Tunisie: circulez il y a rien à voir...
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17012011
Tunisie: circulez il y a rien à voir...
«C'est un véritable putsch, les Tunisiens sont furieux»
Après l'opposant historique tunisien Moncef Marzouki dénonçant une «mascarade», c'est au tour de l'avocate tunisienne et militante des droits de l'homme, Radhia Nasraoui, de monter au front depuis Tunis contre un gouvernerment d'union nationale qu'elle juge «illégitime».
Ce lundi après-midi, Mohammed Ghannouchi, dernier Premier ministre du président tunisien déchu Ben Ali, a en effet annoncé la formation d'un gouvernement d'union nationale chargé de gérer le pays jusqu'à la tenue de prochaines élections présidentielle et législatives. Celles-ci auront lieu dans un délai de 6 mois.
Le Premier ministre a également annoncé la libération de tous les prisonniers d'opinion, la «liberté totale d'information» et la levée de l'interdiction d'activité de toutes les ONG, dont la Ligue tunisienne des droits de l'Homme.
Au sein du nouveau gouvernement qui va devoir assurer la transition démocratique, pas moins de huit membres de l'ancien gouvernement Ben Ali viennent d'être reconduits, qui plus est, à des postes clefs. Parmi eux, le Premier ministre, le ministre des Affaires étrangères Kamel Morjane et celui de l'Intérieur, Ahmed Kriaâ.
Le cabinet d'union nationale comporte toutefois trois chefs de partis politiques de l'ancienne opposition. Il s'agit de Ahmed Ibrahim, chef du mouvement Ettajdid (ex-communiste), à l'Enseignement supérieur et à la recherche scientifique, Mustapha Ben Jaafar qui dirige le Front démocratique pour le travail et les libertés (FDTL), à la Santé. Ainsi que l'opposant Néjib Chebbi, chef historique du Parti démocratique progressiste (PDP).
Ce dernier, réagissant aux critiques sur la composition de ce gouvernement de transition déclarait ce lundi sur Europe 1: «C'est une équipe de coalition nationale, faite de trois composantes, avec des ministres de l'ancien gouvernement connus pour leur compétence et leur probité, des membres de l'opposition (...) et des personnalités indépendantes rayonnantes».
Après l'opposant historique tunisien Moncef Marzouki dénonçant une «mascarade», c'est au tour de l'avocate tunisienne et militante des droits de l'homme, Radhia Nasraoui, de monter au front depuis Tunis contre un gouvernerment d'union nationale qu'elle juge «illégitime».
Ce lundi après-midi, Mohammed Ghannouchi, dernier Premier ministre du président tunisien déchu Ben Ali, a en effet annoncé la formation d'un gouvernement d'union nationale chargé de gérer le pays jusqu'à la tenue de prochaines élections présidentielle et législatives. Celles-ci auront lieu dans un délai de 6 mois.
Le Premier ministre a également annoncé la libération de tous les prisonniers d'opinion, la «liberté totale d'information» et la levée de l'interdiction d'activité de toutes les ONG, dont la Ligue tunisienne des droits de l'Homme.
Au sein du nouveau gouvernement qui va devoir assurer la transition démocratique, pas moins de huit membres de l'ancien gouvernement Ben Ali viennent d'être reconduits, qui plus est, à des postes clefs. Parmi eux, le Premier ministre, le ministre des Affaires étrangères Kamel Morjane et celui de l'Intérieur, Ahmed Kriaâ.
Le cabinet d'union nationale comporte toutefois trois chefs de partis politiques de l'ancienne opposition. Il s'agit de Ahmed Ibrahim, chef du mouvement Ettajdid (ex-communiste), à l'Enseignement supérieur et à la recherche scientifique, Mustapha Ben Jaafar qui dirige le Front démocratique pour le travail et les libertés (FDTL), à la Santé. Ainsi que l'opposant Néjib Chebbi, chef historique du Parti démocratique progressiste (PDP).
Ce dernier, réagissant aux critiques sur la composition de ce gouvernement de transition déclarait ce lundi sur Europe 1: «C'est une équipe de coalition nationale, faite de trois composantes, avec des ministres de l'ancien gouvernement connus pour leur compétence et leur probité, des membres de l'opposition (...) et des personnalités indépendantes rayonnantes».
Mister Cyril- Nombre de messages : 2391
Date d'inscription : 15/08/2008
Localisation : Région parisienne
Tunisie: circulez il y a rien à voir... :: Commentaires
Dette : Moody's abaisse la note souveraine de la Tunisie
L'agence de notation Moody's Investors Service a annoncé, mercredi 19 janvier, qu'elle avait abaissé d'un cran la note de la Tunisie en raison des incertitudes économiques et politiques qui pèsent sur le pays, la dégradant de "Baa2" à "Baa3". Moody's pourrait ne pas s'arrêter là, dans la mesure où la perspective d'évolution de cette note est désormais "négative".
L'agence a également abaissé la note de la Banque centrale à "Baa3" avec une perspective négative. La note "Baa3" est octroyée par Moody's à des "émetteurs de qualité moyenne mais capables de faire face au paiement" de leur dette. C'est la plus faible note possible pour les émetteurs considérés comme fiables.
L'agence justifie sa décision par "l'instabilité du pays, due au récent changement inattendu du régime, résultant d'une crise politique qui a débuté par des émeutes sociales". Elle relève aussi la poursuite des troubles et la situation politique "qui mettent en danger la stabilité du pays". Avant Moody's, deux autres agences de notation, Standards and Poor's et Fitch, avaient indiqué de leur côté envisager d'abaisser la note de la Tunisie.
"Moody's met en garde contre le prolongement d'une crise qui serait potentiellement dommageable pour l'économie du pays, étant donné sa dépendance envers le secteur du tourisme et les investissements étrangers", explique Aurélien Mali, analyste de l'agence. Les événements récents "vont affecter les recettes fiscales et la croissance en 2011", ajoute-t-il.
La dette de la Tunisie ne devrait pas dépasser 39 % de son produit intérieur brut à la fin de 2010, contre 55,6 % en 2003, et le pays devrait afficher une croissance de 3,8 % en 2010 après avoir atteint 3,1 % en 2009, relève également Moody's.
L'agence de notation Moody's Investors Service a annoncé, mercredi 19 janvier, qu'elle avait abaissé d'un cran la note de la Tunisie en raison des incertitudes économiques et politiques qui pèsent sur le pays, la dégradant de "Baa2" à "Baa3". Moody's pourrait ne pas s'arrêter là, dans la mesure où la perspective d'évolution de cette note est désormais "négative".
L'agence a également abaissé la note de la Banque centrale à "Baa3" avec une perspective négative. La note "Baa3" est octroyée par Moody's à des "émetteurs de qualité moyenne mais capables de faire face au paiement" de leur dette. C'est la plus faible note possible pour les émetteurs considérés comme fiables.
L'agence justifie sa décision par "l'instabilité du pays, due au récent changement inattendu du régime, résultant d'une crise politique qui a débuté par des émeutes sociales". Elle relève aussi la poursuite des troubles et la situation politique "qui mettent en danger la stabilité du pays". Avant Moody's, deux autres agences de notation, Standards and Poor's et Fitch, avaient indiqué de leur côté envisager d'abaisser la note de la Tunisie.
"Moody's met en garde contre le prolongement d'une crise qui serait potentiellement dommageable pour l'économie du pays, étant donné sa dépendance envers le secteur du tourisme et les investissements étrangers", explique Aurélien Mali, analyste de l'agence. Les événements récents "vont affecter les recettes fiscales et la croissance en 2011", ajoute-t-il.
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