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Internet et subversion : La guerre continue

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15012010

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Internet et subversion : La guerre continue Empty Internet et subversion : La guerre continue




http://www.zataz.com/news/19823/Piratage-de-minarets.html

Un piratage assez étonnant, la semaine dernière, dans la commune de Rize, ville située dans le nord-est de la Turquie. Un pirate a diffusé de la musique pop dans les hauts-parleurs de 170 mosquées. Pour réussir ce concert improvisé de quelques minutes, le "hacker" est entré dans le système central de l'appel à la prière de la ville de Rize et a modifié le "Mp3" utilisé.


http://www.zataz.com/news/19822/blocage-site-pirate-contrefacon-copie.html

Une nouvelle loi demande à la justice de bloquer le moindre site web favorisant le piratage de biens culturels.
Le gouvernement espagnol a approuvé, vendredi dernier, un projet de loi visant à lutter contre le piratage de biens culturels sur Internet. Dorénavant, la court fédérale du royaume pourra fermer ou bloquer les sites facilitant les téléchargements illégaux de films et de musiques.
Le ministre de la Justice Francisco Caamano indique que cette loi va permettre la mise en place d'un comité d'experts qui sera chargé de recevoir les plaintes contre des sites soupçonnés de proposer des téléchargements illégaux.
Une fois le juge informé, ce dernier disposera de quatre jours pour faire clôturer temporairement, ou définitivement, le site incriminé. L'histoire ne dit pas quel est le système de contrôle généralisé qui va permettre cette "sanction". Bloquer un site web à l'échelle d'un pays n'est pas chose aisée.
Une méthode qui était l'apanage de certaines dictatures. Plus aujourd'hui à première vue !


http://www.zataz.com/news/19829/2010-ET-TOUJOURS-DES-GENS-DEHORS-wazo.html

Exclusif : Un cyber manifestant affiche Nicolas Sarkozy sur des sites piratés pour soutenir les Sans domicile fixe.
Il se nomme WaZo, un internaute francophone qui serait originaire de l'île de beauté. Un jeune manifestant aux idées revendicatives bien trempées. Depuis quelques jours, cet "hacktiviste", un cyber manifestant, a décidé d'afficher le portrait de Nicolas Sarkozy, le Président de la République Française, sur un maximum de site Internet.
Pour ce faire, WaZo, s'invite dans des sites qui ne lui appartiennent pas. "On entend chaque jours à la télé que des SDF meurent parce qu'ils sont dans la rue, explique l'hacktiviste, Notre cher président a dit au moment de son élection qu'il n'y aurait plus personne dans les rues. Je constate que cela n'est pas le cas ! Ceci me met hors de moi, donc je m'exprime a travers des site piratés. Je continuerai jusqu'à ce que mon message soit entendu, désolé".
Déjà plus d'une cinquantaine de sites, basés à l'étranger (exemple), affichent ou ont affiché le portrait du Président Sarkozy et plusieurs messages allant de la signature du défaceur : "Hacked by WaZo" en passant par des commentaires aux administrateurs des sites modifiés "Your Site Has Been HackeD - Sorry Admin But Your Site Is Not Secure ! - Corsica HaCkeR WaS HeRe" et un slogan "2010 ET TOUJOURS DES GENS DEHORS".
Pour rappel, la loi Godfrain punit ce genre d'acte d'une forte amende et d'une peine de prison pouvant atteindre les 5 ans.
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Internet et subversion : La guerre continue :: Commentaires

brusyl

Message Mer 20 Jan 2010 - 10:49 par brusyl

Ecrit le 18 janvier 2010 par Fabrice Epelboin
La vidéo en ligne en Italie, c’est fini. Désormais, il faudra obtenir une autorisation préalable, sous forme de licence, auprès du ministère des communications Italien.

L’opposition locale a eu beau s’opposer de toutes ses forces, le gouvernement de Berlusconi, connu pour son intégrité et son respect du droit, s’est contenté de dire qu’il ne faisait qu’appliquer une directive européenne sur le placement de produit. On imagine la tête de Margot Wallström, la commissaire Européenne chargé de la communication, également vice présidente de la Commission Européenne, d’origine Suédoise, connue pour avoir une toute autre vision de la liberté d’expression.

Jeudi l’opposition Italienne a tenu une conférence de presse pour signifier son mécontentement, et expliquer en quoi cette nouvelle loi était selon eux une atteinte à la liberté d’expression.

“La loi assujetti la retransmission d’images sur le web aux mêmes règles caractéristiques de la télévision, qui requièrent une autorisation préalable à toute diffusion par le ministère de la communication, c’est une limitation incroyable de la façon dont l’internet fonctionne jusqu’ici” a rappelé Paolo Gentiloni, membre de l’opposition.

L’article 4 de la loi,qui entrera en vigueur à la fin du mois, précise que “la diffusion et la distribution sur internet d’images animées, accompagnées ou non de son” nécessitera désormais une autorisation ministérielle, mettant tout internaute diffusant une vidéo sur un site comme YouTube ou Dailymotion dans les mêmes obligations réglementaires que la RAI. On imagine la quantité de paperasse administrative à remplir avant d’obtenir un tel sésame.

De nombreuses organisations ont condamné cette loi : Articolo 21, qui défend la liberté d’expression garantie dans l’article 21 de la constitution Italienne, déclare que “ces mesures ressemblent à une tentative d’un gouvernement précédent [déjà sous Berlusconi], qui avait tenté d’imposer aux bloggeurs les mêmes obligations et responsabilités que les journaux”. Dans un appel lancé vendredi dernier, Articolo 21 affirme que “ces restrictions empêcheront le témoignage de la vie des Italiens sous forme d’images animées sur internet”.

Nicolas D’Angelo, l’un des commissaires de l’autorité des communications, appelée à jouer un rôle dans la police des droits d’auteurs à travers cette nouvelle législation, a déclaré à la radio durant une interview que cette loi était contraire à l’esprit de la directive Européenne qu’elle est censée décliner dans la législation locale. Il a ajouté que l’Italie devenait “le seul pays occidental dans lequel une autorisation gouvernementale préalable serait nécessaire avant d’utiliser ce genre de service”, ajoutant que “cet aspect fait planer un risque pour la démocratie, quelque soit la personne au pouvoir”.

D’autres critiquent la loi comme étant le résultat d’un conflit d’intérêts entre Silvio Berlusconi, qui exerce un contrôle politique sur les chaînes de télévision nationales en tant que premier ministre, et qui est également l’actionnaire principal du plus grand réseau de télévision du pays, Mediaset.

Sous cette nouvelle législation, les internautes ne pourront plus partager des clips extraits d’emissions de télévision, faisant ainsi table rase de la concurrence à l’heure où Mediaset s’apprête à inverstir la télévision sur IP. Alessandro Gilioli, un blogeur bien connu en Italie, a écrit que cette loi n’avait pour seul but que celui d’écraser la concurrence des webTV indépendantes, tant que celles-ci sont encore embryonnaires. “C’est la méthode Berlusconi”, commente-il, “Tuez vos ennemis tant qu’il sont petits”, “Voilà pourquoi tous ceux qui font des webTV, même dans leur garage, doivent obtenir une autorisation gouvernementale et franchir une multitude de barrages administratifs”.

De son coté, Paolo Romani, le rapporteur de la loi, insiste sur le fait que « cette loi n’est que l’application d’une directive Européenne”.

La fin d’une époque
Tout comme en Italie, les webTV indépendantes sont encore dans leur petite enfance en France, leurs moyens très réduits font que très peu d’entre elles disposent de leurs propre CDN [système de diffusion] et reposent sur YouTube ou des services similaires, réduisant d’autant leur indépendance.

La plupart d’entre elles vont disparaitre sous peu, car il va leur falloir trouver très rapidement d’importantes ressources financières pour survivre et franchir ne serait-ce que le cap des formalités administratives à remplir.

La similarité des situations médiatiques Française et Italienne laisse présager qu’une telle loi arrivera tôt ou tard en France, probablement, comme cela a déjà été évoqué par de nombreux politiciens, par le biais d’un contrôle du CSA sur la vidéo sur internet.

C’est tout l’écosystème des webTV qui en sera affecté, car bien peu d’entre elles survivront, sans même parler d’une hécatombe dans les clips issus d’émissions qui font la joie des internautes sur YouTube.

Une occasion de regarder une dernière fois ce clip, extrait d’un reportage de Canal+ de 2006, qui éclaire les dessous de tout ce qui arrive aujourd’hui sur le net Français et Européen. Profitez-en, et faites en une copie en local, car sous peu, ce genre de choses sera tout simplement censuré.
Il y a aussi celles-ci, où l’on s’apperçoit que tout cela semble planifié de longue date (les clips datent de 2008)

voir les clips sur
http://fr.readwriteweb.com/2010/01/18/a-la-une/video-internet-italie-censure/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+readwriteweb-france+%28ReadWriteWeb+France%29

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brusyl

Message Mar 19 Jan 2010 - 22:03 par brusyl

Souvent, ils ont engagé une procédure contre leurs employeurs. Les manifs passées, la Toile leur permet de se tenir au courant et d'informer ceux qui les soutiennent.
Trente-sept mois ! Il y a désormais plus de trois ans que d'anciens commerciaux licenciés par l'assureur Generali luttent pour faire reconnaître leurs droits. Et ce n'est pas fini. La procédure engagée aux prud'hommes par 86 d'entre eux ne sera examinée que le 14 septembre par un juge départiteur. Autrement dit, avant de connaître le jugement, il va encore leur falloir patienter près d'un an.

Mais ces commerciaux sont tenaces. Pour ne pas sombrer dans l'oubli ou la déprime, une poignée d'entre eux a créé un blog, en novembre 2008. Le résultat est plutôt encourageant. À ce jour, il a reçu 27 000 visites, soit environ 2 000 par mois. « C'est une nouvelle forme de combat. Si nous étions descendus dans la rue, nous aurions peut-être eu droit aux médias ce jour-là. Et puis plus rien... », explique un ancien salarié breton.

« Vous n'êtes pas justes »

Sur cette vaste tribune qu'offre le Web, ces licenciés racontent leur histoire. Celle d'une société d'assurance qui, en 2006, a voulu changer le mode de rémunération de ses commerciaux : 239 d'entre eux refusent. Ils seront tous licenciés, pour motif économique, dans le cadre d'un plan de sauvegarde de l'emploi.

« Notre rémunération n'était plus basée sur notre chiffre d'affaires. Mais sur le nombre de contrats vendus. Selon les cas, nos revenus auraient alors diminué de 20 à 50 % », résument plusieurs d'entre eux dans une lettre adressée aux députés.

Sur le blog, les commentaires vont bon train. Ceux des licenciés. Mais aussi d'agents encore en poste qui donnent des nouvelles de l'entreprise. Le groupe d'animation y fait également figurer les soutiens politiques glanés ici ou là : une lettre d'Hervé Gaymard, l'ancien ministre et président du conseil général de Savoie ; une intervention du secrétaire d'État Laurent Wauquiez auprès de la direction de Generali afin de trouver « un accord négocié ».

Un moyen de pression

Des commentaires favorables à la direction y figurent également. « Vous n'êtes pas justes dans vos propos. Je peux vous dire que, dans bien des cas, nos clients sont contents de nos services », relate un dénommé Kriss. L'ancien salarié breton sourit : « D'après nos informations, on sait que la direction consulte le blog chaque jour. »

À Rennes, des licenciés d'un équipementier automobile, proches de la CFTC, ont, eux aussi, tenu un blog durant près de trois ans. « Cela nous permettait de diffuser de l'information plus facilement : notamment sur la procédure que nous voulions engager au tribunal. Et puis, c'était un moyen de pression supplémentaire », reconnaît Jean-Luc, l'un des initiateurs. Trop dérangeant ? Deux délégués syndicaux qui s'estimaient insultés par plusieurs commentaires ont alerté Skyrock, où le blog était hébergé. Il a aussitôt été fermé. Qu'à cela ne tienne : les blogueurs ont joué au « tchat » et à la souris. Ils en ont ouvert un autre !

Cette tendance est-elle appelée à se développer ? « L'outil Internet favorise la mobilisation à un moindre coût. On a envie de dire son mot, même si l'on n'est pas un activiste », observe David Courpasson, sociologue et auteur de l'ouvrage Quand les cadres se rebellent. Et si le gréviste de demain descendait plus sur la toile que dans la rue ?

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Ces-licencies-qui-font-blog-sur-Internet-_3634-1231582_actu.Htm

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