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Toujours intéressant de regarder l'Italie en politique et société

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30112010

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Toujours intéressant de regarder l'Italie en politique et société Empty Toujours intéressant de regarder l'Italie en politique et société




http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jyuMEcdwoqu9eTypvbsOJbRm23Kw?docId=CNG.a279b86d53f0e008683f7ecdd8cffe32.3d1

Réforme des universités: cortèges et chaos dans les grandes villes d'Italie

(AFP) – Il y a 4 heures

ROME — Des dizaines de milliers d'étudiants ont défilé mardi dans les grandes villes italiennes contre la réforme des universités, dont l'adoption est prévue ce mardi à la Chambre des députés, bloquant le centre de Rome et perturbant fortement le trafic dans plusieurs villes.

Les étudiants ont décrété mardi une journée d'action contre cette réforme qu'ils combattent spectaculairement depuis une semaine, avec des occupations de monuments célèbres comme le Colisée à Rome ou la Tour de Pise. Leur mot d'ordre est de "paralyser" le pays par des cortèges spontanés.

Selon l'Union des universitaires (UDU), "plus de 400.000 étudiants sont mobilisés dans toute l'Italie".

A Rome, tous les accès à la Chambre des députés ont été bloqués par d'imposants cordons des forces de l'ordre. Du coup, les étudiants se sont repliés sur les rives du Tibre, où ils ont bloqué la circulation.

Des cordons de police bloquaient aussi la place de Venise et l'Avenue des Forums impériaux près du Colisée.

A la grande surprise des touristes, une partie du trafic a été déviée vers le quartier de la Fontaine de Trevi, habituellement zone piétonne.

"Des cortèges spontanés bloquent le pays un peu partout. Les étudiants ont une fois de plus dit non à (Mariastella) Gelmini (ministre de l'Education), à (Silvio) Berlusconi et à leur réforme", a déclaré Flavio Arzarello, coordinateur national du mouvement de jeunes du Parti communiste.

Des manifestations ont également eu lieu dans le centre de Turin, tandis qu'à Milan, des manifestants ont occupé durant une vingtaine de minutes une gare. Ils ont également lancé des oeufs et des pétards contre un des sièges de l'université catholique.

A Naples, aux prises avec la crise des déchets, ils ont jeté des sacs d'ordures devant le siège du gouvernement régional.

Des manifestations ont également eu lieu à Venise, Turin, Palerme, ainsi qu'à Brescia où la police a repoussé à coups de matraques des jeunes qui leur jetaient des bouteilles. Echauffourées entre la police et les étudiants également devant la gare de Bologne (centre).

Selon l'UDU, "des centaines d'initiatives contre la réforme de l'université ont été organisées dans le pays: occupation des facultés, des toits, blocage de la circulation, occupation de monuments. Initiatives qui ont un seul but: bloquer le projet de loi et sauver l'université publique de la mort".

"Cette réforme coupe les fonds pour les bourses, diminue de façon drastique la représentation des étudiants, élimine la figure du chercheur et surtout taille dans le financement du fonctionnement ordinaire" des universités, dénonce l'UDU.

Confronté à la crise économique, le gouvernement a adopté plusieurs lois en deux années de mandat dont l'effet a été de réduire le budget d'environ 9 milliards d'euros et de supprimer 130.000 emplois dans l'éducation nationale sur une période de cinq ans (de 2009 à 2013).

La réforme de l'université prévoit la fusion des établissements les plus petits, l'entrée dans les conseils d'administration d'experts extérieurs au monde académique et réduit le mandat des recteurs.

Ses détracteurs estiment qu'elle vise surtout à faire des économies, par exemple via le non renouvellement des contrats à durée déterminée de dizaines de milliers de chercheurs.
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Message Mar 14 Déc 2010 - 21:27 par Invité

Italie,
berceau du fascisme en 22,
nid de berlusconi et ses clones suivants bush sarkozy,
premier pays d'europe à bouger fortement il y a je crois 4 ans.

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Mister Cyril

Message Mar 14 Déc 2010 - 21:21 par Mister Cyril

A Rome, la manifestation anti-Berlusconi dégénère
De violents heurts ont opposé des étudiants et manifestants aux forces de l’ordre qui quadrillait le centre pendant un vote décisif au parlement.

Lancers de pétards et de pavés, charges de la police et grenades lacrymogènes: de violents heurts ont opposé mardi à Rome des étudiants et manifestants opposés à Silvio Berlusconi aux forces de l’ordre qui avaient quadrillé le centre pendant un vote décisif au parlement.

Une dizaine de jeunes ont été interpellés, selon les journalistes, et une quarantaine de personnes, dont des policiers, ont été blessés et soignés sur place, selon les services médicaux. Des journalistes de l’AFP en ont vu plusieurs le crâne en sang.

Des dizaines de milliers de jeunes - 100.000 selon les organisateurs - ont commencé à défiler le matin dans le calme, derrière des banderoles, contre la politique gouvernementale en matière d’éducation, scandant «non à la confiance!» ou réclamant des investissements dans la culture et l’éducation, ont constaté des journalistes de l’AFP.

«Je suis ici pour mes petits-enfants, pour créer de bonnes bases pour l’avenir», a indiqué Luciano Castellano, 69 ans.
A leurs côtés défilaient aussi des chômeurs et habitants de L’Aquila, cité des Abruzzes ravagée par un séisme en avril 2009 (308 morts). «Nous voulons dire non à un gouvernement qui après avoir prodigué quelques opérations cosmétiques à notre ville l’a abandonnée», a ainsi dit Ilia Antenucci.

Pendant que les députés discutaient d’une motion de censure contre le chef du gouvernement, des manifestants, casqués, ont tenté de s’approcher de bâtiments officiels comme ceux du Sénat et de la Chambre, en plein centre historique, mais ont été refoulés par des charges policières. Ils ont lancé des oeufs, des pétards, des fumigènes et de la peinture.

Epaisse fumée noire
Après le vote remporté au parlement par Silvio Berlusconi, des manifestants se sont déversés dans la via del Corso, rue très centrale où les boutiques avaient abaissé leurs rideaux de fer. Plusieurs ont tenté de briser des vitres blindées de locaux abritant des distributeurs de billets de banque sans y parvenir.

De petits groupes se sont opposés à la police, incendiant des voitures le long du Tibre et à proximité de la place du Peuple ainsi que plusieurs fourgons blindés de police. Ils s’en sont pris aussi à des autobus et la circulation était complètement bloquée dans l’après-midi.

Policiers et carabiniers, parfois en civil, mais casqués, ont pourchassé des groupes dans les rues adjacentes. «J’ai vraiment honte d’être italienne, aujourd’hui c’est la fin de la démocratie italienne», a déclaré à l’AFP Marianna Martellozzo, une étudiante de 24 ans.

Certains manifestants appartenant au mouvement Black Block, reconnaissables à leurs vêtements noirs, passe-montagnes et casques, ont dressé une barrière de feu.
Une épaisse fumée noire s’élevait au-dessus du Corso, jonché de bancs publics arrachés, de petits pavés typiques de Rome utilisés comme armes par les manifestants et autres poubelles en feu.

Des rassemblements ont également eu lieu à Milan, où des manifestants sont entrés dans le bâtiment de la Bourse aux cris de «profiteurs!», à Palerme, où des étudiants ont occupé le tarmac de l’aéroport, à Catane où 3.000 ont défilé dans le centre, mais aussi à Bari, Cagliari, Gênes, Naples ou Turin.

A la tombée de la nuit, vers 16 heures, le calme revenait peu à peu dans la capitale.

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