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L’Amérique, empire fragile, par Niall Ferguson

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12032010

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L’Amérique, empire fragile, par Niall Ferguson Empty L’Amérique, empire fragile, par Niall Ferguson




Comment meurent les empires ? Quelle est la nature de ces bouleversements à l’échelle historique ? Est-ce l’aboutissement d’un long processus de gestation ou bien le résultat d’un incident mineur imprévisible, mais cependant doué d’un potentiel déstabilisateur catastrophique, s’interroge l’historien Niall Ferguson. Comparant les institutions humaines à des systèmes physiques complexes, en perpétuelle recombinaison et dont la stabilité n’est qu’apparente, il souligne combien l’éventualité d’une subite « transition de phase » - à l’image du passage soudain de l’état solide à l’état liquide - leur est consubstantielle. Et d’avertir les dirigeants américains : le risque réel, aujourd’hui, n’est pas celui d’un lent déclin, mais bien d’un évènement d’apparence anodin, et pour autant capable de déclencher une réaction en chaîne incontrôlable dans un système déjà fragilisé.


par Niall Ferguson, Los Angeles Times, 28 février 2010

Depuis des siècles, les historiens, politologues, anthropologues, tout comme l’opinion publique, ont pensé les processus politiques en termes de saisons et de cycles. De Polybe à Paul Kennedy, de la Rome antique à l’Empire britannique, nous discernons un rythme propre à l’histoire. Les grandes puissances, comme les grands hommes, naissent, s’élèvent, règnent, puis disparaissent peu à peu. Que le déclin des civilisations soit culturel, économique ou écologique, il s’agit d’un processus prolongé dans le temps.

De la même manière, les défis auxquels sont confrontés les États-Unis sont souvent décrits comme évoluant lentement. C’est la transformation de la démographie - augmentant le ratio des retraités par rapport aux actifs - et non pas une politique inadaptée qui condamne les finances publiques des États-Unis à s’enfoncer dans les déficits. C’est la croissance inexorable de l’économie chinoise, pas la stagnation américaine, qui rendra le produit intérieur brut de la Chine supérieur à celui des États-Unis en 2027.

Concernant le changement climatique, l’heure de vérité pourrait être distante d’un siècle. Ces menaces semblent très éloignées par rapport au calendrier du déploiement des soldats américains en Afghanistan, dans lequel l’unité de compte est le mois, non l’année, et encore moins la décennie.

Et si l’histoire ne se déroulait pas de façon cyclique et lente, mais de manière arythmique - tantôt presque stationnaire, mais était également capable d’accélérations brusques, à l’image d’une voiture de sport ? Que faire si la chute ne se déroule pas durant plusieurs siècles, mais surgit tout à coup, tel un cambrioleur nocturne ?

Les grandes puissances sont des systèmes complexes, formés d’un nombre très important de composants en interaction, organisés de manière asymétrique. Ce qui signifie que leur assemblage s’apparente plus à une termitière qu’à une pyramide égyptienne. Ces composants opèrent quelque part entre l’ordre et le désordre. De tels systèmes peuvent paraître fonctionner de manière relativement stable pendant un certain temps, semblant être en équilibre, alors qu’en fait ils s’adaptent constamment. Mais vient un moment où les systèmes complexes atteignent un état « critique ». Un évènement déclencheur mineur peut provoquer une « transition de phase » faisant passer d’un équilibre d’apparence inoffensive à une crise - un seul grain de sable peut provoquer l’effondrement d’un tas entier.

Peu de temps après que se soient produites de telles crises, les historiens arrivent sur les lieux. Ces chercheurs se spécialisent dans l’étude des évènements atypiques [1] - ceux dont la fréquence d’apparition est faible. Il s’agit de moments de grande portée historique qui sont par définition hors norme, et sont donc situés dans les « queues » des distributions de probabilité - comme les guerres, les révolutions, les krachs financiers et la chute des empires. Mais les historiens peinent fréquemment à saisir la complexité lorsqu’ils tentent de décoder ces événements. Ils ont été formés à analyser les calamités en termes de causes à long terme, souvent à l’œuvre depuis des décennies. C’est ce que Nassim Taleb dénonce à juste titre comme une « illusion narrative » dans son ouvrage « The Black Swan. »

En réalité, la plupart des phénomènes statistiquement atypiques étudiés par les historiens ne sont pas des moments de paroxysme survenant dans des séquences déterministes d’histoire longue ; au contraire, ce sont le résultat de perturbations, et parfois de ruptures des systèmes complexes.

Pour comprendre la complexité, il convient d’examiner comment les scientifiques utilisent ce concept. Pensez à l’organisation spontanée des termites, qui leur permet de construire des monticules et des nids, ou à la géométrie fractale des molécules d’eau lorsqu’elles forment des flocons de neige aux motifs compliqués. L’intelligence humaine elle-même est un système complexe, un produit de l’interaction de milliards de neurones dans le système nerveux central.

Tous ces systèmes complexes partagent certaines caractéristiques. Dans de tels système, de faibles stimuli peuvent produire d’énormes changements, souvent imprévus - ce que les scientifiques appellent « l’effet amplificateur. » Les relations de causalité sont souvent non linéaires, ce qui signifie que les méthodes traditionnelles de généralisation à partir de quelques observations sont de peu d’utilité. Ainsi, lorsque les choses tournent mal dans un système complexe, l’ampleur de la perturbation est quasiment impossible à anticiper.

Il n’existe par exemple rien de tel qu’un incendie de forêt typique ou moyen. Pour utiliser le jargon de la physique moderne, une forêt avant le départ d’un feu est dans un état de « criticité auto-organisée » : elle est en équilibre au bord de la catastrophe, mais la dimension de celle-ci reste une inconnue. Verra-t-on se déclencher un incendie limité ou énorme ? C’est presque impossible à prédire. Le point clé, pour de tels systèmes, c’est qu’un choc relativement mineur peut entraîner une perturbation disproportionnée.

Toute construction politique de grande envergure est un système complexe. La plupart des grands empires ont une autorité centrale instituée - soit un empereur héréditaire ou un président élu - mais, en pratique, le pouvoir souverain de tout individu est une fonction résultant du réseau de relations économiques, sociales et politiques auxquelles il ou elle préside. En tant que tel, les empires présentent de nombreuses caractéristiques d’autres systèmes adaptatifs complexes - y compris la tendance à passer de la stabilité à l’instabilité très soudainement.

L’exemple connu le plus récent de déclin précipité est fourni par l’effondrement de l’Union soviétique. Avec le recul, les historiens ont décelé au sein du système soviétique les traces de tous les types de dégénérescence jusqu’à l’époque de Brejnev et en amont. Peut-être, comme l’affirme l’historien et politologue Stephen Kotkin, est-ce le cours élevé du pétrole dans les années 1970 qui a permis d’éviter la chute. Pourtant, tel ne semblait pas être le cas à l’époque. L’arsenal nucléaire soviétique était supérieur à celui des Etats-Unis. Et les gouvernements dans ce qu’on appelait alors le Tiers Monde, du Vietnam au Nicaragua, avaient basculé en faveur des Soviétiques durant les 20 années précédentes.

Pourtant, moins de cinq ans après que Mikhail Gorbachev ait pris le pouvoir, l’empire soviétique en Europe centrale et de l’Est avait implosé, suivi par l’Union soviétique elle-même en 1991. Si jamais un empire s’est effondré en un instant, au lieu de décliner doucement, c’est bien celui qui fut fondé par Lénine.

Si les empires sont des systèmes complexes qui, tôt ou tard succombent à de soudains et catastrophiques dysfonctionnements, quelles sont aujourd’hui les implications pour les États-Unis ? Tout d’abord, discuter des étapes du déclin pourrait n’être qu’une perte de temps. C’est l’hypothèse d’une chute brutale et inattendue qui devrait d’abord préoccuper les dirigeants politiques et les citoyens. Deuxièmement, la plupart des chutes d’empires sont associés à des crises financières. Les sonnettes d’alarme devraient donc retentir très fortement lorsque les États-Unis prévoient un déficit de plus de 1 500 milliards de dollars en 2010 - soit environ 11% du PIB, déficit le plus important depuis la Seconde Guerre mondiale.

Ces chiffres sont mauvais, mais au royaume du politique, le rôle de la perception est tout aussi crucial. En cas de crise impériale, ce ne sont pas les fondements matériels du pouvoir qui sont vraiment importants, mais les prévisions sur le pouvoir futur. Les chiffres du budget ne peuvent en eux-mêmes amoindrir la force des Etats-Unis, mais ils peuvent concourir à affaiblir une confiance installée dans la capacité des États-Unis à surmonter n’importe quelle crise.

Un jour, l’annonce inattendue de mauvaises nouvelles - cela pourrait être un avis négatif émis par une agence de notation - fera la une des journaux durant une période de calme. Et soudainement ce ne seront plus seulement quelques passionnés de ces questions qui s’inquièteront de la viabilité de la politique budgétaire américaine, mais le grand public, sans parler des investisseurs à l’étranger. C’est ce changement qui est essentiel : un système adaptatif complexe est en grande difficulté lorsque ses composants perdent foi en sa viabilité.

Durant ces trois dernières années, le système complexe de l’économie mondiale à basculé de l’euphorie à la récession - tout cela parce que quelques américains ont commencé à ne plus rembourser leurs prêts hypothécaires à risque, provoquant ainsi d’énormes trous dans les modèles économiques de milliers d’établissements ayant fait jouer un fort effet de levier d’endettement. La prochaine phase de la crise actuelle pourrait débuter lorsque l’opinion publique commencera à réévaluer la crédibilité des mesures monétaire et fiscales radicales qui ont été décidées en réponse.

Ni les taux d’intérêt à zéro, ni les relances budgétaires ne peuvent parvenir à un redressement durable si les populations, aux Etats-Unis et à l’étranger, décident collectivement, du jour au lendemain, que ces mesures se solderont par des taux d’inflation beaucoup plus élevés ou par un défaut de paiement pur et simple. Les taux des emprunts publics peuvent s’envoler si les prévisions sur la solvabilité future des Etats se modifient, aggravant la crise des finances publiques déjà mal en point en augmentant le coût du service de la dette nouvellement émise. Demandez donc ce qu’il en est à la Grèce.

Demandez-le également à la Russie. Une défaite militaire dans les montagnes de l’Hindu Kush représente depuis longtemps un signe avant-coureur de la chute d’un Empire. Ce qui est advenu il y a 20 ans rappelle qu’en fait la naissance, l’essor, le règne, le déclin et la disparition des empires ne se déroulent pas selon des cycles récurrents et prévisibles. Ce sont les historiens qui présentent rétrospectivement ces processus de dissolution impériale comme agissant lentement. Au lieu de quoi, les empires se comportent comme tous les systèmes adaptatifs complexes. Ils fonctionnent en équilibre apparent pendant une certaine période, d’une durée imprévisible. Puis, assez brusquement, ils s’effondrent.

Washington, vous voilà averti.

Niall Ferguson est historien, enseignant à Harvard, spécialiste de l’économie et de la finance. Il a publié récemment « The Ascent of Money : A Financial History of the World. »

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2998
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L’Amérique, empire fragile, par Niall Ferguson :: Commentaires

Mister Cyril

Message Ven 26 Mar 2010 - 14:32 par Mister Cyril

oui c'était déjà arrivé une fois sur une autoroute et à mettre en parallèle avec la vraie/fausse distribution au Trocadéro il y a quelques semaines qui avait déclenché des émeutes...

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Donald11

Message Ven 26 Mar 2010 - 14:22 par Donald11

Quelle mentalite ces americains !!! C'est pas chez nous qu'on verrait ca !!!

Etats-Unis:
Des habitants de l'Ohio (nord des Etats-Unis) se sont jetés comme des affamés sur la cargaison qui est tombée d'un camion dans la rue sans que son conducteur s'en aperçoive: un sac contenant 100.000 dollars en billets verts...
Le sac s'est ouvert après être tombé du fourgon blindé mercredi à Whitehall, une ville de la banlieue de Columbus, ont rapporté plusieurs médias locaux. Immédiatement, une nuée de personnes s'est précipitée sur la manne (presque) tombée du ciel.
"Les gens ont littéralement sauté de leurs véhicules. Comme si on avait jeté de la nourriture à des piranhas qui n'ont pas mangé depuis longtemps. C'était marrant", a déclaré un témoin à la chaîne NBC4 news.
Un autre témoin a raconté des scènes de liesse avec des passants affichant un large sourire alors qu'ils essayaient d'amasser le plus d'argent possible. "Des gens se jetaient sur les billets dont ils remplissaient leurs vestes et leurs poches aussi vite que possible".
Des employés d'un magasin de fleurs ont aidé la police à récupérer l'argent (surement des agents de la CIA). D'autres personnes ont fini par rapporter une partie de la somme au commissariat de police le plus proche. (la carrement des pov' cons !!!)
Au final, seuls 10.500 dollars ont été récupérés à la fin de la journée, selon le journal Columbus Dispatch.
"Nous espérons que d'autres personnes vont avoir un comportement citoyen", a déclaré Randy Snider de la police locale au journal. (Les flics sont vraiment cons, la-bas comme ici)
La police s'intéresse d'ailleurs de près aux vidéos des caméras de surveillance et aux photos prises par les passants avec leur téléphones portables pour tenter de retrouver les personnes qui ont "volé" l'argent. (voila a quoi ca peut servir des cameras de surveillance !!! Maintenant, vous savez !!!)
La police assure que les gens qui ne ramèneraient pas l'argent d'eux mêmes pourraient faire l'objet de poursuites.
"Quand vous trouvez de l'argent, surtout quand c'est un gros sac d'argent qui porte l'inscription +Garda Security+ (société de transport de fonds, ndlr), il est clair que ce n'est pas le vôtre", a dit Randy Snider. (j'aime bien cette lecon de morale ... Quand c'est un banquier et pour des sommes plus importantes, on demande aux clampins de renflouer ...)
La police a eu moins de chance en 1987 quand plus d'un million de dollars étaient tombés d'un fourgon blindé à Columbus (toujours dans l'Ohio), a noté le journal. Même si plusieurs personnes avaient ramené l'argent, personne n'avait été arrêté et la majeure partie de la somme n'a jamais été récupérée. (ouf, y'a quand meme une morale !!!)

un fourgon perd 100.000 dollars dans la rue, scène de liesse

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Mister Cyril

Message Ven 19 Mar 2010 - 22:57 par Mister Cyril

"oui mister, je pense me souvenir de ce débat...mais pas que tu aies été traité de cette façon. Aurais-tu d'ailleurs imaginé à ce moment là que les états financeraient ainsi les faillites bancaires et deviendraient donc le support ultime du système ?"

Non rien de tout cela ma Bru, rien que ce système représenté comme immuable, "la fin de l'Histoire" (vielle thèse qui m'a tant révulsé) cette main invisible, cette capacité du Capitalisme à se régénérer sans fin...bref que tout ces truismes dont on nous a bourré le mou n'étaient que de la vieille propagande de bas étage. Et si ce matin je me suis rappelé ce débat, c'est que rien que d'évoquer une crise majeure de ce système vous paraissait comme un voeux pieux et que je ne l'envisageais pas aussi proche...juste possible...sans en connaitre les rouages et certainement pas la prétention d'avoir envisagé des faillites banquaires ou crise des "subprimes".
Pour le reste n'ait pas peur ma Bru, je ne prêche pas l'auto-destruction ou le suicide collectif, juste une prévision 2 qu' un effondrement majeur de l'économie est proche et que vu la démission collective, on ne pourra pas grand chose pour l'empêcher, peut être reconstruire sur des cendres??? Pessimiste mais pas défaitiste car jamais je ne me coucherai devant la barbarie et je souhaite bien devenir grand père comme le Ducky (et 5 fois rien que pour le taquiner); alors je me prépare juste (si c'est possible...) à des jours plus rudes mais je ne n'oublie pas d'abord de profiter de ce petit nid douillet que ce régime m'a quand même permis de construire), mais comme disait Edouard B "il faut savoir faire des sacrifices"...
Bizz à tous (et allez les bleus! euh les rugbyman hein pas l'UMP)

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brusyl

Message Ven 19 Mar 2010 - 22:39 par brusyl

oui mister, je pense me souvenir de ce débat...mais pas que tu aies été traité de cette façon. Aurais-tu d'ailleurs imaginé à ce moment là que les états financeraient ainsi les faillites bancaires et deviendraient donc le support ultime du système ?
Plus qu'un colosse au pieds d'argile, je serais plutôt portée à espérer que c'est la structure en réseaux croisés de ce capitalisme qui représente sa fragilité. Car il suffit de l'écroulement d'une partie de cette structure pour entraîner par effet de domino, celle des autres.
Ou alors à l'image du corps humain, le capitalisme vit à des rythmes de plus en plus rapprochés des crises, comme des maladies qui chaque fois le rendent plus fragile, instable...le corps n'arrive alors plus à se défendre des agressions externes.

Quant à faire n'importe quoi pour le foutre en l'air.. tu me fais peur !
Je suis convaincue que l'agonie va durer un bon bout de temps et qu'elle sera accompagnée par une grande période de chaos sociale, politique et internationales.
je crois au contraire qu'au lieu de penser à quoi faire pour le détruire, il nous faut penser à ce qui viendra après. Eviter à tout prix la vengeance, la violence, la barbarie. Et d'ailleurs l'émergence de telles alternatives ne pourra que hâter la disparition du capitalisme

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Donald11

Message Ven 19 Mar 2010 - 16:55 par Donald11

Mister Cyril a écrit:@bru et canard!
C'est marrant ce débat (central!) mais vous rappelez vous celui-ci il y a à peu près 2 ans, début de ce forum et à quelques semaines de la chute de Leman Brother's...(sur le chat), je vous expliquais juste que le capitalisme était PEUT ETRE un colosse au pied d'argile et qu'il y avait des accélérations dans l'histoire...
La, faut que t'etaies (d'oreiller) ta these avec des preuves ... Trop faciles les accusations fumeuses !!!
s'en était suivi des colibets du genre poussinet "tu regardes trop la TV" ou "arrête la science-fiction"...si, si j'ai de la mémoire pour ces débats là! il y a un moment que je voulais vous le rappeler non pour mettre en avant mon génie politique et ma clairvoyance divinatoire...mais ça me fait plaisir.
Vantard !!! et escroc ...
Canard a raison quand il dit qu'un écroulement causerait la mort de nombreuses personnes mais ce système me semble si injuste que si j'avais le pouvoir d'appuyer sur le bouton, je le ferai et advienne que pourra
La tu te rattrappes un peu mon Poussinet ... Mais je ne suis pas un contempteur de l'apocalypse, et je prefere mourir tranquillement de mon vivant ...
(et je suis papa et dans une vie plutôt confortable!).
Et moi bientot grand-pere pour la quatrieme fois !!! Ca en jette, non ? Et rien que des couillus en plus !!!

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Mister Cyril

Message Ven 19 Mar 2010 - 14:36 par Mister Cyril

@bru et canard!

C'est marrant ce débat (central!) mais vous rappelez vous celui-ci il y a à peu près 2 ans, début de ce forum et à quelques semaines de la chute de Leman Brother's...(sur le chat), je vous expliquais juste que le capitalisme était PEUT ETRE un colosse au pied d'argile et qu'il y avait des accélérations dans l'histoire...s'en été suivi des colibets du genre poussinet "tu regardes trop la TV" ou "arrête la science-fiction"...si, si j'ai de la mémoire pour ces débats là! il y a un moment que je voulais vous le rappeler non pour mettre en avant mon génie politique et ma clairvoyance divinatoire...mais ça me fait plaisir.
Canard a raison quand il dit qu'un écroulement causerait la mort dbnombreuses personnes mais ce système me semble si injuste que si j'avais le pouvoir d'appuyer sur le bouton, je le ferai et advienne que pourra (et je suis papa et dans une vie plutôt confortable!). Je suis pas le premier prêcheur de l'apocalypse mais je suis convaincu (certainement à tort comme d'autres avant moi) que la fin du Capitalisme est proche...après on est plus proche d'une guerre mondiale ou d'une bonne vieille dictature pure et dure mais je ne désespère pas du genre humain...qui verra, verra???

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Donald11

Message Ven 19 Mar 2010 - 10:33 par Donald11

brusyl a écrit:je me suis dit que cela pouvait s'appliquer aussi bien un effondrement de l'empire économique néo-libéral....
Sur ce coup la, je dois le reconnaitre, j'ai fonce tete baissee !!!
Mais je ne suis quand meme pas convaincu qu'on puisse comparer un etat v'empire et un empire economique meme neo-liberal qui repose essentiellement sur de la finance. D'ailleurs, s'il venait par bonheur a s'effondrer, il y aurait certainement des milliards de cadavres ... mais, helas, pas chez les empereurs !!!
Et comme il faut bien une foultitude d'esclaves taillables et corveables a merci pour renflouer les caisses des grands joueurs de casinos mondiaux dans la detresse ...
Pour le fun, on coupe bien une tete de temps en temps, pour amuser la galerie, et/ou parce que le tocard est alle un peu trop loin dans les mauvaises pratiques (ex Madov), et surtout qu'il a roule dans la farine ses meilleurs potes.
Allez bon week-end les actifs ... Quand je pense que vous avez fait 1,9% de mieux en 2009 sur votre salaire de base, rien qu'a vous tourner les pouces !!! Sont trop bons avec vous autres les empereurs neo-liberaux !!!

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brusyl

Message Jeu 18 Mar 2010 - 23:01 par brusyl

c'était pas pour les EU que j'avais posté cet article mais pour l'analyse qui m'a semblée intéressante qu'il fait de l'écroulement des systèmes :

"Tous ces systèmes complexes partagent certaines caractéristiques. Dans de tels système, de faibles stimuli peuvent produire d’énormes changements, souvent imprévus - ce que les scientifiques appellent « l’effet amplificateur. » Les relations de causalité sont souvent non linéaires, ce qui signifie que les méthodes traditionnelles de généralisation à partir de quelques observations sont de peu d’utilité. Ainsi, lorsque les choses tournent mal dans un système complexe, l’ampleur de la perturbation est quasiment impossible à anticiper."
je me suis dit que cela pouvait s'appliquer aussi bien un effondrement de l'empire économique néo-libéral....

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Donald11

Message Jeu 18 Mar 2010 - 21:55 par Donald11

Mister Cyril a écrit:Moua mon canard c'est beau comme du Verlaine ça, j'en pleurerais...
Oui mais je n'ai pas de mouchoir a t'offrir pour secher tes larmes ... de crocodile !!!

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Mister Cyril

Message Jeu 18 Mar 2010 - 21:51 par Mister Cyril

"Qu'ils crevent tous ces imperialistes dont la seule ambition est de dominer le monde !!!!"

Moua mon canard c'est beau comme du Verlaine ça, j'en pleurerais...
L’Amérique, empire fragile, par Niall Ferguson 840346

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Donald11

Message Jeu 18 Mar 2010 - 17:01 par Donald11

Qu'ils crevent tous ces imperialistes dont la seule ambition est de dominer le monde !!!!

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