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Pour ne pas oublier Fukushima

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08072011

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Pour ne pas oublier Fukushima Empty Pour ne pas oublier Fukushima




A propos de Fukushima, je me permet d'ouvrir une page destinée à maintenir une veille sur cette affaire. Deux articles qui montrent que pendant le silence des télé, les affaires continuent. Il est donc important de récolter les informations qui peuvent filtrer sachant que si chacun souhaite que ça s'arrange, le pire n'est pas à exclure. Or, compte tenu de l'attitude des autorités Nippones, on constate une dimension fataliste, voire suicidaire, qui n'a rien de rassurant.

Amicalement
Franz

http://www.marianne2.fr/Fukushima-le-gouvernement-nous-refait-il-le-coup-de-Tchernobyl_a207995.html?TOKEN_RETURN

Fukushima : le gouvernement nous refait-il le coup de Tchernobyl?
Depuis l’accident de Fukushima, les nouvelles ne filtrent plus. Pourtant, une nouvelle centrale nucléaire est arrêtée et c’est tout le Japon qui marche au ralenti. Analyse d'Eugène, du Bloc économique et social

…/L’usine de décontamination de l’eau d’arrosage de Fukushima, mise en service le 17 juin 2011 et arrêtée 5 heures après pour cause de trop forte radioactivité, a été remise en service hier, le 1er juillet 2011. C’est rassurant. D’autant que l’eau très fortement contaminée à continué de s’accumuler durant la panne et qu’elle a dû dépasser largement les capacités de stockage. Des rejets en mers ont donc dû encore être faits. Rien ne transpire sur ce sujet dans la presse. Le processus de décontamination utilisé montre l’immaturité de l’industrie nucléaire mondiale : pas moins de 4 entreprises internationales (Areva, Kurion, Hitachi et Toshiba) participent aux étapes de décontamination et parfois avec des procédés inventés ou adaptés pour l’occasion. Première étape: déshuilage (Toshiba), deuxième étape : précipitation, floculation et décantation (Areva), troisième étape : filtration (Kurion), quatrième étape : désalinisation de l’eau (Hitachi), puis enfin : stockage des boues radioactives. Kurion est en fait une startup créée il y à peine un an… C’est le système de Kurion qui a forcé la mise à l’arrêt du processus le 17 juin. Tout cela ne fait pas très sérieux. …/
Autre article du Monde.fr

http://www.lemonde.fr/japon/article/2011/07/05/a-fukushima-des-taux-de-radioactivite-quatre-fois-superieurs-a-la-limite-legale_1544882_1492975.html

Des niveaux de radioactivité jusqu'à quatre fois supérieurs à la limite légale ont été mesurés dans les sols de la ville de Fukushima, à 60 kilomètres de la centrale nucléaire accidentée, selon des associations de résidents. Elles réclament désormais l'évacuation des enfants et des femmes enceintes de la ville, pour éviter les risques sanitaires.

Une des mesures effectuée dans cette cité de près de 300 000 habitants a fait état d'un taux de césium radioactif de 46 540 becquerels par kilogramme, alors que le taux maximum légal est de 10 000 becquerels au Japon. Un niveau qui dépasse le seuil à partir duquel les autorités soviétiques ont procédé à l'évacuation des populations après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986, selon les associations à l'origine des analyses…./

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Pour ne pas oublier Fukushima :: Commentaires

Donald11

Message Lun 11 Juil 2011 - 18:29 par Donald11

Le vrai cout financier du nucleaire apparaitra quand il ne restera plus que des dettes a payer. Le cout humain du nucleaire, comme avec les 30 morts de Tchernobyl, il ne sera jamais comptabilise.
Le probleme du nucleaire, ce n'est pas sa fiabilite ou les techniques mises en oeuvre, ce sont tous ces dechets qu'il genere et dont on ne maitrise pas la destruction, et qu'on abandonne aux generations futures. Le probleme du nucleaire, ce n'est pas sa fiabilite ou les techniques de mise en oeuvre, ce sont les profits qu'on veut en tirer pour des actionnaires au detriment de son entretien et des couts de sa securite. C'est essentiellement pour ces deux raisons que je pense que le nucleaire n'apporte rien aux humains. C'etait un cautere sur une jambe de bois, et ca va devenir une gangrene sur une jambe saine ...
Il n'est pas certain que les eoliennes et le photovoltaique soient des pistes perennes.

Amicalement
JJ

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Message Lun 11 Juil 2011 - 15:22 par Invité

Eh oui, le vrai coût du nucléaire finira par apparaître. Qu'on le veuille ou non. Et c'est d'une autre gravité que nos prétendues dettes à nos créanciers. La vraie dette que nous laissons aux générations suivantes concerne le nucléaire. Elle leur impose de maintenir cette civilisation au top pendant des centaines d'années. Ce qui serait quand même une première dans l'histoire. On en a vu quelques prémisses avec l'URSS.

Personnellement, je garde un certain intérêt pour le nucléaire. Qui aurait peut-être pu devenir un système fiable dans quelques décennies, une fois certaines techniques maîtrisées. On l'a mis en oeuvre trop tôt en gaspillant une partie des matières premières et en laissant une poubelle stratosphérique. Et en faisant l'impasse sur les autre filières. Si ce système a si bien prospéré en France, cela tient essentiellement à notre centralisme. Qui trouve son compte dans la concentration de la production. Quitte à imposer des autoroutes de distribution avec le gaspillage que cela représente. Cela arrangeait nos corps d'élite. Mais cette doctrine avait le soutien des syndicats car elle imposait de fait un monopole d'Etat avec EDF. Idéologiquement, cela promouvait l'intérêt collectif face aux petits intérêts particuliers liés à la diversification de la production.

Si ce concept a été aussi facilement abandonné par les Allemands malgré l'intérêt des grands industriels, cela tient aussi à son système fédéral. Qui se satisfait mieux d'une plus grande dispersion de la production. On voit Sarkozy se foutre de leur gueule et les traitant explicitement de trouillards. Effectivement, ceux-ci s'appuient sur notre entêtement pour passer la phase de transition sans trop de dommage. En nous achetant notre électricité nucléaire. Mais dans dix ans, ils auront vingt ans d'avance sur nous dans la production alternative. Qu'ils se feront un plaisir de nous revendre à prix d'or. Ne pas oublier par exemple que toutes les petites centrales hydro-électriques exploitées par la SNCF pour son réseau ont été abandonnées dans les dix dernières années. Dans l'indifférence générale.

Avec le progrès, le rendement des petites turbines pourrait être beaucoup plus efficace. On n'a jamais exploité l'énergie de l'air comprimé. Or, c'est un excellent moyen de stockage alors que l'on prétend que c'est le principal problème de l'électricité. Rendement insuffisant prétend-on. Mais quel rendement quand on arrête une centrale ou une éolienne faute de demande ? M. Lévy, président de Renault à l'époque, se foutait de la voiture à air comprimé. Il fallait soi-disant plus d'énergie pour produire l'air comprimé que celui-ci n'en produisait. Calcul de polytechnicien qui refuse de prendre en compte le gaspillage de la filière électrique.

Amicalement
Franz

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Message Lun 11 Juil 2011 - 12:49 par Invité

country skinner a écrit:
pour un coût indéterminé et qu’il va falloir financer
Compte tenu de la situation de l'endettement public en général, je serais assez prêt à parier que le site de Fukushima va rester en l'état avec un cantonnement sanitaire cosmétique autour...

Le Japon est déjà le pays le plus endetté (200% du PIB), en passant à 300%, cela dégage 6000 Md$! sera-ce suffisant? Ben, je sais pas comment on décontamine; faut-il ramasser tous les métaux lourds radio-actifs disséminés dans l'environnement? Si l'on prend l'exemple de Brennilis, arrêté depuis 1967 et toujours en cours de démantèlement à petite vitesse, ce sera long! et cher...et pourtant le combustible n'avait pas fondu, ni la centrale explosé.
[url=démantèlement de Brennilis]http://www.verts-brest.infini.fr/actions/Brennilis/entree.htm[/url]


Foulques

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country skinner

Message Lun 11 Juil 2011 - 11:30 par country skinner

pour un coût indéterminé et qu’il va falloir financer
Compte tenu de la situation de l'endettement public en général, je serais assez prêt à parier que le site de Fukushima va rester en l'état avec un cantonnement sanitaire cosmétique autour...

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Message Dim 10 Juil 2011 - 21:34 par Invité

Merci pour cette collecte, Sylvie

Bises
Franz

Dernière édition par Franz le Lun 11 Juil 2011 - 14:56, édité 1 fois

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brusyl

Message Dim 10 Juil 2011 - 19:22 par brusyl

Je crois bien que le blog de Jorion exerce cette veille sur les conséquences au jour le jour de Fukushima
Le dernier article date d'aujourd'hui :

FUKUSHIMA PREND TOUTE SA DIMENSION, par François Leclerc
10 juillet 2011

« Il faudra trois, cinq, voire dix ans pour parvenir à en reprendre le contrôle, et même plusieurs décennies pour remédier aux conséquences de l’accident », vient de déclarer à propos de Fukushima Daiichi Naoto Kan, le premier ministre japonais.

C’est la première fois que les autorités japonaises s’avancent a formuler une estimation des délais qui seront nécessaires pour procéder à la décontamination du site. Une nouvelle annonce présentant les étapes de celle-ci ainsi que leur calendrier devrait intervenir le 19 juillet prochain.

Le projet, qui circule déjà au Japon, s’appuie sur l’expérience américaine qui a fait suite à l’accident de Three Mile Island, ce qui en trace sans plus attendre les limites. Le combustible de trois réacteurs a fusionné, traversant la cuve contrairement à ce qui s’était passé aux Etats-Unis.

Le démantèlement des réacteurs s’annonce comme une opération de longue haleine nécessitant la conception et la mise au point de méthodologies et d’équipements spécifiques, en particulier afin de recueillir le combustible après fusion, dont on ne connaît pas l’état et la localisation exacte. Il sera également nécessaire de vider les piscines de stockage du combustible usagé, au contenu entreposé dans des conditions perturbées compliquant l’opération. De découper les gigantesques structures radioactives des réacteurs. Et enfin, de stocker pour une longue période dans les conditions de sécurité les meilleures ces masses de débris radioactifs.

Un tel chantier n’a jamais eu d’équivalent et va faire appel à des ressources encore à inventer, pour un coût indéterminé et qu’il va falloir financer. Son démarrage suppose que la reprise en main de la centrale soit réalisée, ce qui est encore loin d’être le cas en dépit des progrès qui ont été accomplis. La mise en marche fonctionnelle des nouveaux systèmes de refroidissement des réacteurs, permettant l’arrêt de la production continue d’eau hautement contaminée est encore en suspens.

L’évacuation – après décontamination partielle – des masses d’eau répandues dans les sous-sols est encore problématique et de longue haleine. Enfin, ses bâtiments et structures éprouvés, la centrale reste vulnérable aux éléments : pluies tropicales, secousses telluriques… et tsunamis.

Dans l’immédiat, de mauvaises nouvelles sont égrenées au fil des jours. Des taux de contamination radioactive très élevés sont ici ou là relevés dans l’environnement ou dans l’alimentation, mettant en évidence que les zones d’évacuation ont été taillées de manière trop restrictive et sans mesures adéquates de la radioactivité et que leurs frontières ne sont pas étanches.

Plusieurs centaines de milliers de Japonais sont en conséquence condamnés à vivre dans l’incertitude et le danger, qui s’accroît à la longue, à force de l’exposition cumulée à des radio-éléments à longue durée de vie (césium). S’en tenant au démantèlement des installations de la centrale, le plan gouvernemental ne prend pas en compte cette dimension humaine.

La détection, à Tokyo même, d’un taux de trois à six fois la normale de césium dans de la viande de bœuf originaire d’une ferme de la zone comprise entre 20 et 30 kms de la centrale a créé un choc plus largement dans l’opinion, montrant que la population japonaise était dans son ensemble susceptible d’être exposée à la contamination, via la production alimentaire. Les mesures externes à l’animal avant son transport vers l’abattoir n’avaient en effet rien détecté.

Les contrôles sur les produits alimentaires, a-t-il été reconnu par les autorités, sont effectués de manière aléatoires et aucun changement n’est envisagé à ce sujet. Moins d’un pour cent de ceux-ci, provenant de la région de Fukushima, ont été contrôlés. Ce qui comprend également les produits de la mer, où l’on sait qu’une importante contamination est intervenue, se fixant au final dans la chaîne alimentaire : algues, crustacés et poissons. Enfin, si une interdiction gouvernementale empêche le transport des vaches et boeufs en dehors de la zone d’évacuation des 20 kms, rien de tel n’existe pour les porcs et les volailles.

Petit à petit, il se dessine une autre image de la catastrophe de Fukushima. L’équation économique en est aussi progressivement posée, sous le double angle de ses conséquences immédiates et à long terme. A un rythme ou à un autre, le Japon pourrait être désormais condamné à lui aussi sortir du nucléaire.

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Message Dim 10 Juil 2011 - 10:52 par Invité

Merci pour ces précisions. Donc je vais pouvoir continuer à me faire examiner la prostate sans retenue.

Amicalement
Franz

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Message Sam 9 Juil 2011 - 18:31 par Invité

Oui, l'échographie relève de la radiologie. Mais... si je prends la définition de radiologie, elle inclut toutes les techniques d'imagerie médicale. En fait, il faut savoir quelle est la technologie utilisée pour l'imagerie: échographie, radiographie, IRM, tomographie, scintigraphie. L'échographie utilise des ultrasons de basses fréquences et est sans aucun danger, ouf...! La radiographie utilise des rayons X, de même que les scanners classiques, ces faisceaux d'électrons à très hautes fréquences et énergétiques, capables que casser les molécules des tissus biologiques; ils sont de même nature que les rayonnements solaires donc ionisants et mortels pour l'Homme dans l'espace. La scintigraphie utilise des éléments radioactifs de même que la tomographie TEP donc dangereux comme les rejets de centrales nucléaires. Les IRM utilisent la résonance magnétique, je n'ai pas tout compris l'explication wiki mais elle est non invasive donc inoffensive. Le terme générique scanner désigne plusieurs technologies, la plus courante et la plus utilisée est le rayonnement X , un peu dépassée mais faut amortir ces machines importées (c'est pour cela qu'en France nous sommes sous-équipés). L'IRM cible les tissus mous tandis que les rayons X ciblent les os du squelette.

Foulques

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Message Sam 9 Juil 2011 - 12:15 par Invité

Oui, j'ai entendu cette info. Les technologies de pointe ont bien des avantages. A condition de ne pas en abuser. Au fait, l'échographie relève de la radiologie ?

Amicalement
Franz

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Message Ven 8 Juil 2011 - 19:17 par Invité

L'ASN alerte sur les dangers des scanners

On peut se faire irradié autrement!

WIDMANN PETER/TPH/SIPA
SANTE - Les radiographies et scanners exposent les patients à des rayons ionisants dépassant les doses admissibles de radioactivité...

Pour l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), «la radiologie, ça se justifie». Mercredi, l’ASN a de nouveau alerté sur l’augmentation des doses de rayons ionisants reçues par les patients qui subissent un scanner ou une radiographie. Les dernières études de l’ Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) et de l’Institut de veille sanitaire révèlent que les doses délivrées lors de ces examens médicaux ont augmenté de 47% durant les cinq dernières années. Un «souci majeur» pour l’ASN, qui souhaite que certains scanners soient remplacés par des imageries par résonance magnétique (IRM).
Pas assez d’IRM en France

Michel Bourguignon, commissaire à l’ASN, estime que chaque scanner du corps entier ou uniquement du tronc expose le patient à une dose radioactive de 20 millisieverts (mSv), soit la dose qu’un radiologue ou qu’un travailleur du nucléaire ne doit pas dépasser en un an. A partir de 100mSv, le risque de développer un cancer augmente significativement. Entre 2002 et 2007, les prescriptions de scanners ont augmenté de 38%. «Il est évident que tous ces examens sont très utiles d’un point de vue médical et que l’exposition est très différente d’une personne à une autre», a souligné Michel Bourguignon, mais l’ASN souhaite que leur usage soit raisonné.

Pour cela, il faudrait développer les IRM, qui n’émettent pas de radiations, mais dont la France manque: seulement 8,7 IRM par million d’habitant contre 20 en moyenne dans les autres pays européens. Deux fois plus chers qu’un scanner et plus récents sur le marché, les IRM pourraient pourtant remplacer certains examens de radiologie, en particulier pour éviter d’exposer les enfants aux rayons ionisants. Afin d’aider les médecins à prescrire l’examen le plus adapté, l’ASN va mettre à leur disposition un guide du bon usage de l’imagerie médicale. Consultable en ligne dès 2012, il devrait permettre d’éviter des scanners inutiles ou d’en remplacer quelques uns par des IRM. A condition de ne pas être pressé: on compte en moyenne un mois d’attente pour passer un IRM.

Quand j'ai été opéré en 2004, j'ai été radiographié un bon nombre de fois, histoire de faire chauffer la caisse enregistreuse. Vais-je y survivre?

foulques

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