité est en train de faire passer à la population grecque (TVA + 2 points, diminution drastique des 13° et 14° mois des fonctionnaires, gel des retraites, augmentation des taxes sur les carburants) alors que rien n'est demandé aux entreprises, 20 % de résistants radicaux, c'est pas le top !!

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Donald11

Message Jeu 18 Mar 2010 - 11:43 par Donald11

Aujourd'hui, quand y'a un probleme, on s'empresse de convoquer (et de payer) un institut de sondage. Il y a quelques annees, la reponse etait dans le vent, aujourd'hui elle est dans le sondage, ce qui revient sans doute au meme. Surtout qu'avec l'experience qu'on a de la fiabilite des sondages, et de leur pertinence, il n'y a pas lieu de s'interroger sur la validite des reponses.

Bon mais avant le sondage, faut maquiller un peu les sondés ... et les preparer a donner la bonne reponse aux questions du sondage ... Remarquez qu'a force de se faire empapaouter par les grecs, fallait bien qu'un jour ils le payent ... et au prix fort !!!

Les Grecs en colère mais prêts à encaisser la cure d’austérité
Voila, ils se sont resignés, ce sera fromage ou dessert, et pas de rabe dans la gamelle. De toute facon les escrocs qui les ont mis dans cette merde dorment sur leurs deux oreilles ... Pour eux, c'est jackpot, caviar et gonzesses a volonte, de belles grecques, meme, si ca se trouve !!! Pour les grecs, ce sera fesse ouverte ... Et rien a voir avec un quelconque syndicat de chez nous ...

La majorité des Grecs continuent à soutenir la politique de rigueur du gouvernement socialiste. Ceci même s’ils la jugent injuste, selon un sondage publié dimanche dans le quotidien grec Ethnos.
Je ne connais pas bien l'histoire politique recente des grecs, ces grands empapaouteurs devant l'eternel, mais je veux leur dire ceci : le socialisme c’est ringard. Y’a qu’a voir en France comment ca se passe !!! Nous on est UMPistes a fond … et profond ...

Près de 66% des sondés jugent "injuste" le train de mesures adopté début mars et qui vise essentiellement les fonctionnaires avec des coupes salariales frappant tous les niveaux de revenus.
Ben oui, mais quand meme, queue basse et air contrit, on n’avait pas le choix, puisqu’on nous avait dit avant qu’on pouvait rien faire d’autre !!! C’est beau comme un troupeau de moutons bien tondus. Putain, font pas les fiers sur ce coup la, ces grecs empapaouteurs !!!

Mais pour un Grec sur six, le gouvernement n’avait pas d’autre choix, et pour 50,1% des sondés le plan de redressement va "dans la bonne direction". Combiné avec la "surveillance du pays par l’Union européenne", il doit, pour 53,7% des personnes interrogées permettre au pays de sortir de la crise.
Quelle discipline de fer !!! On se croirait meme au cœur d’un theatre antique, pas avec des acteurs, mais de veritables figurants. Au passage, vous aurez noter la difference fondamentale qui existe entre 66% (ouah la vache, la quantite !!!) et le un sur six (Pffff !!! c'est pas beaucoup). Et puis la precision qui s'impose, le 50,1 % qu'est tout a fait d'accord pour le plan de redressement !!! Enfin, sous la surveillance de l'union europeenne qui n'a rien vu venir, et comme garde-chiourme, ce n'est pas demain la veille qu'on va etre emmerde par ces grecs !!! Allez, maintenant au (pays) suivant ... J'verrais bien le Portugal, moi !!!

La majorité des sondés est du coup en faveur d’une riposte syndicale tempérée : pour 40%, les syndicats doivent "rechercher la paix sociale" et pour 35% "exprimer leur opposition mais sans impulser de vives réactions sociales", un cinquième des sondés prônant toutefois "un soulèvement général pour obtenir l’abolition de mesures".
Y’a donc quand meme 20% d’irreductibles gaulois !!! Ca, ca fait chaud au cœur … C'est mieux que chez nous ... Mais chez nous, c'est inutile car tout baigne !!!

En dépit des critiques quotidiennes dans la presse envers des partenaires européens accusés de manquer de solidarité et de renchérir dans la rigueur, 64% des sondés estiment que le pays doit continuer à négocier sa sortie de crise dans le cadre européen, seuls 17,5% prônant un recours au FMI.
Ah ! qu’elle est belle mon Europe a qui j'ai dit non, drappée dans ses beaux principes, régie par son bon traité et unie pour le meilleur … C’est meme dans le pire qu’elle est la meilleure ! Mesdames et messieurs les grecs, le tiroir-caisse, c’est par ici … Et en euros s’il vous plait !!!

Les sondages de ces dernières semaines s’accordent pour attester de fortes inquiétudes des Grecs face à l’austérité, qui ne privent toutefois pas le gouvernement du soutien de la majorité de l’opinion publique
Ah ! parce qu’il y en a eu beaucoup d’autres, des sondages, payes par des grecs en redressement financier !!! Tout ira bien tant que l’opinion publique sera favorable au gouvernement (mais a-t-elle le choix ?), meme si les grecs sont inquiets (mais de quoi, mon dieu ?).
Un beau morceau de langue de bois ...

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