cybermaquis
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

démondialisation ou alter- mondialisation ?

Page 2 sur 3 Précédent  1, 2, 3  Suivant

Aller en bas

13062011

Message 

démondialisation ou alter- mondialisation ? - Page 2 Empty démondialisation ou alter- mondialisation ?




La démondialisation, un concept superficiel et simpliste

Edition : Les invités de Mediapart

Geneviève Azam, Jacques Cossart, Thomas Coutrot, Jean-Marie Harribey, Michel Husson, Pierre Khalfa, Dominique Plihon, Catherine Samary et Aurélie Trouvé, membres du Conseil scientifique d'Attac, s'inquiètent de la fortune rencontrée par la «démondialisation», qui induirait la suspension des logiques de coopération nécessaires au progrès des droits sociaux sans résoudre aucune des crises actuelles.

---------------

puceinvite.jpgLa violence de la crise mondiale et l'échec des politiques néolibérales aggravées font fuser de partout des propositions en apparence iconoclastes. La mondialisation néolibérale reposant sur la libre circulation des capitaux et la financiarisation du monde, les désastres provoqués par ces politiques ont suscité l'émergence à la fin des années 1990 d'un mouvement initialement qualifié par les médias d'«antimondialiste», qui, en mûrissant, s'est lui-même rebaptisé «altermondialiste». Mais l'apparition récente de la thématique de la «démondialisation» risque de nous ramener beaucoup plus de dix ans en arrière.

La «démondialisation» est un concept à la fois superficiel et simpliste. Superficiel parce que, à la racine de la financiarisation mondialisée, il y a les décisions de forces sociales et de gouvernements nationaux, décidés à remettre en cause partout les droits sociaux. L'oligarchie n'est pas étrangère, l'ennemi n'est pas le travailleur chinois. Simpliste car les réponses à la crise nécessitent «plus de mondialisation» dans certains domaines et «moins de mondialisation» dans d'autres, mais exigent surtout une mutation radicale de la logique même de la mondialisation (alter-mondialisation)...

D'un côté, il faut évidemment réduire les flux de marchandises et de capitaux, et relocaliser les systèmes productifs. Pour des motifs sociaux: stopper la concurrence entre travailleurs et paysans du monde, valoriser la diversité des savoirs et des pratiques sociales, nourrir les populations et assurer la souveraineté alimentaire. Pour des motifs écologiques: réduire les émissions de CO2, diminuer la pression sur les ressources naturelles et leur pillage. Pour des motifs politiques: retrouver des formes de démocratie proche des citoyens.

Mais, de l'autre, il faut plus de coopération européenne et mondiale dans bien des domaines à mutualiser: sauvegarde des écosystèmes, gestion et répartition des ressources rares qui font partie des biens communs (eau, terre, énergie, alimentation, savoirs, techniques, médicaments...), mondialisation des droits sociaux par l'application des conventions de l'Organisation internationale du travail... Les révolutions arabes, leur écho en Europe et ailleurs, montrent à nouveau la nécessité de l'internationalisation des luttes, portées partout par les mêmes aspirations à la justice et à la démocratie. Ce n'est pas «la mondialisation» que nous rejetons, mais la mondialisation néolibérale et capitaliste, telle qu'elle est organisée par les intérêts des firmes multinationales, les «marchés» et les grandes puissances.

Nous affirmons qu'il faut en finir avec cette idée absurde selon laquelle le FN poserait les bonnes questions (contre le «mondialisme») mais n'apporterait pas les bonnes réponses. Le FN ne propose pas les bonnes réponses parce qu'il ne pose pas les bonnes questions. Le retour à des régulations essentiellement nationales ne résoudrait aucun des problèmes qui se posent aujourd'hui à nous.

La crise sociale? Le chômage incompressible, la précarité généralisée, la destruction progressive du droit du travail, de la protection sociale et des services publics au sein des pays développés, ne sont pas d'abord imputables aux pays émergents mais aux politiques systématiques amorcées à la fin des années 1970 lorsque les classes dominantes ont entrepris de rétablir la rentabilité des capitaux. L'effondrement de la part salariale dans la valeur ajoutée s'est produit pendant la décennie 1980, bien avant que la Chine devienne l'atelier du monde. On ne renversera pas le dogme de la «création de valeur pour l'actionnaire» en commençant par des droits de douane contre la Chine mais par une redistribution des richesses dans nos pays et entre pays. La réduction des inégalités passe au plan mondial par l'annulation des dettes des pays pauvres et la reconnaissance de la dette écologique; à l'échelle européenne, par l'instauration de véritables transferts budgétaires vers les pays moins développés; au plan national, par une réforme fiscale instaurant un revenu maximum et une forte progressivité de l'impôt. La «démondialisation» n'apporterait rien à l'affaire.

La crise européenne? Certains économistes de gauche pensent que la solution passe par une sortie de l'euro et une dévaluation du franc retrouvé. Le FN rebondit sur ces propositions, adoptant le scénario et même le tempo proposés. Nous pensons que ces projets ne peuvent qu'accentuer les difficultés au lieu de les résoudre. Une monnaie nationale ne protège ni du néolibéralisme, ni de la spéculation, ni du productivisme: a-t-on vu quelque gouvernement britannique s'opposer au néolibéralisme du fait qu'il disposait de la livre sterling? Le franc, la livre ou la lire étaient-ils des boucliers contre les attaques spéculatives? Et le capitalisme appuyé sur les «États souverains» n'a-t-il pas produit un modèle de consommation destructeur, pillé les pays du Sud et creusé la dette écologique du Nord? La Banque de France, qui ne fait plus d'avances au Trésor public depuis 1973, mènerait-elle par nature une politique plus sociale que la Banque centrale européenne?

Surtout, à l'heure d'une crise aussi grave, le déferlement de politiques unilatérales tournerait le dos définitivement à une coopération entre les peuples. Une dévaluation unilatérale ne ferait qu'enclencher des mesures de rétorsion et une aggravation de la guerre économique entre pays européens. Au moment où les convergences des résistances et des initiatives populaires mettent au contraire en évidence la nécessité de décisions européennes fortes en matière de fonds tournés vers la recherche, l'éducation, la santé de base, les grandes infrastructures de transports publics, la transition énergétique...

Les partisans de la démondialisation présentent celle-ci comme la condition d'une réindustrialisation. Mais un véritable projet émancipateur ne peut se contenter de vouloir réindustrialiser sans examiner le contenu des projets industriels pour qu'ils s'insèrent dans une reconversion d'ensemble du modèle de développement. Il est impossible de revenir au capitalisme d'après-guerre, fondé sur des gains de productivité très élevés désormais hors d'atteinte et sur le pillage des ressources non renouvelables, surtout dans le Tiers-monde.

Nous ne croyons pas que le retour au national résoudrait la crise de la démocratie car celle-ci est profondément enracinée dans des mécanismes qui, y compris au niveau national, écartent les citoyens des décisions qui les concernent. La démocratie doit se construire partout où les pouvoirs de décisions déterminent notre existence, c'est-à-dire du local au mondial, même si évidemment le niveau national garde toute son importance.

S'il est urgent de «révolutionner» la maison Europe, il faut commencer par le commencement: s'attaquer au pouvoir du capital en restreignant sa liberté de mouvement, refonder la fiscalité, les services publics, la protection sociale, le travail décent; s'attaquer au productivisme et à ses variantes. Les mobilisations sociales contre l'austérité qui montent en Europe sont un levier pour engager une véritable transformation de la société. Il sera alors nécessaire, pour le ou les gouvernements voulant rompre avec le néolibéralisme, de briser le carcan des traités européens, au besoin en menaçant de faire voler en éclats cet euro-là, de manière concertée avec d'autres peuples et mouvements sociaux. Mais cela n'aura aucunement le même sens que le repli national qui se profile derrière la notion de démondialisation.

Nous tirons la sonnette d'alarme parce que les politiques d'austérité, aggravant la crise, mènent les sociétés au bord de l'explosion: Grèce, Portugal, Espagne, Irlande. Demain, Belgique, Italie, France? C'est dans ces moments d'extrême tension que les politiques brunes se fraient un chemin sous les déguisements les plus divers. La guerre commerciale et monétaire aggraverait la concurrence entre les États et détruirait l'idéal de solidarité que doit porter tout projet progressiste. Qui osera proposer la démondialisation et le repli national aux participants du Forum social mondial, aux jeunes en lutte sur la Place Tahrir ou à la Puerta del Sol? Bien au contraire, la conquête nécessaire de la souveraineté démocratique au plan national doit s'articuler à la construction de mouvements sociaux et citoyens européens et internationaux, qui seuls permettront d'éviter que les conflits sociaux ne soient détournés vers des logiques de rivalités nationales et identitaires.


http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/060611/la-demondialisation-un-concept-superficiel-et-s


Dernière édition par brusyl le Jeu 27 Oct 2011 - 2:00, édité 1 fois
brusyl
brusyl
Admin

Nombre de messages : 3110
Date d'inscription : 17/07/2008

Revenir en haut Aller en bas

Partager cet article sur : reddit

démondialisation ou alter- mondialisation ? :: Commentaires

avatar

Message Ven 17 Juin 2011 - 16:10 par Invité


country skinner, tu dis :

"Vous êtes libre de voter pour qui vous voulez, cela n'a aucune importance puisque c'est le marché et non le Parlement qui décide de tout"

Certes. Encore que l'on puisse dire que ce n'est pas le marché qui s'occupe de tout mais le parlement qui est au service du marché. Partons de cet état de fait. Tu en conclues, si j'ai bien compris : "Ce qui est vain (sans effet, inutile, stér"ile), ce serait donc de débattre comment l'action politique parlementariste peut s'opposer efficacement à la main mise économique sur le pouvoir".

Ceci semble fonder ton point de vue : "le pouvoir politique sera exercé indépendamment des pressions économiques (libérales évidemment) le jour où le citoyen ne délèguera plus son pouvoir (pour cinq ans ou pour cinq jours) mais l'exercera directement."

Pourquoi pas. Allons-y. Je suis bien d'accord que la démocratie ne peut pas se limiter à la mili seconde durant laquelle tu glisse ton bulletin dans l'urne. Mais tu proposes de te passer de cet acte furtif, apparemment bien inutile pour le remplacer par l'engagement de chacun. Et cela doit s'installer à quel échelon ? Au niveau de ton quartier ? De ta commune ? De la France ? Ou mondial ? Et tu pense que le citoyen va ainsi pouvoir imposer sa volonté au marché ? A l'économie planétaire dématérialisée ? Tu vois cela suivant des initiatives individuelles ou collectives ? Comment pourront-elles s'organiser et s'exprimer ? Je n'exige pas que tu te perdes dans les détails mais les grandes lignes me suffiraient.

Amicalement
Franz

Revenir en haut Aller en bas

country skinner

Message Ven 17 Juin 2011 - 13:35 par country skinner

Bru a écrit:« Tant que"... donc, à contrario, cela signifie que lorsque notre régime politique ne se limitera plus à organiser un vote tous les cinq ans, il aura alors les moyens de se libérer du pouvoir économique. imparable
Je ne saisis pas le sens de ton renversement logique : J'ai écrit "Tant que le citoyen" pas "tant que le pouvoir politique"... Donc la contraposition logique, c'est que le pouvoir politique sera exercé indépendamment des pressions économiques (libérales évidemment) le jour où le citoyen ne délèguera plus son pouvoir (pour cinq ans ou pour cinq jours) mais l'exercera directement.
Le parlementarisme est un appareil idéologique d'état, le "bipartisme" généralisé dans nos démocraties étant l'illustration ultime de cette pression idéologique. Et quand une idéologie fonctionne bien, tout le monde trouve son discours "évident" et "naturel". Les "politiques" ne peuvent donc rien faire contre la "réalité économique" (libérale fo' sho')
Ce qui est vain (sans effet, inutile, stérile), ce serait donc de débattre comment l'action politique parlementariste peut s'opposer efficacement à la main mise économique sur le pouvoir. Mais tant que le citoyen se pose ce genre de question, et ne remet surtout pas en cause le rôle idéologique des partis et du parlement, les propriétaires des moyens économiques n'ont pas de souci à se faire, leurs intérêts seront soigneusement préservés par les "représentants du peuple"

Vous êtes libre de voter pour qui vous voulez, cela n'a aucune importance puisque c'est le marché et non le Parlement qui décide de tout

Quand tu as un écheveau de laine qui est devenu inutilisable parce que tout emmêlé, tu ne le démêleras pas en tirant sur un seul bout, parole de bonne femme !
La vraie question est : Si l'écheveau est en permanence emmêlé, QUI fait en sorte qu'il le reste, POURQUOI et COMMENT s'y prend-t-il (sur ce dernier point, par le discours idéologique : un écheveau est par nature emmêlé) ? Quand j'essayais d'expliquer le principe de la critique déconstructiviste à ma pauvre maman, elle répondait : Pendant que je tricote, je pense pas...


Revenir en haut Aller en bas

avatar

Message Ven 17 Juin 2011 - 12:07 par Invité

brusyl a écrit:Nan vraiment, il ne me semble pas que le débat soit aussi vain que tu le dis. Ce débat n'est pas à une seule entrée . Quand tu as un écheveau de laine qui est devenu inutilisable parce que tout emmêlé, tu ne le démêleras pas en tirant sur un seul bout, parole de bonne femme !

Non, il n'est pas vain puisque d'autres ne le voient pas comme cela. C'est de cette divergence que j'aimerai bien causer. Juste pour comprendre par quel cheminement ça peut passer chez eux.

Amicalement
Franz

Revenir en haut Aller en bas

brusyl

Message Ven 17 Juin 2011 - 11:59 par brusyl

Salut country, contente de te relire grosse feignasse !

Tu écris : le pouvoir "politique" dépendant toujours de la main mise économique tant que l'intervention du citoyen se résume à voter tous les cinq ans pour choisir ses nouveaux maitres.

«  Tant que"...   donc, à contrario, cela signifie que lorsque notre régime politique ne se limitera plus à organiser un vote tous les cinq ans, il aura alors les moyens de se libérer du pouvoir économique. imparable.
Et que c'est donc pour cela qu'il faut se battre pour restaurer, pour instaurer plutôt une démocratie digne de ce nom. A l'échelon mondial, c'est foutu, à l'échelon européen c'est fortement compromis (quand on lit les plaidoyers de l'ex futur président de la république DSK ou de Trichet sur la nécessité d'un renforcement de la gouvernance économique de l'europe en nommant des « super-ministres » ou de super structures technocratiques, quand on lit ce que nous prévoit le pacte pour l'euro, on peut effectivement s'interroger sur la nature profondément antidémocratique de cet échelon)
Reste donc l'échelon national, le seul capable de rassembler idéologiquement, culturellement, structurellement une revendication de masse en faveur de la démocratie et de l'organiser.

Nan vraiment, il ne me semble pas que le débat soit aussi vain que tu le dis. Ce débat n'est pas à une seule entrée . Quand tu as un écheveau de laine qui est devenu inutilisable parce que tout emmêlé, tu ne le démêleras pas en tirant sur un seul bout, parole de bonne femme !

Revenir en haut Aller en bas

country skinner

Message Ven 17 Juin 2011 - 10:47 par country skinner

De passage je m'immisce (j'adore)
Votre débat me fait penser au sexe des anges (comme dit Bru, pas taper tout de suite) :

Politique versus economique : Débat idéologique stérile, le pouvoir "politique" dépendant toujours de la main mise économique tant que l'intervention du citoyen se résume à voter tous les cinq ans pour choisir ses nouveaux maitres. Et tant qu'on ne porte pas la lumière de la réflexion sur le fonctionnement du marché comme concurrence de tous contre tous et sur celui du salariat comme contrat de subordination. J'aime beaucoup sous cet aspect par exemple les "écologistes" (je vais me faire plein de copains là) qui se demandent encore et encore pourquoi les gens sont si méchants envers leur planète (jemenfoutisme, bêtise, lucre, avidité, damnation originelle... ?) mais jamais ce qui les rend tels...

Analyse globale versus analyse détaillée : Que vaut une réflexion qui perd son sens quand on l'analyse en détail ? Jusqu'à Nietzsche, l'esprit métaphysicien qui avait accaparé le champ philosophique a soutenu qu'une réflexion fragmentée était illégitime en ce que non pertinente pour parler de l'Etre comme totalité signifiante. Et si le dogmatisme ne pouvait prospérer que dans le cadre d'une pensée systémique ?
"Ca fait frémir non ? Faut savoir dire stop" (R.I. Mogard in "Mettre un frein à l'immobilisme" - spécial dédicace au palmipède saucissonneur)

Revenir en haut Aller en bas

avatar

Message Jeu 16 Juin 2011 - 16:24 par Invité

Foulques Deletang a écrit:Sur ce sujet, je n'ai pas envie de ramasser les morceaux.

Certes, mais de mon côté, je n'ai rien haché ni saucissonné. Juste posé une question.

Amicalement
Franz

Revenir en haut Aller en bas

avatar

Message Jeu 16 Juin 2011 - 16:22 par Invité

Donald, suis d'accord, on n'est pas sortis du tunnel. Pour Lordon, j'avoue que je suis parfois largué. A remarquer que, quans je les comprends, je ne suis pas toujours d'accord avec lui et encore moins avec Sapir.

Amicalement
Franz

Dernière édition par Franz le Jeu 16 Juin 2011 - 16:26, édité 1 fois

Revenir en haut Aller en bas

avatar

Message Mer 15 Juin 2011 - 22:30 par Invité

J'espère que vous avez regardé l'émission sur la 3 ("Pièces à conviction") à propos de la spéculation sur l'alimentation.
Bienvenue Poussinet, je me sens si seul contre le dernier nouveau et la dame qui est dans l'enseignage. Je laisse une fote comme porte de sortie pour Arié, youhou, t'es où le dinosaure?
Pour de vrai, je répondrai demain, c'est l'heure de ma lecture papier.

Bonne nuit.

Foulque le réchin

Revenir en haut Aller en bas

avatar

Message Mer 15 Juin 2011 - 22:08 par Invité

Foulques
"Si tu veux croire que les politiques peuvent maîtriser l'économie, libre à toi, moi j'ai donné mon avis que j'ai justifié."

Aïe, je perds pied. Cet échange est en train de partir en quenouille. Ou, alors, des réponses m'ont échappé. Pas vu passer ton avis sur la possibilité ou non que le politique reprenne la main sur l'économique. Entendons-nous sur ce point. Il ne s'agit pas que l'économie soit planifiée. Mais qu'elle se conforme à un certain nombre de règles et se mette au service des citoyens et non l'inverse. Autrement dit qu'elle cesse d'être une force qui impose sa logique propre, ce qui est le fondement du marché libre et non faussé. Au final qu'elle n'ait plus la possibilité de mettre le politique à son service.

Tu as le droit d'avoir un autre point de vue. Mais avec un minimum d'arguments quand même.

Amicalement
Franz

Revenir en haut Aller en bas

Mister Cyril

Message Mer 15 Juin 2011 - 22:06 par Mister Cyril

Excusez-moi de m'immiscer dans votre débat, mais il ne fait de doutes à personne (du moins ici) de la primauté quasi-absolu de l'économique sur le politique, mais vu que ces "lois économiques" ne sont que des décisions humaines et pas des propriétés physiques, elles ne peuvent point être irréversibles. La main invisible, le cercle vertueux, la fin de l'Histoire ne sont que des fables pour citoyens pré-pubères et si parfois ces forces considérables semblent définitivement victorieuses ce n'est que dans la cadre d'une représentation politique élective. Ce géant au pied d'argile humidifié vacille mais il tombera d'autant plus facilement que les modes de contestations se multiplieront pour imposer les volontés du plus grand nombre en terme d'économie, de politique et de démocratie et couper les réseaux traditionnels que représentent les institutions officielles et les partis classiques.

Démondialiser, alter-mondialiser...j'avoue que je n'ai pas tranché...mais se résigner, jamais, rien n'est humainement irréversible!

(tiens Bru j'ai réussi à faire un peu plus de 3 lignes et sur un sujet pareil ne pas utiliser les mots Capitalisme, révolution ou socio-traitres...dur, dur!)

Revenir en haut Aller en bas

avatar

Message Mer 15 Juin 2011 - 21:53 par Invité

Foulques Deletang a écrit:
Franz a écrit:
Foulques,
"C'est aveu d'impuissance venant d'un nabot à l'ego hypertrophié montre seulement que le politique subit la météo l'économie sans l'influencer et c'est là l'erreur majeure des thèses de Sapir"

OK. Ca n'était pas aussi clair. Et personne ne nie ce constat. Mais cela signifie-t-il que l'économie l'a définitivement emporté sur le politique ? On en revient toujours à ma queston lancinante...

Amicalement
Franz

La prochaine fois que je trouve un article qui en parle , je le mettrai ici, mais ils ne sont pas nombreux car pour un journaliste , c'est la fin des ambitions pour accéder aux hautes sphères. La prééminence de l'économique est patente depuis le 1er choc pétrolier 1973.

Pour ton précédent mail, effectivement les réponses sont très longues et ne seront affinées que par morceaux au fil des discussions.
Y a tjs des raisons d'espérer à condition de ne pas être trop pressé(e).

Ave

Je ne te demande pas de trouver des articles qui avouent la primauté de l'économique sur le politique. C'est une évidence et même Lordon le dit. Mais de me dire si, de ton point de vue, ceci est irréversible ou non. Juste pour savoir si on transforme ce forum en forum de pêche à la ligne ou d'échange de recettes de cuisine.

Amicalement
Franz

Revenir en haut Aller en bas

avatar

Message Mer 15 Juin 2011 - 21:49 par Invité

"A ceux qui veulent du Sapir, en voilà: Jacques Sapir : "On pourrait imaginer de renationaliser Air France" 7"

M'en fout de Sapir. Juste savoir comment tu vois les solutions.

Ceci dit, prétendre que renationaliser Air-France, c'est revenir à l'URSS, c'est de la même eau que les Républicains qui prétendent que la sécurité sociale relève du collectivisme marxiste. Je ne me souviens pas que la France fut un régime communiste au temps où Air France était entreprise nationale. Merci de présenter un autre argument que de te contenter de dire que, puisque ça vient de Sapir sa sent pas bon

C'est pas fini cette crise d'angoisse ? Les Rouges sont partis, tu peux sortir ;°))

Amicalement
Franz

Dernière édition par Franz le Mer 15 Juin 2011 - 22:09, édité 1 fois

Revenir en haut Aller en bas

avatar

Message Mer 15 Juin 2011 - 21:08 par Invité

Ps: il y a en ce moment sur la 3, un reportage sur la spéculation agricole. ce mercredi à 20h30

Revenir en haut Aller en bas

avatar

Message Mer 15 Juin 2011 - 17:08 par Invité

Franz a écrit:
Foulques,
"C'est aveu d'impuissance venant d'un nabot à l'ego hypertrophié montre seulement que le politique subit la météo l'économie sans l'influencer et c'est là l'erreur majeure des thèses de Sapir"

OK. Ca n'était pas aussi clair. Et personne ne nie ce constat. Mais cela signifie-t-il que l'économie l'a définitivement emporté sur le politique ? On en revient toujours à ma queston lancinante...

Amicalement
Franz

La prochaine fois que je trouve un article qui en parle , je le mettrai ici, mais ils ne sont pas nombreux car pour un journaliste , c'est la fin des ambitions pour accéder aux hautes sphères. La prééminence de l'économique est patente depuis le 1er choc pétrolier 1973.

Pour ton précédent mail, effectivement les réponses sont très longues et ne seront affinées que par morceaux au fil des discussions.
Y a tjs des raisons d'espérer à condition de ne pas être trop pressé(e).

Ave

Revenir en haut Aller en bas

avatar

Message Mer 15 Juin 2011 - 16:52 par Invité

A ceux qui veulent du Sapir, en voilà: Jacques Sapir : "On pourrait imaginer de renationaliser Air France" 7
.
Pétition Air France-Airbus : "Il faudra revenir à des formes de protectionnisme"
"Jacques Sapir, économiste, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, réagit à la pétition signée par 144 députés pour obliger Air France à choisir Airbus pour l'achat d'une centaine d'avions, notamment des longs courriers....Alire sur le lien.

Sapir ne s'est pas coupé du communisme soviétique pourtant défunt.
==============================================================
Dans un autre registre, celui de l'isolation souveraine, un autre article in extenso:

Dépêche AFP : France/Internet: piste du CNN pour taxer les grands groupes étrangers

Le Conseil national français du numérique (CNN) a proposé mercredi des pistes pour faire contribuer au financement de l'Etat les grands groupes étrangers, établis fiscalement hors de France mais qui tirent des revenus significatifs de leur activité internet sur le sol français.

L'Assemblée nationale a voté vendredi la suppression de la taxe sur l'achat d'espace publicitaire en ligne, dite "taxe Google", qui avait été votée à l'initiative du Sénat fin 2010 avec les réserves du gouvernement.

Cette taxe "était difficile à mettre en oeuvre et ne remplissait pas son objectif dès lors que seules les PME françaises y étaient assujetties. Elle venait frapper un secteur économique qu'il faut au contraire développer", a estimé le CNN dans un communiqué.

Installé fin avril, le Conseil national du numérique est composé de 18 membres --représentants des opérateurs télécoms, du secteur des logiciels ou dirigeants de sociétés internet-- et est censé améliorer le dialogue entre le secteur numérique et les autorités.

S'il salue le vote de l'Assemblée, le Conseil reconnaît toutefois "la justesse de la question posée, à savoir faire contribuer au financement de l'Etat et de ses réseaux de grands groupes étrangers, établis fiscalement hors de France mais ayant une activité significative en France".

Il propose ainsi la création en Europe d'un nouveau statut, celui "d'établissement virtuel stable", qui reconnaîtrait aux acteurs internationaux "une activité et des revenus permanents générés par leur activité, en servant de base à leur taxation à l'impôt sur les sociétés".

Dans ce débat récurrent sur le financement des réseaux pour les adapter aux flux sans cesse croissants, les opérateurs estiment que c'est aux fournisseurs de contenus --Google, YouTube, DailyMotion, Facebook-- de mettre la main au portefeuille car ils contribuent à la congestion du réseau par leurs activités gourmandes en bande passante.

Le CNN suggère également un "rééquilibrage du coût pour l'Etat des avantages dont les entreprises étrangères peuvent bénéficier en France (tel le crédit impôt recherche) et les recettes ou l'absence de recettes liées à la taxation des revenus générés par l'exploitation des innovations subventionnées par l'Etat".

Enfin, il avance l'instauration d'une "redevance" sur l'usage des réseaux internet, "afin de contribuer au financement des infrastructures", basée sur le volume des données transportées, "indépendamment de la nature des données".

Ces "premières propositions alternatives" à la taxe Google ont été remises aux autorités et constituent un "socle de travail" que le CNN espère voir déboucher sur des recommandations pour l'automne 2011.
© 2011 AFP

Je fais remarquer que l'amendement Copé exonérant les filiales étrangères de l'impôt sur les bénéfices et qui coute 10 Mds€/an soit plus que les déficits cumulés de l'Assurance maladie, retraite, famille est une véritable exhortation à la délocalisation.

Revenir en haut Aller en bas

avatar

Message Mer 15 Juin 2011 - 16:46 par Invité


Foulques,
"C'est aveu d'impuissance venant d'un nabot à l'ego hypertrophié montre seulement que le politique subit la météo l'économie sans l'influencer et c'est là l'erreur majeure des thèses de Sapir"

OK. Ca n'était pas aussi clair. Et personne ne nie ce constat. Mais cela signifie-t-il que l'économie l'a définitivement emporté sur le politique ? On en revient toujours à ma queston lancinante...

Amicalement
Franz

Revenir en haut Aller en bas

avatar

Message Mer 15 Juin 2011 - 16:42 par Invité

Foulques, peut-être suis-je trop sérieux. Mais là on reste à la surface. J'aurai aimé que tu me répondes à ma question. Même si tu a besoin de plus de temps pour le faire. Il me semble que l'on touche quand même à ce qui concerne notre raison de nous intéresser à la politique. S'agit pas de pondre un programme. Mais de dire pour quel programme tu voterais éventuellement si celui-ci existait. Dire qu'untel dit n'importe quoi en économie sous entend que tu as une petite idée de que devrait être celle-ci. Rien ne presse. Pour 2012, c'est de toute façon râpé.

Amicalement
Franz

Revenir en haut Aller en bas

avatar

Message Mer 15 Juin 2011 - 16:22 par Invité

Sylvie et François, on s'embrasse! je ne suis point mort. Je voudrai cependant dire que mes réfutations de Sapir et ses acoolytes (E.Todd est démographe et nul en économie) ne sont pas liées au fait qu'elles font le lit du FN qui opportuniste le transforme en Nationalisme avec exclusion des étrangers mais qu'elles sont fausses. Si un jour le FN devait gouverner le pays, je deviendrai blogger anti-fasciste et si l'occasion m'en est donné, j'essaierai d'en tuer un ou deux pour accéder au Paradis des chrétiens. L'Autriche a fait l'expérience de l'extrême-droite, elle y a survécu et s'est ensuite empressée d'entrer dans l'UE pour rompre son isolement diplomatique et économique car dans l'économie capitaliste, les lobbies juifs sont hyper-actifs. Le FN : no problème mais il interfère négativement dans l'expression du suffrage universel même réduit à sa portion congrue.

Revenir en haut Aller en bas

avatar

Message Mer 15 Juin 2011 - 12:15 par Invité

Franz a écrit:Foulques, je ne vois pas comment on peut discuter avec toi si ça te met dans un tel état. Tu n'entends aucun argument, considérant que ton point de vue est la sagesse et les autres l'absurdité. Là je renonce.

Remarques que Sarkozy a aussi annoncé la disparition des paradis fiscaux et autres calebredaines. Entre le discours et ce qu'il fera, il y a de la marge. Etant donné qu'il peut dire tout et son contraire, défendre la veuve d'une main et gorger l'orphelin de l'autre, je ne vois pas en quoi il peut faire avancer cette discussion.

Amicalement
Franz

D'avoir bcp protesté sur M2 contre les conclusions mensongères du trio Pinsolles, Sapir, Lordon ne m'incite pas à persister. Ca ne me rend pas malade, je dis sans moi.
Le débat sur la démondialisation risque de peser sur la présidentielle de 2012 à commencer par la primaire socialiste. Sapir en bon opportuniste a surfé sur le terme en vogue pour vendre un livre et passer ses idées surannées. Ce terme contient toute la démagogie nécessaire pour en faire un succès populaire ce qu'a bien vu Attac; la riposte de Sapir est de dénigrer Attac, que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam et dont je me garderai bien de parler et ce d'autant plus que le sujet est la démondialisation. Libre à toi de parler d'Attac que tu connais mais je ne peux pas en parler.
Dans le sens populaire, la démondialisation ne peut être que le contraire de la mondialisation qui s'est assimilée dans les pays occidentaux à délocalisations synonymes de fermetures d'usines, concurrence débridée vers le moins-disant salarial, social et fiscal et à l'inverse profits faramineux et inégalités vertigineuses avec un chômage de masse important pour une frange importante de la population paupérisée et marginalisée. Or ces millions d'exclus, chômeurs ou travailleurs pauvres sont le vivier des extrêmes-droites xénophobes qui désignent des minorités comme bouc-émissaires: les Roms, les assistés sociaux, les émigrés noirs, verts ou bleus.
Le terme signifie aussi qu'un volontarisme politique suffirait à enrayer la crise économique, le chômage, l'assistanat et le rétablissement des systèmes de protection sociaux de santé, de retraite, de famille démantelés par le néo-libéralisme sauvage qui déferle sur l'Europe. On voit fleurir du souverainisme partout en France à l'extrême-droite comme à l'extrême-gauche sauf dans les partis de gvt : y seraient-ils opposés? Non, ils savent d'expérience que le politique n'a que très peu de prise sur l'économie, cela a été expliqué dans un article récemment où il est relaté comment les politiques courent derrière l'économie en tentant de faire croire aux électeurs qu'ils en sont les instigateurs efficaces afin d'assurer leur élection. C'est comme pour la météo, ils ne la choisissent pas, ils composent avec.
Sapir et tous les souverainistes militent pour un éclatement de la zone euro qui va strictement à l'opposé de ce que l'on constate dans le monde : la constitution de blocs économiques ce qui met à mal leurs théories invalidées par les faits; le fait que les critiques émanent d' ATTAC n'a aucune importance : le souverainisme sera impuissant qu'il soit fasciste ou gauchiste et Sarkozy en fait l'aveu lorsqu'il appelle à la coopération internationale pour lutter contre la spéculation qui sape les économies. La volatilité des Marchés notamment agricoles ne peut que faire disparaître de nombreux acteurs économiques, créer des pénuries alimentaires et/ou industrielles pour le bénéfices immédiats des spéculateurs qui ne sont autres que des institutionnels pourtant choyés : banques, assurances.

Nota: Pour amortir la crise financière (Crunch) les Banques centrales ont injecté bcp de liquidités (en faisant tourner les rotatives mais sans création de valeur) qui maintenant sont à la recherche d'opportunités de gains, rapides si possible.

Amicalement
Foulque

Revenir en haut Aller en bas

Mister Cyril

Message Mar 14 Juin 2011 - 22:36 par Mister Cyril

Franz a écrit:
Mister Cyril a écrit:Merci pour tes explications franz (au sujet d'ATTAC) mais il y a quand même toujours un élément qui m'échappe dans le rapport de force interne...

Bien que ça n'intéresse pas Foulques, je me permet de répondre à ta pertinente remarque. Qui pointe une horrible réalité. C'est que, dans la vraie vie ou dans ce genre d'association, l'esprit moutonnier règne que c'en est à désespérer de tout. L'essentiel du débat est passé par internet. Cela ne concernait que 15% des adhérents. Le reste n'était informé que par l'AG annuelle de leur comité quand ils s'y rendaient. Sachant que la plupart des directions locales ne relayaient pas cette info.

De telle sorte que l'affaire et complètement passé par-dessus la tête de la majorité. Tu as dit démocratie participative. Il y a du chemin à faire dans les cerveaux.

Amicalement
Fran

et je faisais parti de ces militants de base (pléonasme) qui ont appris (et pas compris!)très en retard le schisme et la dégringolade de l'association; démocratie participative et éducation populaire...un long chemin!

Revenir en haut Aller en bas

brusyl

Message Mar 14 Juin 2011 - 22:07 par brusyl

Le communiqué de l'AFP émanant de Sarkozy se croyant en 2007 le maître du monde montre que même lui ne croit pas que la France peut seule s'opposer à la mondialisation

Cela tient du raisonnement par l'absurde ce que tu dis là : comment veux que sarko pur produit, pure marionnette politique des grands groupes français et internationaux et donc de la mondialisation ait la moindre intention de s'y opposer?
Et tu n'as rien donc compris à son mode de communication ? des discours que Jaurès n'aurait pas reniés... et puis... je voudrais bien mais je ne peux point...car... tintin !!! le fameux principe de réalité !

Tout cela tient du discours purement électoraliste, comme ses condamnations du capitalisme tout en favorisant les plus riches ou sa défense de l'éducation pour tous tout en détruisant le service public.

Enfin Foulques ! tu es naïf ou quoi ?

PS : ne vois pas d'agressivité dans cette dernière question... je cherche toujours à comprendre le pourquoi de ta pensée.
Une question : est ce parce que tu rapportes la "démondialisation" au discours du Front National ? On peut la désirer sans être d' extrême droite: regarde Dupont -Aignan, Chevènement et de plus, cela dépasse largement le cadre des souverainistes : vois Todd, ou Montebourg ou Mélenchon


Revenir en haut Aller en bas

avatar

Message Mar 14 Juin 2011 - 21:53 par Invité

Mister Cyril a écrit:Merci pour tes explications franz (au sujet d'ATTAC) mais il y a quand même toujours un élément qui m'échappe dans le rapport de force interne...

Bien que ça n'intéresse pas Foulques, je me permet de répondre à ta pertinente remarque. Qui pointe une horrible réalité. C'est que, dans la vraie vie ou dans ce genre d'association, l'esprit moutonnier règne que c'en est à désespérer de tout. L'essentiel du débat est passé par internet. Cela ne concernait que 15% des adhérents. Le reste n'était informé que par l'AG annuelle de leur comité quand ils s'y rendaient. Sachant que la plupart des directions locales ne relayaient pas cette info.

De telle sorte que l'affaire est complètement passée par-dessus la tête de la majorité. Tu as dit démocratie participative. Il y a du chemin à faire dans les cerveaux.

Amicalement
Fran

Dernière édition par Franz le Mar 14 Juin 2011 - 22:44, édité 1 fois

Revenir en haut Aller en bas

avatar

Message Mar 14 Juin 2011 - 21:47 par Invité

Foulques, je ne vois pas comment on peut discuter avec toi si ça te met dans un tel état. Tu n'entends aucun argument, considérant que ton point de vue est la sagesse et les autres l'absurdité. Là je renonce.

Remarques que Sarkozy a aussi annoncé la disparition des paradis fiscaux et autres calebredaines. Entre le discours et ce qu'il fera, il y a de la marge. Etant donné qu'il peut dire tout et son contraire, défendre la veuve d'une main et gorger l'orphelin de l'autre, je ne vois pas en quoi il peut faire avancer cette discussion.

Amicalement
Franz

Revenir en haut Aller en bas

avatar

Message Mar 14 Juin 2011 - 20:58 par Invité

Le communiqué de l'AFP émanant de Sarkozy se croyant en 2007 le maître du monde montre que même lui ne croit pas que la France peut seule s'opposer à la mondialisation (ou démondialisation) des mouvements de capitaux qu'il faudra subir lorsqu'il faudra vendre nos produits ou lorsqu'il faudra acheter les matières premières et pour moi, ça suffit déjà à démontrer qu'il est impossible de vivre en autarcie dans une micro-économie, avec le reste du monde à coté qu'on ait notre propre monnaie ou non.

Revenir en haut Aller en bas

avatar

Message Mar 14 Juin 2011 - 20:50 par Invité

Sur M2, le trio Pinsolle, Sapir, Lordon a discouru à tour de rôle à raison d'un article tous les 3 jours pour convaincre les Mariaunautes de l'imminence de la fin le l'Euro, c'était une question de jours. Pourquoi tant de hargne? Pinsolle, son obsession, c'est le retour à la France Gaullienne de l'après-guerre; Sapir, lui, c'est la micro-économie, Lordon, je ne me souviens plus. L'euro est tjs là et aucun état n'a demandé à l'abandonner malgré les alternances politiques. Un blogger, Toto Incognitoto était meilleur que moi sur le sujet mais j'étais du même avis. Dans la microéconomie de Sapir, 2 régions ne peuvent pas avoir la même politique car lui prétend à tort que le politique définit l'économique sur la base qu'il a étudié: l'URSS et le marxisme. L'UE n'est qu'une union économique et financière, pas politique, ça ne gêne nullement les capitaux de s'y promener et de jouer les disparités. Le monde économique est devenu multi-polaire avec des blocs Asie, Europe, AmNord, AmLatine, Afrique; aucun état européen ne peut rivaliser contre ces blocs pas même l'Allemagne. Comme le relève le comité d'Attac, la livre anglaise n'a pas épargné la crise à UK. Le souverainisme n'apportera aucune solution, il faudra encore importer le pétrole, les métaux rares, rompre les traités européens pour interdire la libre circulation des capitaux et des hommes; les barrières protectrices vaudront à son auteur des mesures de rétorsion. Si c'était si simple que Sapir le prétend, je me replie sur la République arverne et frappe le sesterce arverne mais il faudra redimensionner l'usine Michelin à l'échelle de la micro-région.
Moi, Attac, j'en ai rien à cirer, je ne les connais pas, je pense leur critiques contre Sapir totalement fondées et sa contre-attaque, je la trouve piteuse, il a pris la grosse tête et ne veut pas être contesté surtout que le FN lui emprunte aujourd'hui ses thèses foireuses.

Revenir en haut Aller en bas

Message  par Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas

Page 2 sur 3 Précédent  1, 2, 3  Suivant

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum