Les confessions du fabricant de bottines de Sarkozy
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16042009
Les confessions du fabricant de bottines de Sarkozy
Le directeur de John Lobb, bottier de super-luxe qui fabrique des chaussures pour les grands de ce monde, m'a avoué l'autre jour un petit secret: "Nicolas Sarkozy est un très bon client, c'est plutôt flatteur pour la maison John Lobb, on est très heureux de cela."
Voilà donc percé le mystère des bottines à talonnettes qui ont suscité la curiosité, ou le léger amusement, du monde entier. Fabriquées à la main dans un atelier discret du quartier de la Bastille, elles coûtent au minimum 4700 euros. Roland Dumas, livré à la vindicte générale pour s'être fait offrir une paire de Berluti à 11000 francs français (moins de 2000 euros), est donc largement battu.
Voilà qui m'amène à une profonde question: les hommes publics doivent-ils placer, dans leurs achats personnels, une limite au-delà de laquelle ils ne doivent pas aller? L'exemple récent de Julien Dray et sa folie des montres incite à répondre oui.
Mais Nicolas Sarkozy, qui aime raconter à ses invités que sa Patek Philippe coûte 15000 euros, est hors catégorie. Il a déjà abandonné ses Ray-Ban, on ne va pas en plus lui demander de renoncer à ses chaussures! D'autant que les John Lobb portent bonheur: Winston Churchill en avait aux pieds durant la Seconde guerre mondiale. Avec ses bottines de sept lieues, voilà Nicolas Sarkozy bien équipé pour sortir la France de la crise.
Voilà donc percé le mystère des bottines à talonnettes qui ont suscité la curiosité, ou le léger amusement, du monde entier. Fabriquées à la main dans un atelier discret du quartier de la Bastille, elles coûtent au minimum 4700 euros. Roland Dumas, livré à la vindicte générale pour s'être fait offrir une paire de Berluti à 11000 francs français (moins de 2000 euros), est donc largement battu.
Voilà qui m'amène à une profonde question: les hommes publics doivent-ils placer, dans leurs achats personnels, une limite au-delà de laquelle ils ne doivent pas aller? L'exemple récent de Julien Dray et sa folie des montres incite à répondre oui.
Mais Nicolas Sarkozy, qui aime raconter à ses invités que sa Patek Philippe coûte 15000 euros, est hors catégorie. Il a déjà abandonné ses Ray-Ban, on ne va pas en plus lui demander de renoncer à ses chaussures! D'autant que les John Lobb portent bonheur: Winston Churchill en avait aux pieds durant la Seconde guerre mondiale. Avec ses bottines de sept lieues, voilà Nicolas Sarkozy bien équipé pour sortir la France de la crise.
brusyl- Admin
- Nombre de messages : 3110
Date d'inscription : 17/07/2008
Les confessions du fabricant de bottines de Sarkozy :: Commentaires
Re: Les confessions du fabricant de bottines de Sarkozy
curieux procès d'intention ...
J'ai mis cet article parce que j'aime tout ce qui ridiculise "l'autre..."
Aucune attirance de ma part ni pour les petits ni pour les bottes : pas besoin du chic de la botte !
seule conclusion de cet article : on peut s'inquiéter de voir ainsi grimper le prix de la botte....
J'ai mis cet article parce que j'aime tout ce qui ridiculise "l'autre..."
Aucune attirance de ma part ni pour les petits ni pour les bottes : pas besoin du chic de la botte !
seule conclusion de cet article : on peut s'inquiéter de voir ainsi grimper le prix de la botte....
C'est curieux cette fascination des femmes pour les hommes, même de petite taille, qui vont droit dans leurs bottes...
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