PRISONS : LE GNIOUF SANS MURS, ÇA EXISTE !
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23052009
PRISONS : LE GNIOUF SANS MURS, ÇA EXISTE !
Cette prison à ciel ouvert devrait faire réfléchir un ministère qui n'en démord pas. L'incarcération, c'est fait pour expier.
Cellules individuelles, plage, pêche, bains de mer, foot, tennis, pétanque, VIT, golf... Les possibilités offertes par les conditions de détention du centre de Casabianda laissent rêveur. Pas de murs d'enceinte autour de ce domaine de 1 500 hectares voué à l'exploitation agricole. La priorité, en arrivant, consiste à faire l'acquisition d'une montre et d'un réveil car, ici, personne ne hurle en permanence quoi faire aux 200 détenus.
La grande majorité est incarcérée pour des infractions sexuelles. Ces « pointeurs », souffre-douleur habituels des prisons, sont transférés ici en vue de les soustraire à leurs persécutions quotidiennes. Le prix à payer : un comportement irréprochable, mais il n'y a même pas à rappeler les règles élémentaires. Les taulards mesurent trop leur « chance » d'être détenus à Casabianda. La dernière évasion du centre remonte à une vingtaine d'années, et le fugitif est revenu de lui-même.
Résultat : les détenus entretiennent des rapports sociaux similaires à ceux de l'extérieur. On parle boulot en fin de journée. Responsabilisés de la sorte, ils récidivent moins que la moyenne et se réinsèrent plus aisément à leur libération, notamment grâce aux formations professionnelles dispensées par l'établissement. Pourtant, malgré soixante ans de ce régime, le centre est toujours considéré comme expérimental et met le ministère mal à l'aise. Le châtiment parait trop doux à certains, malgré les preuves de son efficacité.
Théophile Hazebrouq
Siné hebdo du 20 mai 2009
Cellules individuelles, plage, pêche, bains de mer, foot, tennis, pétanque, VIT, golf... Les possibilités offertes par les conditions de détention du centre de Casabianda laissent rêveur. Pas de murs d'enceinte autour de ce domaine de 1 500 hectares voué à l'exploitation agricole. La priorité, en arrivant, consiste à faire l'acquisition d'une montre et d'un réveil car, ici, personne ne hurle en permanence quoi faire aux 200 détenus.
La grande majorité est incarcérée pour des infractions sexuelles. Ces « pointeurs », souffre-douleur habituels des prisons, sont transférés ici en vue de les soustraire à leurs persécutions quotidiennes. Le prix à payer : un comportement irréprochable, mais il n'y a même pas à rappeler les règles élémentaires. Les taulards mesurent trop leur « chance » d'être détenus à Casabianda. La dernière évasion du centre remonte à une vingtaine d'années, et le fugitif est revenu de lui-même.
Résultat : les détenus entretiennent des rapports sociaux similaires à ceux de l'extérieur. On parle boulot en fin de journée. Responsabilisés de la sorte, ils récidivent moins que la moyenne et se réinsèrent plus aisément à leur libération, notamment grâce aux formations professionnelles dispensées par l'établissement. Pourtant, malgré soixante ans de ce régime, le centre est toujours considéré comme expérimental et met le ministère mal à l'aise. Le châtiment parait trop doux à certains, malgré les preuves de son efficacité.
Théophile Hazebrouq
Siné hebdo du 20 mai 2009
Donald11- Admin
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