Faut-il sauver les banques, et à quel prix ? - Frédéric Lordon
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13102011
Faut-il sauver les banques, et à quel prix ? - Frédéric Lordon
Si vous n'avez pas vu le débat des économistes atterrés organisé par Mediapart il y a quelques jours. Si vous l'avez vu, ce n'est pas la peine, il y raconte la même histoire, presque mot pour mot
brusyl- Admin
- Nombre de messages : 3110
Date d'inscription : 17/07/2008
Faut-il sauver les banques, et à quel prix ? - Frédéric Lordon :: Commentaires
ALERTE INFO : Le système bancaire américain au bord de l'explosion
Cette info nous provient de Bloomberg. Les CDS commencent à sentir le roussi dans les rangs des banquiers US.
Une source en lien direct avec Bank of America affirme que la banque est entrain de déplacer ses produits dérivés (CDS) dans sa filiale Merrill Lynch qui a accès à la fenêtre d'escompte de la Fed et protégée par la FDIC (organisme chargé d'organiser les faillites).
La dégradation de la note de crédit de BoF le mois dernier donnerait du fil à retordre à l'institution.
Cela signifie que les banques européennes d'investissement exposées aux dérivés sont maintenant "backstoppée" par les contribuables américains. Cela prouve également que le gouvernement fédéral n'a plus de capacités financières suffisantes pour faire face au défaut d'une "Too Big To Fail"...
Bank of America n'a pas obtenu l'approbation réglementaire pour ce faire, ils ont juste fait la demande de contreparties par crainte d'une explosion du système bancaire européen.
Ceci est un transfert direct du risque sur les épaules du contribuable US fait par la banque sans l'approbation par les régulateurs et sans la participation par le vote du public. Vous pourrez également lire sur Bloomberg que JP Morgan a apparemment fait la même chose avec 79 milliards de dollars de produits dérivés garantis par la FDIC et la Réserve fédérale .
Si l'Europe implose et que d'autres banques de l'eurozone font défaut, les contribuables américains vont devoir assumer des milliers de milliards de contrats d'assurance en CDS vendus par Bank of America et JP Morgan. Pire encore, l'exposition totale est inconnue.
C'est une recette idéale pour un Armageddon financier.
Bernanke est devenu absolument fou. Pas étonnant que Geithner a sautillé partout en Europe en cajolant les dirigeants de mettre sur pied un renflouement massif des banques en difficulté. Son pire cauchemar des défaillances bancaires en zone euro conduit à l'effondrement des banques américaines qui ont joyeusement vendu leurs assurances sur le défaut de paiement des banques européennes depuis le début de la crise. Lire sur Bloomberg
Notons au passage que 4 nouvelles faillites de banques ont été enregistré la semaine dernière aux USA (source ici).
Cette info nous provient de Bloomberg. Les CDS commencent à sentir le roussi dans les rangs des banquiers US.
Une source en lien direct avec Bank of America affirme que la banque est entrain de déplacer ses produits dérivés (CDS) dans sa filiale Merrill Lynch qui a accès à la fenêtre d'escompte de la Fed et protégée par la FDIC (organisme chargé d'organiser les faillites).
La dégradation de la note de crédit de BoF le mois dernier donnerait du fil à retordre à l'institution.
Cela signifie que les banques européennes d'investissement exposées aux dérivés sont maintenant "backstoppée" par les contribuables américains. Cela prouve également que le gouvernement fédéral n'a plus de capacités financières suffisantes pour faire face au défaut d'une "Too Big To Fail"...
Bank of America n'a pas obtenu l'approbation réglementaire pour ce faire, ils ont juste fait la demande de contreparties par crainte d'une explosion du système bancaire européen.
Ceci est un transfert direct du risque sur les épaules du contribuable US fait par la banque sans l'approbation par les régulateurs et sans la participation par le vote du public. Vous pourrez également lire sur Bloomberg que JP Morgan a apparemment fait la même chose avec 79 milliards de dollars de produits dérivés garantis par la FDIC et la Réserve fédérale .
Si l'Europe implose et que d'autres banques de l'eurozone font défaut, les contribuables américains vont devoir assumer des milliers de milliards de contrats d'assurance en CDS vendus par Bank of America et JP Morgan. Pire encore, l'exposition totale est inconnue.
C'est une recette idéale pour un Armageddon financier.
Bernanke est devenu absolument fou. Pas étonnant que Geithner a sautillé partout en Europe en cajolant les dirigeants de mettre sur pied un renflouement massif des banques en difficulté. Son pire cauchemar des défaillances bancaires en zone euro conduit à l'effondrement des banques américaines qui ont joyeusement vendu leurs assurances sur le défaut de paiement des banques européennes depuis le début de la crise. Lire sur Bloomberg
Notons au passage que 4 nouvelles faillites de banques ont été enregistré la semaine dernière aux USA (source ici).
A 2h du mat, exit l'excitation ....
Donald11 a écrit:vivement le retour a la guerre du feu !!! Les filles rigolaient quand les mâles les tiraient par les cheveux ... Juste avant le coït !!!Mister Cyril a écrit:Bon week end...et bon jardinage à tous, il va falloir réapprendre des gestes ancestraux, archaïques...
moua moua arrête ça m'exite...
vivement le retour a la guerre du feu !!! Les filles rigolaient quand les mâles les tiraient par les cheveux ... Juste avant le coït !!!Mister Cyril a écrit:Bon week end...et bon jardinage à tous, il va falloir réapprendre des gestes ancestraux, archaïques...
Non en sucres ... Pour les lipides, je suis déjà full !!!brusyl a écrit:Je vais maintenant m'entraîner à ne manger qu'un jour sur deux
Ca va, toi au moins tu as engrangé des réserves en lipides... vendu de capitaliste !
Oui important ça, car même Lordon en introduction sur Tadéi mardi a bien précisé que s'il y avait un effondrement total du système financier on ne tiendrait pas 48h...or sans faire trop de Mad Max ou de science fiction je sais très bien que si, il n'y a pas eu de mutation génétique telle...en tout cas c'est ce chantage ultime qui fait que "plan de sauvetage" après "plan de sauvetage" les politiques se sentent obligés d'être à la remorque totale des banques (et Flamby le premier)...inconscience juvénile? Je n'ai pas peur de ça, ni pour moi, ni pour mes gosses (à condition de pouvoir rejoindre ma cabane dans le Lot...).
Bon week end...et bon jardinage à tous, il va falloir réapprendre des gestes ancestraux, archaïques...
Bon week end...et bon jardinage à tous, il va falloir réapprendre des gestes ancestraux, archaïques...
Jorion a parlé assez longuement des cds et du gouffre financier que cela représente...apparemment les premiers concernés par la débâcle seraient les américaines (goldman sachs, morgan stanley), en fait il s'agirait d'une guerre d'enfumage, quelques gros parieurs ayant parié sur l'effondrement de l'euro, d'autres sur le défaut des états... enfin j'y comprends plus rien à part que c'est la guerre économique entre la bce et les states et c'est à celui qui tombera le premier.
peut-être cet article du leap2020 t'éclairera un peu :
http://www.leap2020.eu/Le-GEAB-N-57-est-disponible-Crise-systemique-globale-Quatrieme-trimestre-2011-Fusion-implosive-des-actifs-financiers_a7619.html
En tous cas, j'ai récolté 6 grosses citrouilles dans mon potager alors y aura de la soupe pour tout l'hiver lol. mon compte bancaire est désespérément vide, pas grand chose à perdre dans cette guerre si ce n'est l'avenir de mes gosses.
peut-être cet article du leap2020 t'éclairera un peu :
http://www.leap2020.eu/Le-GEAB-N-57-est-disponible-Crise-systemique-globale-Quatrieme-trimestre-2011-Fusion-implosive-des-actifs-financiers_a7619.html
En tous cas, j'ai récolté 6 grosses citrouilles dans mon potager alors y aura de la soupe pour tout l'hiver lol. mon compte bancaire est désespérément vide, pas grand chose à perdre dans cette guerre si ce n'est l'avenir de mes gosses.
@country
Désolée, j'ai du me faire mal comprendre : je ne parlais pas des CDS mais des emprunts obligataires auxquels sont adossés (mais je n'ai peut-être rien compris encore à ces produits) ces CDS. Car quand le crédit qu'assure un CDS arrive à échéance, l'assureur est je suppose tenu de payer sa garantie ?J'aurais tendance à penser que, la durée influant sur le prix, les acheteurs spéculatifs de CDS doivent choisir des durées courtes
Ben justement personne en sait rien... J'aurais tendance à penser que, la durée influant sur le prix, les acheteurs spéculatifs de CDS doivent choisir des durées courtes, les autres (investisseurs et fonds de pension) devant plutot se positionner sur la duréee du crédit assuré, donc échéances plutot longues (5 à 15 ans), mais comme ils peuvent se revendre, ca peut durer longtemps, ils partent au gré des courants sur l'océan financier international pour former des continents toxiques (les traders sont des poetes)cela ne devrait pas traîner puisque ces emprunts obligataires grecs furent souscrits sur du très court terme non ?
Je vais maintenant m'entraîner à ne manger qu'un jour sur deux
Ca va, toi au moins tu as engrangé des réserves en lipides... vendu de capitaliste !
La fin du monde est annoncée pour le 31 décembre 2012. La fin du système bancaire pour le 5 novembre 2011. J'ai fait provision de sucre et de café à échanger contre des patates et un pot de beurre ... J'ai regonflé les pneus de mon vieux vélo et graissé les roues de mes trottinettes. Et Carla qui n'a encore pas accouché ! Tout fout le camp !
Je vais maintenant m'entraîner à ne manger qu'un jour sur deux ... Et je vous conseille d'en faire autant, pour affiner vos lignes arrondies !!! Car, joufflus et ventrus que vous êtes, vous serez les premiers à être bouffés tout cru par les hordes déferlantes de tous les affamés ...
Bises à tous ...
Je vais maintenant m'entraîner à ne manger qu'un jour sur deux ... Et je vous conseille d'en faire autant, pour affiner vos lignes arrondies !!! Car, joufflus et ventrus que vous êtes, vous serez les premiers à être bouffés tout cru par les hordes déferlantes de tous les affamés ...
Bises à tous ...
merci country pour cette réponse très claire... il n'y avait pas moyen de trouver sur internet une explication satisfaisante. Pourquoi ce silence ?
Je suis estomaquée de lire que les CDS entre eux aussi dans la spéculation et peuvent se revendre : comment se peut-il qu'un produit d'assurance soit assimilé à un produit financier ? la réglementation n'en est pas différente ?
Encore une question missié le p'of ! tu écris : "Quant à en subir les conséquences, comme AIG pour les subprimes, c'est moins direct que ca ne parait : Selon comment ces contrats sont rédigés, il faut sans doute pour les actionner qu'il y ait défaut constaté de la dette"
Ou qu'ils arrivent à échéance... or cela ne devrait pas traîner puisque ces emprunts obligataires grecs furent souscrits sur du très court terme non ?
Pour en revenir au silence, j'ai tout de même déniché ce matin cet article qui soulève un peu le voile sur ces CDS :
Le Dr Shapiro, conseiller du FMI, annonce une débâcle bancaire dans deux ou trois semaines
Au cours d’un « talk show » sur la BBC, le Dr Robert Shapiro, conseiller au FMI, fait des déclarations très alarmistes au sujet de la crise, du système bancaire et des expositions de ce dernier.
Verbatim
En effet, les termes employés par le conseiller du FMI définissent sans détours possibles la gravité de la situation. A la question du journaliste lui demandant ce qu’il pourrait se passer si les politiques européens tardaient trop à prendre des mesures au sujet de la crise, le Dr robert Shapiro a répondu ce qui suit :
« S’ils ne peuvent pas répondre de manière crédible (face de la crise), je pense que dans deux ou trois semaines nous assisterons à la débâcle des dettes souveraines qui entraînera une débâcle du système bancaire européen. Je ne parle pas simplement d’une banque belge relativement petite, mais je parle des plus grandes banques du monde, des plus grandes banques en Allemagne, des plus grandes banques en France, qui impacteront les banques au Royaume-Uni. Cela s’étendra partout car le système financier est très interconnecté. Toutes ces banques sont des contreparties pour toutes les banques importantes des USA, du Royaume-Uni et du monde entier. Ce pourrait être une crise, de mon point de vue, plus importante que la crise de 2008…
Ce que nous ne savons pas, c’est l’importance des « credit default swaps » détenus par les banques en couverture de dettes souveraines et contre les banques européennes, nous ne connaissons pas plus le nombre de CDS détenus par les banques britanniques, comme nous ne savons avec précision quelle est l’exposition des banques anglaises aux risques de la dette souveraine irlandaise. »
Info ou intox ?
La déclaration de Robert Shapiro peut surprendre par son côté très alarmiste. Pourtant, à plus d’un titre, il met le doigt sur les points critiques de la situation.
En premier lieu, le système financier mondial demeure trop interconnecté, d’où une fragilité systémique et une quasi impossibilité d’agir en cas de crise. Les positions en contreparties sont tellement nombreuses qu’on en arrive à des situations inextricables.
Le deuxième point, très inquiétant, qui ressort de cette déclaration, c’est le manque de transparence du système bancaire. Le FMI sait que la situation contient tous les éléments pour un drame, mais il n’a pas une idée précise de l’ampleur des dégâts potentiels. Le directeur de l’AMF, Jean-Pierre Jouyet, se plaignait récemment du manque de transparence des transactions financières, en particulier sur les produits dérivés, ce qui nous conduit au dernier point.
Le conseiller du FMI aborde le problème des produits dérivés de gré à gré, comme les CDS. On sait le thème ultrasensible. Aucune banque ne veut communiquer sur le sujet. Les CDS sont des sortes d’assurances émises par les banques qui permettent de se couvrir sur un risque, comme dans le cas d’une dette souveraine. Mais là où le jeu devient fou, c’est que ce mécanisme ne repose sur rien. C’est un pari que prend l’émetteur. Et, manifestement, les banques ont fait le mauvais pari de vendre ce genre de produits en quantité. Combien ? Personne ne sait. Les bilans des banques ne sont pas explicites à ce sujet. On parle souvent de hors bilan pour ce genre d’activités.
Dans le milieu bancaire, on estime le marché des CDS à environ 30.000 milliards de $ à l’échelle mondiale. Quelle part concerne la crise des dettes souveraines ? Impossible de savoir. Un spécialiste de la gestion du risque bancaire nous affirmait que les banques n’ont pas une idée exacte de leur exposition tous produits confondus.
D’après Robert Shapiro, nous n’en avons plus que pour deux à trois semaines avant le tsunami financier….si personne ne réagit. En clair, les mots de nos politiques ne suffisent plus, il faut passer aux actes.
Tempus fugit...
http://electronlibre.info/Le-Dr-Shapiro-conseiller-du-FMI,01434
Je suis estomaquée de lire que les CDS entre eux aussi dans la spéculation et peuvent se revendre : comment se peut-il qu'un produit d'assurance soit assimilé à un produit financier ? la réglementation n'en est pas différente ?
Encore une question missié le p'of ! tu écris : "Quant à en subir les conséquences, comme AIG pour les subprimes, c'est moins direct que ca ne parait : Selon comment ces contrats sont rédigés, il faut sans doute pour les actionner qu'il y ait défaut constaté de la dette"
Ou qu'ils arrivent à échéance... or cela ne devrait pas traîner puisque ces emprunts obligataires grecs furent souscrits sur du très court terme non ?
Pour en revenir au silence, j'ai tout de même déniché ce matin cet article qui soulève un peu le voile sur ces CDS :
Le Dr Shapiro, conseiller du FMI, annonce une débâcle bancaire dans deux ou trois semaines
Au cours d’un « talk show » sur la BBC, le Dr Robert Shapiro, conseiller au FMI, fait des déclarations très alarmistes au sujet de la crise, du système bancaire et des expositions de ce dernier.
Verbatim
En effet, les termes employés par le conseiller du FMI définissent sans détours possibles la gravité de la situation. A la question du journaliste lui demandant ce qu’il pourrait se passer si les politiques européens tardaient trop à prendre des mesures au sujet de la crise, le Dr robert Shapiro a répondu ce qui suit :
« S’ils ne peuvent pas répondre de manière crédible (face de la crise), je pense que dans deux ou trois semaines nous assisterons à la débâcle des dettes souveraines qui entraînera une débâcle du système bancaire européen. Je ne parle pas simplement d’une banque belge relativement petite, mais je parle des plus grandes banques du monde, des plus grandes banques en Allemagne, des plus grandes banques en France, qui impacteront les banques au Royaume-Uni. Cela s’étendra partout car le système financier est très interconnecté. Toutes ces banques sont des contreparties pour toutes les banques importantes des USA, du Royaume-Uni et du monde entier. Ce pourrait être une crise, de mon point de vue, plus importante que la crise de 2008…
Ce que nous ne savons pas, c’est l’importance des « credit default swaps » détenus par les banques en couverture de dettes souveraines et contre les banques européennes, nous ne connaissons pas plus le nombre de CDS détenus par les banques britanniques, comme nous ne savons avec précision quelle est l’exposition des banques anglaises aux risques de la dette souveraine irlandaise. »
Info ou intox ?
La déclaration de Robert Shapiro peut surprendre par son côté très alarmiste. Pourtant, à plus d’un titre, il met le doigt sur les points critiques de la situation.
En premier lieu, le système financier mondial demeure trop interconnecté, d’où une fragilité systémique et une quasi impossibilité d’agir en cas de crise. Les positions en contreparties sont tellement nombreuses qu’on en arrive à des situations inextricables.
Le deuxième point, très inquiétant, qui ressort de cette déclaration, c’est le manque de transparence du système bancaire. Le FMI sait que la situation contient tous les éléments pour un drame, mais il n’a pas une idée précise de l’ampleur des dégâts potentiels. Le directeur de l’AMF, Jean-Pierre Jouyet, se plaignait récemment du manque de transparence des transactions financières, en particulier sur les produits dérivés, ce qui nous conduit au dernier point.
Le conseiller du FMI aborde le problème des produits dérivés de gré à gré, comme les CDS. On sait le thème ultrasensible. Aucune banque ne veut communiquer sur le sujet. Les CDS sont des sortes d’assurances émises par les banques qui permettent de se couvrir sur un risque, comme dans le cas d’une dette souveraine. Mais là où le jeu devient fou, c’est que ce mécanisme ne repose sur rien. C’est un pari que prend l’émetteur. Et, manifestement, les banques ont fait le mauvais pari de vendre ce genre de produits en quantité. Combien ? Personne ne sait. Les bilans des banques ne sont pas explicites à ce sujet. On parle souvent de hors bilan pour ce genre d’activités.
Dans le milieu bancaire, on estime le marché des CDS à environ 30.000 milliards de $ à l’échelle mondiale. Quelle part concerne la crise des dettes souveraines ? Impossible de savoir. Un spécialiste de la gestion du risque bancaire nous affirmait que les banques n’ont pas une idée exacte de leur exposition tous produits confondus.
D’après Robert Shapiro, nous n’en avons plus que pour deux à trois semaines avant le tsunami financier….si personne ne réagit. En clair, les mots de nos politiques ne suffisent plus, il faut passer aux actes.
Tempus fugit...
http://electronlibre.info/Le-Dr-Shapiro-conseiller-du-FMI,01434
Les contrats CDS sont des contrats de gré à gré, donc totalement opaques et recensés nulle part. Leur volume n'est pas corrélé à la dette mesurée de la Grèce, puisqu'il est possible d'en acheter sans détenir de la dette assurée.Tous les acteurs financiers ont pu en vendre et en acheter et ne s'en sont pas privés. On peut même imaginer que les mêmes organismes financiers ont prêté à la Grèce, acheté mais aussi vendu des CDS. Difficile donc de savoir qui en a vendu le plus. Au hasard je dirais Goldman Sachs et JP Morgan (on ne prête qu'aux riches)
Quant à en subir les conséquences, comme AIG pour les subprimes, c'est moins direct que ca ne parait : Selon comment ces contrats sont rédigés, il faut sans doute pour les actionner qu'il y ait défaut constaté de la dette. Ce qui n'est juridiquement pas le cas tant que l'on parle comme maintenant de restructuration ou roll over (dont le coût sera supporté par les contribuables européens). Ce qui semblerait impliquer que les intérêts des vendeurs de CDS sont bien protégés. Qui sont les marchés et les instances politiques qui défendent le plus l'idée que la Grèce ne doit pas faire défaut ?
Quant à en subir les conséquences, comme AIG pour les subprimes, c'est moins direct que ca ne parait : Selon comment ces contrats sont rédigés, il faut sans doute pour les actionner qu'il y ait défaut constaté de la dette. Ce qui n'est juridiquement pas le cas tant que l'on parle comme maintenant de restructuration ou roll over (dont le coût sera supporté par les contribuables européens). Ce qui semblerait impliquer que les intérêts des vendeurs de CDS sont bien protégés. Qui sont les marchés et les instances politiques qui défendent le plus l'idée que la Grèce ne doit pas faire défaut ?
Je l'ai vu mardi chez Tadei; extra.."on est pris en otage par les banques"...bizz ma belle, heureusement qu'on s'est pas trop engueulé l'autre jour car on n'est plus que 2 sur le radeau en ce moment...
J'ai une question technique de candide : on parle de plus en plus d'un haircut à 50 ou 60 % de la dette de la grèce. Ok
On dit que ce sont les banques françaises qui vont morfler : sont citées notamment la société générale et le crédit agricole. bon
Or il me semble bien (à moins d'avoir agi comme des enfants de 2 ans) que lorsque ces banques ont vendu du crédit à la grèce, elles ont bien dû souscrire des CDS sur ces obligations non ? Donc ce ne sont pas ces banques qui vont morfler mais bien celles qui leur ont souscrit ces CDS. Oui ou non ? et si oui, pourquoi on ne le mentionne jamais, pourquoi ces banques furent tellement attaquées par le marché dernièrement et qui détient ces CDS et va donc logiquement avoir à payer des sommes astronomiques ?
On dit que ce sont les banques françaises qui vont morfler : sont citées notamment la société générale et le crédit agricole. bon
Or il me semble bien (à moins d'avoir agi comme des enfants de 2 ans) que lorsque ces banques ont vendu du crédit à la grèce, elles ont bien dû souscrire des CDS sur ces obligations non ? Donc ce ne sont pas ces banques qui vont morfler mais bien celles qui leur ont souscrit ces CDS. Oui ou non ? et si oui, pourquoi on ne le mentionne jamais, pourquoi ces banques furent tellement attaquées par le marché dernièrement et qui détient ces CDS et va donc logiquement avoir à payer des sommes astronomiques ?
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